Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...
Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1857
En 1857
Le préfet Eugène Janvier de La Motte est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède au député bonapartiste Frédéric Joseph Barthélémy de Lagrange.
La même année (1857)
Quatre pierres constituant un ouvrage d'époque mérovingienne sont mises au jour lors du déblaiement de la cour de l'évêché.
Le 23 janvier 1857
Le détachement d'artillerie installé dans l'ancien couvent des Ursulines met en vente 85 chevaux réformés.
Le 14 février 1857
Substitut du procureur impérial à Évreux depuis août 1855, Prosper Marye est promu procureur aux Andelys.
Le même jour (14.2.1857)
Substitut du procureur impérial aux Andelys, Léon Désiré Loiseau est muté à Évreux.
Fin février 1857
Le détachement d'artillerie installé dans l'ancien couvent des Ursulines étant muté à La Fère, dans l'Aisne, un punch de départ est offert à ses officiers par le Cercle de l'Union. C'est un équipage du train des équipages militaires regroupant 220 montures qui leur succèdera.
Le 9 mars 1857
Propriétaire des usines de cuivre de Navarre, André Germain Bouillant-Dupont obtient l'autorisation de combler l'ancien canal de flottage.
Le 31 mars 1857
Alors que le 3e bataillon du 22e régiment d'infanterie de ligne est à l'exercice à la caserne Saint-Sauveur, le sergent-major Claire Bonnaventure Gouniot se suicide dans sa chambre d'une balle dans la tête, effrayé par l'idée de passer devant le conseil de guerre pour des dettes de jeu.
Fin avril 1857
L'adjudication de la fourniture de fourrages de la caserne Saint-Sauveur s'élève par quintal à 4,97 francs la paille, 9,25 à 9,29 francs la luzerne, 10,97 à 11,17 francs le foin, et 20,17 francs l'avoine.
Le 4 mai 1857
Le grand concours régional d'Évreux, avec animaux reproducteurs, produits et instruments agricoles, se déroule sur quatre jours au pré du Bel-Ébat.
Le 5 mai 1857
Le préfet Eugène Janvier de La Motte, le maire Amédée Deschamps et d'autres personnalités participent à une séance de travail à l'amphithéâtre du jardin des plantes, dans le cadre du grand concours régional agricole qui se tient au pré du Bel-Ébat.
Le 6 juin 1857
Natif d'Évreux et juge d'instruction au tribunal de première instance mai 1849, Adolphe Éloi Duverger est promu vice-président.
Le 24 juin 1857
Ancien contrôleur des contributions directes d'Évreux, interné pour aliénation mentale, puis retourné dans sa famille rue Saint-Léger, M. A. est pris d'un accès de folie et frappe très violemment sa mère et la domestique à coups de couperet. Confronté à la résistance de son père, il prend la fuite vers Gravigny puis Normanville, et retournera au domicile familial le lendemain.
Le 25 juin 1857
Au lendemain de la très violente agression à coups de couperet sur sa mère et la domestique de la famille, M. A. retourne paisiblement au domicile familial où il est arrêté sans résistance.
Le 1er juillet 1857
Composé de 21 officiers, de 346 sous-officiers et hommes du rang, et de 278 chevaux, trois escadrons du 8e régiment de chasseurs à cheval du lieutenant-colonel de Juillac s'installe à l'ancien couvent des Ursulines où se trouvaient deux batteries d'un détachement d'artillerie jusqu'à la fin du mois de février.
Le 2 juillet 1857
Juge suppléant au tribunal de première instance d'Évreux depuis juin 1853, Louis-Antoine d'Imbleval est nommé juge suppléant à l'instruction.
Le 20 juillet 1857
Réuni à la préfecture, le conseil d'arrondissement d'Évreux fait savoir aux agriculteurs de l'Évrecin la nécessité d'améliorer et garantir la production d'avoine, foin, luzerne et paille, pour les besoins des régiments en garnison à Saint-Sauveur et aux Ursulines.
Le 30 juillet 1857
Commandant de la 2e région militaire, le général de division Charles Gabriel César Gudin assiste au pré du Bel-Ébat aux exercices des trois escadrons du 8e régiment de chasseurs à cheval installés aux Ursulines depuis le premier jour de juillet.
Le 12 août 1857
Le maire Pierre Amédée Deschamps fait savoir aux vétérans ébroïciens des guerres de la Révolution et de l'Empire qu'ils devront se faire enregistrer avant le 30 du mois pour se voir remettre ultérieurement la médaille de Saint-Hélène.
Le 30 août 1857
Ce dimanche est le dernier jour aux vétérans ébroïciens des guerres de la Révolution et de l'Empire pour se faire enregistrer en mairie afin se voir remettre ultérieurement la médaille de Saint-Hélène.
Le 4 septembre 1857
Le général de division Joseph Vinoy, vétéran de la guerre de Crimée, procède à l'inspection du bataillon du 11e régiment d'infanterie de ligne, provisoirement installé à Évreux.
Le 15 septembre 1857
Naissance à Évreux d'Henri Auguste Omont, conservateur à la Bibliothèque nationale, philologue, historien helléniste, membre de l'Institut de France, président du comité de l'école des Chartes, président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure et commandeur de la légion d'honneur.
Le 14 octobre 1857
Autorisé en septembre 1854 par le décret de Napoléon III, la première pierre du lycée impérial d’Évreux est posée.
Le 3 novembre 1857
La ville d'Évreux est mentionnée dans « Courrier du palais », feuilleton publié par le quotidien national La Presse :
Les aubergistes d'Évreux se frottent les mains et fourbissent leurs batteries, car ces braves gens n'entrevoient les procès qu'à la façon dont le cabaretier de Charlet entrevoit les duels : Plumez des canards !
Le 28 novembre 1857
Mort d'Alexandre Del'homme (ou Delhomme), juge au tribunal civil d'Évreux, membre du conseil général de l'Eure, membre de l'Association normande et de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, conseiller municipal d'Évreux et légateur.
Le 30 novembre 1857
La ville d'Évreux est mentionnée dans « Courrier du palais », feuilleton publié par le quotidien national La Presse :
Il nous quitte au moment où l'admiration publique lui avait donné rendez-vous aux assises d'Évreux. Qu'est-ce que le procès Jeufosse, maintenant ?
Le 11 décembre 1857
Un syndicat des riverains de l'Iton est créé en vertu du décret du 1er décembre 1852.
Le 20 décembre 1857
Le jury d'expropriation de l'arrondissement d'Évreux omet de prêter serment avant la signature d'un acte, et compromet les biens de M. Briet qui portera l'affaire jusqu'à la Cour de cassation.
Le 30 décembre 1857
Juge suppléant au tribunal de première instance d'Évreux depuis janvier 1847, Jean-Jacques Roussel est nommé juge titulaire.
Le 31 décembre 1857
Ce sont précisément 84 personnes qui auront été jugées en 1857 par la cour d'assises de l'Eure, siégeant à Évreux.
1858
En 1858
Député de l'Eure depuis 1852 et maire de Vernon depuis 1854, Louis-Napoléon Suchet est élu une seconde fois président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède à l'influent préfet Eugène Janvier de La Motte.
La même année (1858)
Le maître verrier Jean-Gabriel Marette s'associe avec Louis-Gustave Duhamel, artiste passé par l'école des Beaux-Arts de Rouen et l'atelier Bemard, et cofondent l'atelier Duhamel-Marette au 2 place Saint-Taurin.
La même année (1858)
Parmi la série de dessins sur papier vélin réalisée par le peintre et lithographe François Adolphe Maugendre, sur commande de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, figure une vue d'Évreux depuis les hauteurs du côté sud de la ville qui compte alors environ 15 000 habitants.
Le 17 janvier 1858
Suite à l'attentat échoué de Felice Orsini contre Louis-Napoléon Bonaparte, un Te Deum célébré par l'évêque Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux rassemble de nombreuses autorités civiles et militaires.
En février 1858
Les riverains de la rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) et des rues voisines demandent au conseil municipal la démolition des bâtiments de la halle aux grains.
Le 8 février 1858
Cent hommes du 11e régiment d'infanterie de ligne encadrent l'échafaud installé sur la route de Caen (actuelle avenue du Maréchal-Foche) pour l'exécution de Louis Béquet, cultivateur andelysien condamné à mort pour parricide. Respectivement commissaire et agent de police, Jean Rémi Richard et Paul Adrien Vavasseur feront la déclaration de décès à l'état civil d'Évreux.
Le 15 février 1858
Cuisinière d'un notaire d'Évreux et domiciliée rue de la Petite-Cité, Aglaé Bloquet est sauvée de la noyade par MM. Gasner et Lacaille, respectivement cavalier et chasseur au 8e régiment de chasseurs à cheval, alors qu'elle était emportée par le courant après avoir accouché dans un bras de l'Iton. Le nouveau-né sera retrouvé sans vie.
Le 20 février 1858
Évêque d'Évreux depuis 1854, Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose est nommé à Rouen en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).
Le 25 février 1858
Cofondateur de la Société éduenne des lettres, sciences et arts, prêtre de tendance gallicane, archéologue et historien, Jean-Sébastien Adolphe Devoucoux est nommé évêque d'Évreux et succède à Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose.
Le 18 mars 1858
Successeur d'Henri-Marie-Gaston Boisnormand de Bonnechose qui a été nommé archevêque de Rouen, Jean-Sébastien Devoucoux est sacré évêque d'Évreux.
Le 9 avril 1858
La Cour de cassation casse un jugement rendu en appel par la cour impériale de Rouen, deux ans auparavant, et donne définitivement raison à la caisse d'escompte d'Évreux qui s'opposait à Élise-Léonie Halavant sur un dossier de donation.
Le 16 avril 1858
Une pétition dénonçant les nombreuses fuites du canal forcé des usines de Navarre est portée à l'hôtel de ville.
Le 23 avril 1858
Les montures d'un fourgon à fourrage du 8e régiment de chasseurs à cheval s'emballe dans la rue aux Juifs (actuelle rue des Lombards) et projette les deux cavaliers à terre, dont l'un se blesse assez sérieusement à la tête et au poignet. Il sera soigné par le pharmacien Hérouard.
Le 26 avril 1858
La ville d'Évreux est mentionnée dans « Courrier du palais », feuilleton publié par le quotidien national La Presse :
Vous remarquez sans doute, en passant, que cette année, Évreux est la ville privilégiée de l'éloquence.
Le 28 avril 1858
Sur la requête de M. Dejean, la Cour de cassation infirme un jugement rendu en décembre 1857 par le jury d'expropriation de l'arrondissement d'Évreux qui avait oublié de prêter serment en début d'audience.
Le 4 août 1858
Se rendant à Cherbourg dans la Manche, le cortège ferroviaire de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice Eugénie fait un arrêt à 12 heures 35 en gare d'Évreux, où l'accueillent de nombreuses personnalités comme le général de division Charles Gabriel César, le préfet Eugène Janvier de La Motte ou le maire Pierre Amédée Deschamps.
Vers le 15 août 1858
Un violent orage éclate au-dessus de la ville d'Évreux.
Le 23 août 1858
Procureur de la République à Évreux depuis novembre 1850, Charles Raymond Legentil est nommé conseiller à la cour d'appel de Rouen en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime). Il sera déchu de son siège et exclu de la magistrature en 1871, avant d'y être réintégré.
Le même jour (23.8.1858)
Substitut à Rouen en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Louis Boivin-Champeaux est promu procureur impérial à Évreux et retrouve l'administration judiciaire ébroïcienne qu'il avait déjà fréquentée de 1849 à 1852.
Le 26 août 1858
Le conseil général du département de l'Eure débloque la somme de 2 850 francs pour faire l'acquisition de titres et manuscrits importants du patrimoine local, parmi lesquels les comptes de la vicomté d'Évreux datant de 1543, le rôle des taxes imposées en 1562 à la noblesse du bailliage d'Évreux, ainsi que L'Histoire d'Évreux de Jacques Le Batelier d'Aviron, magistrat et historien du tournant du XVIIe siècle.
Le 31 août 1858
Ancien clerc principal à Paris, J. Sorel est nommé notaire à Évreux en remplacement de M. Langlois, démissionnaire.
Le 2 septembre 1858
Naissance au domicile familiale de la rue de l'Horloge d'Armand Eugène Bénêt, archiviste paléographe à Mâcon en Saône-et-Loire puis à Caen dans le Calvados, collectionneur d'ouvrages et écrivain.
Le 1er octobre 1858Substitut du procureur impérial à Évreux depuis janvier 1856, Pierre Gustave Lizot est muté à Rouen en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).
Le même jour (1.10.1858)
Substitut du procureur impérial à Bernay, Jean Ernest Chevallier est muté auprès du tribunal d'Évreux.
Le 4 octobre 1858
Le conducteur de l'estafette d'Évreux à Saint-Pierre-du-Vauvray se fait dérober dans la nuit des sacoches contenant 50 000 francs en billets, alors qu'il s'était brièvement absenté pour récupérer changer de monture.
Le 22 novembre 1858
Le conseil municipal adopte l'acquisition d'une partie des jardins de l'hostellerie du Grand Cerf, pour prolonger la rue du Meilet jusqu'au moulin de la Planche.
Le 31 décembre 1858
Ce sont précisément 71 personnes auront été jugées en 1858 par la cour d'assises de l'Eure siégeant à Évreux.
Le même jour (31.12.1858)
Le collège d'Évreux compte 186 élèves, parmi lesquels 113 suivent des études classiques. On compte par ailleurs 80 pensionnaires et 20 demi-pensionnaires.
1859
En 1859
Condamné à mort pour meurtre, M. Clacquesin est guillotiné sur une place publique d'Évreux.
La même année (1859)
Le fromage ordinaire de Pont-l'Évêque se vend entre 75 centimes et un franc au marché d'Évreux.
La même année (1859)
La durée de la foire séculaire de la Saint-Nicolas est portée à deux jours.
La même année (1859)
L'évêque Jean-Sébastien Devoucoux est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure. Il succède au député Louis-Napoléon Suchet.
La même année (1859)
Le conseil municipal adopte l'érection d'un pont sur le bras de l'Iton traversant la rue de la Taillerie.
La même année (1859)
Le nouveau bâtiment des archives départementales est inauguré.
La même année (1859)
Une chaudière à vapeur de marque Farcot est installée aux usines de Navarre.
Le 12 mars 1859
Ayant confessé être l'auteur d'un important vol commis dans le bureau du facteur-chef de la gare, M. Lecomte, cocher d'omnibus, est auditionné par le procureur impérial d'Évreux puis écroué.
Le 1er avril 1859
Cocher d'omnibus, M. Lecomte est condamné à trois ans d'emprisonnement pour le vol commis en mars dans le bureau du facteur-chef de la gare d'Évreux.
Le 16 avril 1859
Naissance au domicile de son grand-père maternel, l'ancien adjoint au maire Paulin-Pierre Borville, situé place du Parvis Notre-Dame, du magistrat et légateur Joseph-André Dupuis.
Charles Constant Hillemand est nommé avoué à Évreux.
Le 9 juin 1859
Juge suppléant à l'instruction auprès du tribunal de première instance d'Évreux, Louis Antoine d'Imbleval est nommé juge d'instruction à Louviers.
Le 14 juin 1859
Banquier retraité à Évreux, Pierre François Chauvin meurt en son domicile de la place du parvis de Notre-Dame, après un grave accident de voiture à cheval à Caër qui aura également fait de nombreux blessés.
Le même jour (14.6.1859)
Natif de la ville, Charles Augustin Molle est nommé juge suppléant au tribunal de première instance d'Évreux. Il en sera le vice-président en 1869.
Le 13 juillet 1859
Ancien mécanicien ferroviaire, Alexandre Blou achève à Évreux la première partie de sa poésie l’Italie et son indépendance.
Le 15 juillet 1859
Le maire Amédée Deschamps rend un arrêté interdisant à tous de se baigner dans l’Iton sans tenue appropriée, et désigne le seul pré d’Harrouard appartenant à M. Leroux comme lieu de baignade, à raison de dix centimes par personne et par bain.
Le 22 août 1859
Face au nombre croissant d'enfants abandonnés à Évreux, depuis les départements limitrophes, le conseil général de l'Eure étudie la possibilité de supprimer la tour d'abandon d'Évreux, et de la remplacer par un bureau d'admission.
Le 24 août 1859
Le conseil général de l'Eure maintient finalement la tour d'abandon d'Évreux, malgré la hausse significative du nombre d'enfants des départements voisins abandonnés dans le chef-lieu.
Le 1er octobre 1859
Deux ans après la pose symbolique de la première pierre, le lycée impérial d’Évreux ouvre ses portes en ce samedi de rentrée scolaire.
Le 2 octobre 1859
Maquignon parisien en attente de son procès en cour d'assises à Évreux, M. Fontaine parvient à s'échappper en plein jour de la prison de la rue de la Préfecture, et s'enfuit à toute allure du côté de l'église Saint-Taurin.
Le 22 octobre 1859
Juge d'instruction à Louviers, Louis Antoine d'Imbleval retrouve le tribunal de première instance d'Évreux, en remplacement de Jacques Frédéric de Tournemine de La Grange qui fait valoir ses droits à la retraite.
En novembre 1859
Après l'incendie de sa maison, un propriétaire qui avait refusé de céder une partie de son terrain, huit ans auparavant, pour permettre l'élargissement de la rue de la Halle, est désormais contraint de suivre le projet du conseil municipal.
Le 7 novembre 1859
Maire d'Évreux depuis 1852, Pierre Amédée Deschamps est fait officier de l'Instruction publique.
Le 9 novembre 1859
Suite à la suppression ministérielle du troisième bataillon des régiments d'infanterie de ligne, la garnison d'Évreux accueille un bataillon du 28e régiment d'infanterie de ligne, mouture moderne de la 58e légion du Nord.
Le 22 novembre 1859
Prêteur de la somme de 15 000 francs à l'influent préfet de l'Eure, M. Bourguignon, entrepreneur de peinture en bâtiment est remboursé par le haut-fonctionnaire au moyen d'une ordonnance de paiement à présenter au receveur de la ville d'Évreux. Passivement complice d'un important système de corruption et de détournement d’argent public mis en place par Eugène Janvier de La Motte, l’artisan se retrouvera avec d'autres prévenus devant la cour d’assises de la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), treize ans après.
Le 31 décembre 1859
Ce sont précisément 50 personnes qui auront été jugées en 1859 par la cour d'assises de l'Eure, siégeant à Évreux.