Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...
Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1860
En 1860
La société chorale La Cécilienne est fondée.
La même année (1860)
L'abreuvoir public de la pointe du moulin d'Harrouard est comblé de nuit par M. Belguise, propriétaire dudit moulin.
La même année (1860)
Futur (?) curé de la cathédrale Notre-Dame, Alexandre Narcisse Douin est nommé chanoine d'Évreux.
La même année (1860)
L'asile départemental d'aliénés d'Évreux fait l'acquisition du moulin de Navarre, construit par Eustache Puel en 1841, et y produira son propre pain jusqu'en 1980.
Le 22 février 1860
Naissance au domicile de ses parents situé rue aux Juifs (actuelle rue des Lombards) de Philippe Émile Pierre Ernult-Lanoe, inspecteur des postes et télégraphes à Rennes et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 24 février 1860
Pour honorer la mémoire de Simon Passot, qui fit de la ville un centre dynamique et renommé de production de coutil avec la Manufacture royale de coutil puis la Manufacture Passot et Thirouin, le conseil municipal envisager de donner le nom de « Passot » à une voie d'Évreux.
Le 5 mars 1860
Naissance à Évreux de Marie René André Goüin d'Ambrières, capitaine commandant du 11e régiment de hussards, chef d'escadron des services spéciaux du territoire de la 20e région militaire et officier de la Légion d'honneur.
Le 11 mars 1860
En activité depuis 1847, l'usine à puddler du secteur industriel de Navarre cesse de fonctionner.
Le 20 mars 1860
Maître adjoint à l'école industrielle de Carentan (actuel Carentan-les-Marais) dans la Manche, Jean-Pierre Valentin Alphonse Lair est nommé aspirant répétiteur au lycée d'Évreux.
Le 15 avril 1860
Mort à l'hospice d'Évreux d'André François Chazal, grand-père maternel de l'illustre peintre Paul Gauguin, graveur, lithographe et brocanteur à Évreux depuis sa sortie de la prison de Gaillon pour tentative de meurtre sur son épouse Flora Tristan.
Le 22 mai 1860
Naissance au hameau du Buisson près d'Évreux d'Henri Albert Cauvin, lieutenant territorial d'infanterie de la 2e région militaire et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 27 mai 1860
Tondeur à Évreux, M. Delille obtient une médaille d'argent au concours régional agricole de Caen pour son fourneau portatif et économique.
Le 23 juin 1860
L'ingénieur civil et manufacturier Émile Jean-Baptiste Chauvel hérite des usines à cuivre de Navarre, suite à la mort d'André Germain Bouillant-Dupont, propriétaire.
Le 10 juillet 1860
Un service religieux pour le repos de l'âme de Jérôme Bonaparte, frère de l'empereur Napoléon Ier, est donné en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux en présence des autorités civiles et militaires.
Le 23 août 1860
Suite à la promotion en grade du colonel de Lartigue, les officiers du 28e régiment d'infanterie de ligne offrent à l'officier un banquet d'honneur à l'hôtel du Grand Cerf.
Le 30 août 1860
Manufacturier, conseiller général de l'Eure et ancien maire de Louviers, Pierre Guillaume François Petit est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à Jean-Sébastien Devoucoux, évêque d'Évreux depuis 1858.
Le 7 septembre 1860
Le naturaliste et botaniste Jules Morière aborde à Évreux la question des engrais, au cours d'une conférence initiée par la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.
En octobre 1860
Des bataillons du 97e régiment d'infanterie remplacent ceux du 28e régiment d'infanterie de ligne qui étaient en garnison à Évreux.
Le 14 octobre 1860
Naissance au domicile de ses parents situé rue du Meilet de Pierre-Marie Dramard, chef de cabinet du Résident général de la République française à Tunis, président du tribunal de première instance de Tunis et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 24 novembre 1860
Le détachement ébroïcien du 4e escadron du train des équipages militaires quitte la ville pour rejoindre Châteauroux dans l'Indre.
Le 28 novembre 1860
Pour le règlement d’un mémoire commandé par le département, une ordonnance de paiement est présentée au receveur de la ville d’Évreux, sans que ce dernier ne s'aperçoivent qu’il s’agit d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public mis en place par Eugène Janvier de La Motte, sulfureux préfet bonapartiste.
En décembre 1860
La 6e compagnie du train des équipages militaires remplace le détachement du 4e escadron du train, qui a quitté Évreux pour Châteauroux dans l'Indre, deux mois auparavant.
Le 20 décembre 1860
De nouveaux détachements du 97e régiment d'infanterie de ligne quittent Paris pour Évreux.
Le même jour (20.12.1860)
Naissance à Évreux de Paul Henri Castor, lieutenant porte-étendard du 5e régiment de chasseurs d'Afrique et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 29 décembre 1860
Propriétaire des usines à cuivre sur la zone industrielle de Saint-Germain-de-Navarre (actuel quartier de Navarre), Émile Jean-Baptiste Chauvel dépose une demande de brevet d'invention d'une validité de quinze ans pour un procédé de coulage de plaques en laiton propres au laminage, qui servira à la production de planches, barreaux et fils de laiton.
Le 31 décembre 1860
Ce sont précisément 51 personnes qui auront été jugées en 1860 par la cour d'assises de l'Eure siégeant à Évreux.
1861
En 1861
La ville d'Évreux compte désormais 12 265 habitants selon le dernier recensement, soit seulement 38 de plus qu'en 1856.
La même année (1861)
Les habitants du quartier de la rue du Trianon (actuelle rue Saint-Louis) adressent une pétition contre la suppression envisagée de l'allée des Soupirs, ce qui leur interdirait d'accéder facilement au lavoir du quartier.
La même année (1861)
Le conseil municipal envisage la plantation de piquets aux abords du pré du Bel-Ébat, afin d'empêcher riverains et passant de déverser sauvagement le dépôt de marc de pommes. Bien que toléré depuis deux ans, ce dépôt dépasse désormais un mètre de hauteur et pose des questions de salubrité.
La même année (1861)
Jadis substitut du procureur du roi à Évreux et désormais ministre de l'Instruction publique et des Cultes depuis 1856, Gustave Rouland est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à Pierre Guillaume François Petit, manufacturier, conseiller général de l'Eure et ancien maire de Louviers.
Le 1er janvier 1861
Ancien mécanicien ferroviaire, Alexandre Blou achève à Évreux la seconde partie de sa poésie l’Italie et son indépendance.
Vers le 6 janvier 1861
La vague de froid qui s'installe fait chuter la température à -11°C à Évreux et ses faubourgs.
Le 16 janvier 1861
Mort à Évreux de François Médard Brunel, vétéran des guerres de l'Empire, titulaire de la médaille de Sainte-Hélène, pâtre de bêtes à laine puis journalier.
Le 11 février 1861
Le conseil municipal étudie les aménagements possibles de l'impasse de Pannette (future rue de la Banque).
Le 13 février 1861
Naissance au domicile de ses parents situé 4 rue Trianon (actuelle rue Saint-Louis) de Siméon Gadouleau, secrétaire de la chambre régionale d'agriculture de Normandie et chevalier de la Légion d'honneur.
Vers le 26 mars 1861
Mort à Évreux de Gabriel-Raoul Ruault de Beaulieu, descendant d'une vieille famille de l'Évrecin et professeur d’écriture domicilié rue de Pannette.
Le 28 mars 1861
Pour le règlement d’un mémoire commandé par le département, une ordonnance de paiement est présentée au receveur de la ville d’Évreux, sans qu'il ne puisse remarquer qu’il s’agit d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public, mis en place par le sulfureux préfet bonapartiste Eugène Janvier de La Motte.
En avril 1861
Bien que la capacité d’accueil des internes de l’établissement soit de 150 places pour 251 élèves au total, le conseil d’administration du lycée impérial d’Évreux est contraint de transformer deux salles de l’infirmerie en dortoirs.
Le 6 avril 1861
Juge suppléant chargé de l'instruction à Rouen en Seine-Inférieure (Seine-Maritime), Nicolas Louis Henri Thubeuf est nommé juge au tribunal de première instance d'Évreux.
Le 20 avril 1861
Le receveur des domaines préside dans l'allée des Soupirs une vente aux enchères publiques de trois chevaux réformés du 5e escadron de dragons.
Le 26 avril 1861
Mort à Évreux de Jean-Pierre Théodore Patot de Grancourt, employé au greffe du tribunal civil, conducteur des travaux des ponts et chaussées et ingénieur voyer de la ville.
Le 27 avril 1861
Au domicile d'un officier d'Évreux situé 4 rue Trianon (actuelle rue Saint-Louis), le soldat Pierre Coppin, soldat de la 5e compagnie du 2e bataillon du 97e régiment de ligne, se tire une balle dans la tête avec le fusil du propriétaire des lieux.
Le même jour (27.4.1861)
Le général de brigade Charles Édouard Delarue-Caron de Beaumarchais passe en revue les soldats des classes 1859 et 1860 de la caserne Saint-Sauveur qui retrouveront leur foyer trois jours après.
Le 10 mai 1861
Le préfet Eugène Janvier de La Motte ratifie les importants travaux à effectuer sur l'impasse de Pannette (future rue de la Banque).
Le 13 mai 1861
Naissance au hameau de La Madeleine à Évreux de Raphaël François Armand Quérite, officier d'administration de 1re classe à l'état-major particulier du génie de la 2e armée territoriale et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 20 mai 1861
Inhumation à Évreux de Jean Jacques François Chéruel, aide de camp du général Jean-Pierre Gauthier, capitaine aux 120 et 87 régiments d'infanterie de ligne, vétéran des guerre de l'Empire, capitaine de la légion de l'Orne, chevalier de la Légion d'honneur et commandant de la garde nationale d'Évreux.
Le 22 mai 1861
Aspirant répétiteur au lycée d'Évreux depuis environ un an, Jean-Pierre Valentin Alphonse Lair est promu maître répétiteur.
Le 10 juin 1861
Mort en son domicile du faubourg Saint-Léger à Évreux de Justin Désormeaux, natif de la ville, descendant d'une vieille famille de l'Évrecin et fabricant de coutil.
Le 20 juin 1861
Substitut du procureur impérial aux Andelys, Justin Auguste Edmond Hérail est muté auprès du tribunal de première instance d'Évreux.
Le 22 juin 1861
Substitut du procureur impérial auprès du tribunal de première instance d'Évreux, Jean Ernest Chevallier est promu procureur impérial à Bernay.
Le 31 juillet 1861
Mort à Évreux de Jean-François Izarn, député de la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime) de 1837 à 1836.
Mi-septembre 1861
L'État autorise la ville d'Évreux à contracter un emprunt et à mettre en place une imposition extraordinaire.
Le 21 septembre 1861
Un arrêté préfectoral permet l'élargissement d'une portion (actuelle rue Dulong) de l'extrémité orientale du boulevard Saint-Jean (actuelle rue Victor-Hugo).
Le 23 septembre 1861
Ancien fabricant de bas puis président du conseil des prud'hommes d'Évreux, M. Desmarres-Thélot voit sa qualité de courtier de marchandises agréée par le ministère de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics.
Le 4 décembre 1861
Le conseil municipal adopte la proposition de Jules Albert (?) Lemrez, syndic de faillites à Évreux et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure, concernant l'alignement de la rue Traversière.
Le 16 décembre 1861
Le préfet Eugène Janvier de La Motte autorise par arrêté l’organisation d’une régie, pour l’exécution de travaux d’un montant de 5 000 francs sur le chemin allant de Pont-Saint-Pierre à Andé, et nomme à sa direction de François Frédéric Pétronille Perrée, agent voyer de l’arrondissement d’Évreux.
Le 16 décembre 1861
Un mandat de paiement d’un montant de 5 000 francs, correspondant à la régie nouvellement créée pour l’exécution de travaux sur le chemin allant de Pont-Saint-Pierre à Andé, est présenté au receveur général d’Évreux, qui ne se doute toujours pas qu’il s’agit d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public, mis en place par Eugène Janvier de La Motte, sulfureux préfet bonapartiste.
Le 23 décembre 1861
Ce lundi est le dernier jour de candidature pour les prestataires intéressés par l'enlèvement des dépôts de fumier de la caserne Saint-Sauveur.
Le 31 décembre 1861
Ce sont précisément 46 personnes qui auront été jugées en 1861 par la cour d'assises de l'Eure siégeant à Évreux.
1862
En 1862
La cathédrale Notre-Dame d'Évreux et la tour de l'Horloge font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.
La même année (1862)
Associé depuis quatre ans à Louis-Gustave Duhamel, le maître verrier Jean-Gabriel Marette installe son atelier au 1 place de Saint-Taurin, à la place actuelle du presbytère.
La même année (1862)
Datant de la seconde moitié du XVIe siècle, les verrous, serrures et heurtoirs des portes de la chapelle du Trésor de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux font l'objet d'un classement au titre patrimonial.
La même année (1862)
La nouvelle route de Conches est ouverte.
La même année (1862)
Vice-amiral et membre du conseil général de l'Eure, Camille Clément de La Roncière-Le Noury est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à Gustave Rouland, ministre de l'Instruction publique et des Cultes.
La même année (1862)
Naissance à Évreux de Rosalie Vildier, miraculée de Lourdes, déclarée sainte en 1908 par le Vatican sous le nom de « Sainte-Béatrix d'Évreux ».
Le 26 janvier 1862
Bien que le mémoire justifiant les 5 000 francs de budget pour le terrassement du chemin allant de Pont-Saint-Pierre à Andé soit signé par l’aéronaute parisien Jules Godard, et non par le régisseur François Frédéric Pétronille Perrée comme l'exige la règlementation, le trésorier général d’Évreux paye de bonne foi la somme convenue. Il ne se doute pas encore qu’il s’agit d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public mis en place par Eugène Janvier de La Motte, sulfureux préfet bonapartiste.
Le 1er mars 1862
Naissance à Évreux d'Eugène Marie Maurice Bardel, fondateur de la librairie-papeterie de la rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.
Le 8 mars 1862
Juge d'instruction à Pont-Audemer, Nicolas André Huet est nommé juge au tribunal de première instance d'Évreux.
Le même jour (8.3.1862)
Juge suppléant à Évreux depuis juin 1859, Charles Augustin Molle est nommé juge d'instruction auprès du tribunal de première instance de Pont-Audemer.
Le 10 mars 1862
Se présentant comme régisseur comptable, M. Letellier, agent voyer, se fait remettre la somme de 6 200 francs par le trésorier général d’Évreux pour des travaux de voirie jamais exécutés, sans que ce dernier ne se doute un instant qu’il s’agit depuis plusieurs mois d’une manoeuvre participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public, mis en place par Eugène Janvier de La Motte, sulfureux préfet bonapartiste.
Le 16 mars 1862
Le théâtre d'Évreux donnent trois représentations en soirée : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils, La poudre aux yeux d'Eugène Labiche et Édouard Martin puis Un bal du grand monde de MM. Varin et Desvergers en clôture.
En avril 1862
Bien que la capacité d’accueil de l’établissement soit initialement prévue pour 150 internes, le lycée impérial d’Évreux compte 216 pensionnaires, 61 externes et 15 demi-pensionnaires.
Le 9 avril 1862
Naissance à Évreux de Robert Sorel, docteur en médecine, chirurgien et collaborateur du journal Le Libre-échange.
Le 21 avril 1862
Naissance au domicile de ses parents situé rue de la Petite-Cité de Maurice Édouard Gervais, attaché au cabinet du préfet de l'Eure, secrétaire général de la Drôme, secrétaire général du Cher, sous-préfet en Charente-Inférieure (actuelle Charente-Maritime), préfet des Ardennes, préfet de la Lozère, directeur au ministère des Travaux publics et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 3 mai 1862
Mort de Joseph Romain Wampers, natif d'Évreux, sous-lieutenant au 19e régiment de chasseurs à cheval, capitaine au 4e régiment de chasseurs d'Afrique et titulaire de la Légion d'honneur.
Le 28 mai 1862
La direction générale des forêts procède à Évreux à l'adjudication en 28 lots des forêts de Bizy et de Vernon.
Le 30 mai 1862
Naissance à Évreux de Léon-Charles Tyssandier, professeur d'université, magistrat, président du tribunal civil d'Évreux, conseiller à la cour d'appel de Rennes et poète.
Le 12 juin 1862
Le sulfureux préfet Eugène Janvier de La Motte nomme de nouveau l’agent voyer François Frédéric Pétronille Perrée comme régisseur de travaux sur le chemin n°18 et pour lesquels la somme de 3 000 francs est allouée. Il s’agit d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public mis en place par le haut-fonctionnaire de sensibilité bonapartiste.
Le 18 juin 1862
Docteur en médecine installé à Évreux depuis 1846 et médecin en chef de l'hôpital, Louis François Désiré Bidault est chargé par l'autorité judiciaire de procéder à l'autopsie de la petite Marie Ballois, assassinée à Gouville (actuel Mesnils-sur-Iton).
Le 20 juin 1862
Délivrée au nom de l’agent voyer François Frédéric Pétronille Perrée, régisseur des travaux du chemin n°18 par le sulfureux préfet Eugène Janvier de La Motte, une première tranche de 2 000 francs sur les 3 000 francs alloués est décaissée par le trésorier général d’Évreux, sans que ce dernier ne comprenne qu'il s’agit d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public, mis en place par le sulfureux haut-fonctionnaire lui-même.
Le 26 juin 1862
Accusé du meurtre de la petite Marie Ballois à Gouville (actuel Mesnils-sur-Iton), le jeune Mazier, âgé de 14 ans, est interrogé à la prison d'Évreux par le procureur impérial et le juge d'instruction.
Le 28 juin 1862
Marie Charles Dieudonné Touquet est ordonné prêtre à Évreux. Il sera par la suite vicaire à Épaignes et à Saint-Germain-la-Campagne, puis curé de Corneuil (actuel Chambois) jusqu'à sa mort en 1873.
Le 1er septembre 1862
Chef d'escadron à la retraite, M. Letellier fait un testament par lequel il lègue tous ses biens à la ville.
Vers le 3 septembre 1862
Mort incertaine à Évreux d'Auguste de L'Espinasse, officier du 6e régiment de cuirassiers sous l'Empire, garde du corps de Louis XVIII à Gand et démissionnaire pendant la révolution de juillet 1830.
Le 14 septembre 1862
Victimes d'un accident de carriole du côté de La Poterie, M. Amiot, journalier, et ses deux petites-filles sont conduits de toute urgence à l'hôpital.
En octobre 1862
Dans « Les musées inconnus », article de la revue artistique et culturelle Le Conseiller des artistes, Amaury-Louis Boué de Villiers délaisse le musée municipal d’Évreux et prend pour cible la galerie d'exposition d'Adrien (?) Le Doulx de Bacquepuis :
Eh quoi ! Va-t-on s’écrier, une galerie à Évreux, dans cette petite ville maussade dont chaque pavé mal équarri donne le frisson morbide, dans cette cité phtisique surnommé par antiphrase d’un nom que nous ne voulons point rappeler (...)
Le 2 octobre 1862
La ville d'Évreux est mentionnée dans « Les Enfants du siècle », feuilleton paraissant dans les pages du quotidien Le Temps :
(...) il n'y a pas jusqu'à la ville d'Évreux, qui ne préfère garder son argent pour habiller sa garde nationale, plutôt que de me fondre la grande statue qu'elle avait commandée à Foyatier.
Le 18 octobre 1862
Délivrée au nom de l’agent voyer François Frédéric Pétronille Perrée, régisseur des travaux du chemin n°18, par le sulfureux préfet Eugène Janvier de La Motte, une seconde tranche de 2 000 francs sur les 3 000 francs alloués est décaissée par le trésorier général d’Évreux, qui ne réalisé par qu’il s’agit depuis plusieurs mois d’une manoeuvre frauduleuse participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public mis en place par le haut-fonctionnaire lui-même.
Le 20 octobre 1862
Abusant d’un blanc-seing frauduleusement acquis par M. Parisie, terrassier à Gravigny, l'agent voyer François Alexandre Désiré Boulanger présente au trésorier général d’Évreux un mémoire justifiant les 2 000 francs de salaire que représentent les travaux, jamais réalisés, du chemin allant d’Évreux à Garennes. Il s’agit encore d’une manoeuvre participant à un important système de corruption et de détournement d’argent public, mis en place par le sulfureux préfet bonapartiste Eugène Janvier de La Motte.
Le 4 novembre 1862
Sous-inspecteur des postes à Évreux, M. Poinsot est muté à Troyes dans l’Aube en remplacement de M. Bérault.
Le 24 novembre 1862
Directeur non comptable à Morlaix dans le Finistère, M. Darroussin est nommé directeur-comptable des postes à Évreux en remplacement de M. Dorlan, muté à Nancy dans la Meurthe (actuelle Meurthe-et-Moselle).
Le même jour (24.11.1862)
Sous-inspecteur des postes à Évreux, M. Déricault est nommé chef de brigade sur la ligne de Lyon.
Fin novembre 1862
Brièvement évadés, trois membres d'une bande d'adolescents voleurs sont arrêtés puis conduits une nouvelle fois devant le procureur impérial d'Évreux.
Le 16 décembre 1862
La ville d'Évreux est mentionnée dans le onzième chapitre des « Anges de Paris », feuilleton de Clémence Robert paraissant dans le Siècle illustré :
Ah ! Précisément, dit Mme de Miroville en désignant un des jeunes gens, voici monsieur Adolphe qui arrive d'Évreux en Normandie.
Le 31 décembre 1862
Ce sont précisément 66 personnes qui auront été jugées en 1862 par la cour d'assises de l'Eure siégeant à Évreux.