Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...
Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1901
En 1901
La ville d'Évreux compte désormais 18 292 habitants selon le dernier recensement, soit 526 de plus qu'en 1896.
La même année (1901)
Établissement fondé en 1842 et rénommé au-delà du département pour la qualité des ouvrages sortant de ses presses, l'imprimerie du 4 rue de la Banque dirigée par Louis Charles Hérissey compte environ 250 ouvriers et de nombreux apprentis.
La même année (1901)
Le dispensaire et école d’infirmières du 3 rue du Docteur-Guindey ouvre ses portes.
La même année (1901)
La rue Saint-Jean (actuelle rue Hérissey) se prolonge au-delà de la rue de Pannette grâce au don d’un terrain de 7 500 mètres carrés par Clément Bellais qui offre également 1 000 francs (4 057 euros de 2021) à la ville. La partie méridionale deviendra la rue de l'Ardèche.
La même année (1901)
L'équipe de « football-rugby » de l'école normale d'instituteurs d'Évreux, établissement dirigé par Albert Fatalot, est championne scolaire Nord-Ouest.
La même année (1901)
Paul James et plusieurs de ses camarades fondent l'Union sportive d'Évreux qui atteindra la finale du championnat de Normandie à la fin de la saison 1901-1902.
Début janvier 1901
Vétérinaire départemental établi à Évreux, M. Pacque adresse une circulaire aux vétérinaires délégués afin de s’entendre sur une unification du service sanitaire en France.
Le 11 janvier 1901
Mort au bagne des îles du Salut en Guyane de Louis-Alexandre Berthelot, natif de Gravigny, un temps domicilié au hameau de Saint-Michel à Évreux, et condamné à mort puis aux travaux forcés à perpétuité pour assassinat et vol qualifié.
Le 12 janvier 1901
Fondateur et directeur depuis 1898 du bihebdomadaire républicain La Depêche normande, Gustave Tual adresse une lettre ouverte au général André, ministre de la Guerre, dans laquelle il fustige les humiliations régulières et les brimades parfois violentes que subissent les jeunes recrues du 6e régiment de dragons d'Évreux.
Le 13 janvier 1901
Sous la présidence du maire Édouard Féray (ou Ferray), la Ligue de l'enseignement donne une conférence à Évreux devant 600 auditeurs.
Le 15 janvier 1901
Le général de brigade Léon-Robert Dalmas de Lapérouse passe en revue le 28e régiment d'infanterie de ligne et le 6e régiment de dragons sur la place de l'Hôtel-de-Ville (actuelle place du Général-de-Gaulle).
Vers le 18 janvier 1901
Les autorités militaires lancent une enquête suite à la révélation, dans la presse locale notamment, de mauvais traitements infligés à plusieurs jeunes recrues du 6e régiment de dragons d'Évreux.
Le 19 janvier 1901
La Société des amis des arts du département de l'Eure achète au couple Denis une parcelle de terrain située à l'angle des rue Dulong et Victor-Hugo pour y installer un lieu d'exposition digne de ce nom.
Le 21 janvier 1901
Les bancs de la Chambre des députés à Paris s'agitent à la lecture d'une lettre de Joseph Pierre Marie L'Hopital, fondateur du syndicat agricole de l'arrondissement d'Évreux et président de la Coopérative agricole de l'Eure, qui fait mention de la société anonyme exploitant l'immeuble du collège Saint-François-de-Sales, jadis fondé par son père Georges L'Hopital.
Le 22 janvier 1901
Le comité de la remonte du gouvernement militaire de Paris passe par Évreux pour sa tournée d'achats de chevaux, qu'il souhaite de robe foncée et âgés de quatre à huit ans.
Le 26 janvier 1901
Pharmacien de la place du Grand-Carrefour, spéléologue, entré au conseil municipal d'Évreux en 1874, juge au tribunal de commerce, président de l'Association amicale des anciens élèves du lycée d'Évreux, membre des bureaux d'administration du lycée de garçons, de l'école normale d'instituteurs et de la commission d'examens pour les brevets de l'enseignement supérieur, conseiller d'arrondissement d'Évreux-Nord, membre de la commission de surveillance de l'asile départemental d'aliénés de Navarre, membre du Conseil central d'hygiène, fondateur de la chambre de commerce, membre de la commission d'inspection des pharmacies, conseiller général de l'Eure, président de la délégation cantonale, secrétaire du comité de l'arrondissement d'Évreux et secrétaire général du comité central pour les expositions universelles de 1899 et 1900, vice-président du Syndicat des pharmaciens de l'Eure et de la Société d'études préhistoriques, membre du bureau de l'Association générale des pharmaciens de France, deuxième adjoint, premier adjoint puis maire d'Évreux depuis 1899, Henry Édouard Féray (ou Ferray) est fait chevalier de la Légion d'honneur.
Le même jour (26.1.1901)
Inspecteur d'académie à Évreux depuis mars 1880 jusqu'à sa retraite prise au début du mois, Pierre François Alfred Pérot est fait chevalier de la Légion d'honneur.
Le même jour (26.1.1901)
Naissance au 23 ruelle des jardins du Rabais d'Émile Joseph Fouquet, résistant des Forces françaises de l'intérieur (FFI) sous l'Occupation. Son père Émile Eugène Jules Fouquet, jardinier, et son oncle Auguste Justinien Fouquet, tisseur, se présenteront à l'hôtel de ville pour la déclaration d'état-civil.
Le 7 février 1901
À la recherche de nouveaux locaux, la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure charge une commission de négocier avec la Société des amis des arts ou avec M. Leblond, propriétaire d'une maison située 58 rue de Pannette, qu'il cèderait pour 20 000 francs.
Le 27 février 1901
Le conseil municipal vote le classement de l'impasse Petit (future petite rue de la Gare).
Le 5 mars 1901
La ville d'Évreux est mentionnée une première fois dans « Tournebut », feuilleton paraissant dans les pages du quotidien national Le Temps :
Elle avait quitté Tournebut le 13 juillet et pris à Évreux la diligence de Caen.Le même jour (5.3.1901)
La ville d'Évreux est mentionnée une deuxième fois dans « Tournebut », feuilleton paraissant dans les pages du quotidien national Le Temps :
Lambert, le jardinier, avait été fusillé récemment à Évreux, convaincu d'avoir pris part, avec une bande de chouans, à l'attaque d'une diligence (...)Le 7 mars 1901
La ville d'Évreux est mentionnée une troisième fois dans « Tournebut », feuilleton paraissant dans les pages du quotidien national Le Temps :
Madame de Combray prit, sous un faux nom, deux places dans une voiture publique qui partait pour Évreux où l'on débarqua le soir. Les fugitifs avaient là un asile, rue de l'Union, près le grand séminaire, chez un ancien chouan, nommé Vergne, qui avait été dans les ordres avant la Révolution et qui s'était établi médecin depuis la pacification.Le 9 mars 1901
Mort au 33 rue du Lycée (actuelle rue Jean-Jaurès) de Jules-Henry Taillandier, natif d'Évreux, négociant et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure. Le rentier Léon Olivier Lauvray et l'ancien conseiller de préfecture Modeste Alfred Letellier se présenteront à l'hôtel de ville pour la déclaration d'état-civil.
Le 16 mars 1901
Le musée municipal d'Évreux fait l'acquisition de Lever de lune, peinture sur toile de Marionnel.
Le 22 mars 1901
Ancien comédien devenu producteur de tournées théâtrales réputées, Charles Eugène Baret propose sa candidature pour le poste de directeur du futur théâtre municipal d'Évreux. Il le sera en effet de 1903 à 1929.
Le 24 mars 1901
Substitut du procureur de la République à Évreux de 1877 à 1883 puis historien, Gustave-Amable Prévost est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure et succède au philologue et historien Henri Omont.
Vers le 26 mars 1901
Alors qu'il effectue une période d'instruction militaire à Évreux, Clément Loge dit « Mignard » est arrêté par la gendarmerie dans le démantèlement d'un réseau de voleurs du quartier de Grenelle, à Paris.
Le 1er avril 1901
Le docteur Pierre-Eugène Lerat est nommé officier d'académie par le ministère de l'Instruction publique et des Beaux-arts.
Début avril 1901
Un troisième poste de juge suppléant est créé au tribunal civil d'Évreux.
Le 6 avril 1901
Naissance à Saint-Lubin-des-Joncherets, dans l'Eure-et-Loir, de Gabriel Eugène Achille Rochereuil, instituteur, membre des Forces françaises de l'intérieur et chef de secteur d'Évreux-Ville du mouvement de résistance Vengeance sous l'occupation sous le pseudonyme « Mammouth ». Il donnera avec celui de son épouse Simone le nouveau nom de l'école de la rue du Panorama, dans le quartier de Saint-Michel.
Le 8 avril 1901
Grand archidiacre du diocèse d'Évreux, l'abbé Filliou est nommé protonotaire apostolique.
Le 14 avril 1901
Le quotidien L'Aurore publie dans son courrier des lecteurs une lettre de Félix Hongniard, typographe à Évreux :
Ayant toujours acheté L'Aurore depuis sa fondation, je serais profondément peiné d'être obligé de me priver de sa lecture. Si la nécessité de l'association de dix ouvriers ne se fait pas vigoureusement sentir dans la combinaison des abonnements ouvriers, je vous prierais de me considérer comme abonné et comme toujours fidèle partisan de votre journal.Le 10 mai 1901
Juge suppléant au tribunal de Bernay, René François Bernard Vincent est muté au tribunal de première instance d'Évreux.
Le 17 juin 1901
Datant des VIe et XIIe siècles et provenant du palais épiscopal d'Évreux, le panneau de l'évêque Jean II de La Cour d'Aubergenville fait l'objet d'un classement au titre du patrimoine mobilier.
Le 29 juin 1901
Une forte sécheresse s'installe tandis que le thermomètre affiche 33.5°C à Évreux.
Le 3 juillet 1901
Libéré de la maison d'arrêt d'Évreux le 8 juin, Noël Azac est arrêté à Châteaugiron en Ille-et-Vilaine pour vagabondage.
Le 12 juillet 1901
Respectivement directrice des cours secondaires de jeunes filles, chargé de cours d'anglais (?) au lycée de garçons de la rue de Pannette et professeur à l'école normale d'instituteurs de la rue Saint-Germain, les enseignants Jeanne Marie Perrin, Adolphe Paul Sohier et Annarella Giordani sont faits officiers d'académie.
Vers le 15 juillet 1901
Directeur de la succursale de la Banque de France à La Roche-sur-Yon, Eugène Deverre est nommé au même poste à Évreux.
Le 15 juillet 1901
Caissier de la succursale de la Banque de France à Évreux, M. Maillard est arrêté pour le détournement d'environ 400 000 francs.
Le 25 juillet 1901
Conducteur des ponts et chaussées et directeur de l'Orphéon d'Évreux, Frédéric Fouasse est fait officier de la Légion d'honneur.
Le 26 juillet 1901
Mort au 29 rue Chartraine de Louis Ernest Mettais-Cartier, magistrat, juge suppléant puis juge d'instruction auprès du tribunal civil des Andelys, maire des Andelys, sous-préfet à Yvetot, Pont-Audemer puis Louviers.
Le 1er août 1901
Substitut du procureur de la République à Évreux depuis janvier 1895, Bernard Victor Auguste Valade est muté à Neufchâtel en Seine-Inférieure (actuel Neufchâtel-en-Bray en Seine-Maritime).
Le même jour (1.8.1901)
Substitut à Bernay, Henri Gustave Édouard Vallier est nommé substitut du procureur de la République à Évreux.
Le 7 août 1901
Naissance au 41 boulevard de l'Étoile (actuel boulevard Modeste-Leroy) d'Albert Arsène Justin Mallet, médaillé de la Résistance française pour sa bravoure sous l'Occupation. Son père Léon Louis Mallet et Jean Fernand Gustave Audoire, tous deux chauffeurs au chemin de fer, et l'ouvrier d'imprimerie Edmond Antoine Laquerrière se présenteront à l'hôtel de ville pour la déclaration d'état civil.
Le 11 août 1901
La Symphonie musicale d'Évreux jouent quelques partitions lors d'une remise de récompenses par la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.
Le 20 août 1901
Après avoir honoré des engagements professionnels à Paris, l'évêque Philippe Meunier quitte la capitale pour retrouver son évêché d'Évreux.
Le 21 août 1901
Le maire Édouard Féray (ou Ferray) regrette que la ville n'ait pas de maison de redressement pour les jeunes filles accusées de vol ou d'outrage public à la pudeur.
Le 22 août 1901
La chambre de commerce et d'industrie d'Évreux émet le voeu de la mise en place par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest d'un train express entre Évreux et Louviers qui partirait vers 15h15, afin de prendre la correspondance avec le train n°56 à destination de Paris.
Le 23 août 1901
Le conseil général autorise un emprunt de 67 700 francs pour l'établissement d'un réseau téléphonique Évreux-Bernay-Paris.
Le 26 août 1901
La paye de nombreux militaires mosellans et alsaciens du 3e régiment du train des équipages militaires versée au dépôt d’Évreux le 16 avril 1872, mais n’ayant pu être touchée par les intéressés après l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine par l’Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), l’État rappelle dans le Journal officiel le risque de déchéance trentenaire et décline leur identité : Auguste Barbier, Jean-Nicolas Becker, Charles Collin, Christophe Dieudonné, Gabriel Laval, Joseph Simon, François Branly, Jean Désumer, Nicolas Fritz, Philippe Jost, Jean Lersi, Jean-Pierre Siégel, Antoine Albrecht, Martin Argobast, Alexandre Becker, Irénée-Frédéric Clémentz, François Egermann, Henry Franck, André Heimburger, François-Joseph Hirth, François-Antoine Jacob, Jean-Baptiste Kling, Chrétien Laesselin, Georges Lhemann, Frédéric Merkling, Jacques Oberhoffer, Pierre Ott, Jean-Materne Schmitt, Augustin Schoenaker, Georges Schubhan, Joachim Sittel, Georges Tourscher, François-Xavier Weiss, Félix Wolff, Hubert Zipper, Michel Dienger, Jean-Jacques Heck, François-Xavier Erhard, Joseph Goepfert, Joseph Heckenmeyer, Mathias Herrscher, Alexandre Kippert, Antoine Kliendienst, Charles Meyer, Jean-Baptiste Michel, Jean-Chrysostome Schreiber, Joseph-Antoine Wantz, Eugène Wunenburger et Constant Hölveck.
Vers septembre 1901
Institution fondée en 1702 initialement à Caër (actuelle Normanville) par Justine Duvivier et son frère Jean-Baptiste, la congrégation des soeurs de la Providence d'Évreux se soumet à la nouvelle loi relative au contrat d'association.
Le 14 septembre 1901
Sur la ligne ferroviaire d'Évreux à La Loupe, le déraillement du train n°225 dont la locomotive, le tender et le fourgon de tête dévalent le remblai, provoque la mort du mécanicien, tandis que le chauffeur et le conducteur sont grièvement blessés. Les voyageurs sont en revanche indemnes.
Le 18 septembre 1901
Mort à Évreux d'Ernest Quettier, imprimeur, président du conseil de prud'hommes, administrateur de la Banque de France, délégué cantonnal, officier d'académie et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.
Le 25 septembre 1901
La section de l’Eure de l’Union de la jeunesse républicaine est fondée à Évreux.
Le 28 septembre 1901
Les imprimeries de Louis Charles Hérissey et feu Ernest Quettier voient leur contrat de fourniture de matériel aux services de l'administration départementale renouvelée pour cinq ans.
Le 30 septembre 1901
Alphonse Auguste Lambert quitte les fonctions d'inspecteur de l'enseignement primaire à Évreux qu'il occupait depuis au moins avril 1895. Il sera remplacé dès le lendemain par M. Blutel.
Le 1er octobre 1901
Succédant à Alphonse Auguste Lambert, M. Blutel prend ses fonctions d'inspecteur de l'enseignement primaire à Évreux et occupe également le poste de secrétaire du conseil départemental.
Vers le 2 octobre 1901
L'épouse de l'aubergiste M. G. s'enfuit à Paris après avoir dérobé la somme de 3 000 francs à son mari ainsi que tous les objets de valeur du domicile.
Le 4 octobre 1901
Malgré la pression du conseil municipal demandant sa « laïcisation », la commission administrative de l'hospice d'Évreux vote par quatre voix contre trois pour le maintien des Soeurs dans l'établissement.
Le même jour (4.10.1901)
L'évêque Philippe Meunier signe la préface de Monographie de la paroisse du Houlbec de l'abbé C. Heullant, curé de Gros-Theil.
Le 9 octobre 1901
Partis pour un périple à pied de Paris à Cherbourg, trois fusiliers marins font une halte à Évreux dans la soirée.
Le 11 octobre 1901
Des délégués d'Évreux participent à Caen à la réunion de la Ligue départementale de la défense du commerce des boissons du Calvados pour protester contre la loi du 29 décembre 1900 sur le régime des boissons.
Le 18 octobre 1901
Les autorités municipales et départementales assistent, au cimetière Saint-Louis, à l'inauguration du gisant en bronze réalisé par le sculpteur Albert Miserey pour la tombe d'Anatole Guindey, médecin et maire d'Évreux de 1896 à 1898.
Le 28 octobre 1901
L'historien Georges Besnier est nommé directeur des Archives départementales de l'Eure et succède à Georges-Louis Bourbon.
Le 12 novembre 1901
Juge d'instruction à Évreux depuis mars 1898, Georges Nicolas Jean Lecornec est muté à Lunéville en Meurthe-et-Moselle.
Le même jour (12.11.1901)
Attaché au cabinet du ministre de la Justice, Gaston Jules Albert Liégois est nommé juge au tribunal de première instance d’Évreux.
Le 14 novembre 1901
Se déclenchant dans la nuit, un très violent incendie détruit totalement le Nouveau Bazar de la place du Grand-Carrefour, commerce des frères Villiers.
Le 18 novembre 1901
Naissance au 31 rue de Paris (actuel rue Franklin-Delano-Roosevelt) de Marie Pierre Louis Thomine-Desmazures, agent P2 dans le réseau Brandy sous l'Occupation, croix de guerre 1938-1945 et médaillé de la Résistance française. Son père Marie Joseph René Thomine-Desmazures, lieutenant au 6e régiment de dragons d'Évreux, Marcel Canuet et Marie Joseph Étienne Xavier de Calonne, respectivement capitaine et lieutenant au même régiment, se présenteront à l'hôtel de ville pour l'état-civil.
Le 23 novembre 1901
Arrivé depuis huit jours au 6e régiment de dragons d'Évreux, le cavalier Alphonse Maurice Léopold Néel se pend dans la nuit. Le capitaine Félix Aimé Courcenet et le commissaire de police Ernest Jean Houssin de Saint-Laurent se présenteront à l'hôtel de ville pour la déclaration d'état-civil.
Le 13 décembre 1901
Le conseil municipal adopte le projet de prolongement de l'impasse Petit jusqu'à la place de la Gare-de-l'Ouest.
Le 18 décembre 1901
Dans son édition du jour, le journaliste du Figaro Anatole Tardiveau ironise sur le budget de construction du théâtre d'Évreux et sur la capacité de la ville de se doter d'« une troupe présentable, un directeur sérieux », six mois après la candidature du célèbre producteur de tournées théâtrales Charles Baret, lequel en tiendra les rênes de 1903 à 1929.
Vers le 20 décembre 1901
Juge au tribunal de première instance d'Évreux depuis mars 1898, Paul Édouard Jules Thubeuf est nommé juge d'instruction.
Le 20 décembre 1901
Mort au 82 rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) de Georges-Louis Bourbon, archiviste-paléographe, rédacteur au bureau des archives départementales au ministère de l'Intérieur, archiviste en chef du département de Tarn-et-Garonne, puis de l'Eure, et correspondant du Comité des sociétés de beaux-arts des départements. Le juge honoraire Émile Louis Laurent Hérissay et le chef de bureau aux archives Jules Paul Alfred Lecoq se présenteront à l'hôtel de ville pour la déclaration d'état-civil.
Le même jour (20.12.1901)
Le conseil municipal refuse l'implantation à Évreux des Petites soeurs des orphelins pour des raisons de « laïcité républicaine ».
Le 23 décembre 1901
Mmes Fourcade, de Beaufort, Aimon, de Saint-Laurens, Rauscher, Lecomte, Picandet, Butant, de Louvigny et Fauré, Mlles Lautour, de Maistre, Damme, Poirée et Tollet, ainsi que Thérèse de Postel se présentent au dispensaire d'Évreux de la Croix-Rouge française où elles passeront avec succès leur examen d'infirmière.
Le 31 décembre 1901
L'asile départemental d'aliénés de Navarre compte 931 pensionnaires, dont 482 femmes et 449 hommes. Parmi eux se trouvent 111 patients, admis pour la première fois dans un établissement spécialisé, lesquels se répartissent comme suit : 21 pour démence, 18 pour folie simple, 14 pour dégénérescence mentale, 12 pour débilité mentale, 11 pour paralysie générale, 10 pour folie alcoolique, 8 pour démence sénile, 8 pour imbécilité et idiotie, 5 pour débilité mentale avec épilepsie, 2 pour imbécilité et idiotie avec épilepsie, ainsi qu'un cas de débilité mentale avec hystérie et un autre de démence organique.