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Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1248
En 1248
D'une famille qui semble avoir déjà été en délicatesse avec les autorités ecclésiastiques, Gautier Houpequin refuse de payer à l'abbaye de Saint-Taurin le droit de relief.
La même année (1248)
Domicilié à Gravigny, Chrétien dit « Recucon » fait don d'une pièce de terre à l'hôtel-Dieu d'Évreux.
En juin 1248
Pierre de Guichainville confirme la donation faite jadis par ses aïeux à l'abbaye de Saint-Taurin.
Le même mois (6.1248)
Mathieu de Champellis gage sur la vigne Haguenel le paiement d'une rente destinée à l'abbaye de Saint-Taurin.
En juillet 1248
De la paroisse Saint-Aquilin à Pacy (actuel Pacy-sur-Eure), Jean Néel accorde à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux une rente de 20 sous tournois sur le moulin de Morin.
1249
En 1249
Richard Augros, bourgeois d'Évreux, ne tenant pas compte de la trêve que le bailli royal lui avait imposé dans un litige l'opposant à Guillaume Bigot, frappe du poing ce dernier. Il est condamné à une amende significative dont la moitié semble être reversée à l'abbaye de Saint-Taurin.
La même année (1249)
Pour un montant de 200 livres et 100 sous tournois, le chevalier Raoul de Saint-Luc et sa mère Godeheut vendent au chapitre et à l'évêque d'Évreux Jean II de La Cour d'Aubergenville deux parties de dîme qu'ils possédent sur leur fief.
Le 14 janvier 1249
Un jugement est rendu dans une affaire fiscale opposant l'abbaye de Saint-Taurin à Gautier Houpequin, d'une famille qui semble avoir déjà été en délicatesse avec les autorités ecclésiastiques.
En septembre 1249
Avec l'accord de son épouse Asceline, le bourgeois lovérien Raoul du Planchey vend à l'abbaye de Saint-Taurin un pré, un jardin, un grenier et ses dépendances qu'il possède près du moulin Jourdain, pour la somme de 218 livres et 10 sous tournois.
1250
Vers 1250
L'évêque Jean II de La Cour d'Aubergenville fonde les chapelles des martyrs saint Étienne, saint Laurent et saint Vincent à la cathédrale d'Évreux.
En janvier 1250
Avec l'accord de son épouse Asceline, le bourgeois lovérien Raoul du Planchey fait don à Godefroi de la Rochelle, clerc de sa paroisse, d'un pré situé entre la rivière Eure et un pré appartenant aux moines de l'abbaye Saint-Taurin d'Évreux, moyennant la rente d'une paire de gants d'un montant de trois sous tournois à payer à la fête de la Pentecôte.
En mars 1250
Raoul des Moulins vend pour quatre livres tournois à Guillaume d’Ézy, chanoine d’Évreux, une rente foncière annuelle de dix sous tournois à percevoir sur un fief à Heurgeville (actuel Villiers-en-Désoeuvre).
En avril 1250
Mathieu de Champellis vend une nouvelle portion de la vigne Haguenel à l'abbaye de Saint-Taurin.
Le 9 avril 1250
Pour la modique somme de dix sous tournois, Roger Le Férou vend à l'abbaye de Saint-Taurin une pièce de terre qui touche au chemin royal d'Elbeuf (Wellebuoth) à Pont-de-l'Arche (Pons Archae).
1251
En février 1251
Osmond Taquerel et son épouse vendent pour 20 sous parisis une rente d'un demi-muid de vin à l'abbaye de Saint-Taurin sur la vigne du clos d'Asceline, située à Saint-Marcel-de-Longueville (actuel Saint-Marcel).
Le même mois
Les moines de l'abbaye de Saint-Taurin agrandissent le pré éponyme en faisant l'acquisition de quatre pièces de terre.
En mars 1251
Le bourgeois lovérien Raoul du Planchey donne une grande maison en pierres à l'abbaye de Saint-Taurin.
En octobre 1251
Richard de Ulmis vend à l'abbaye de Saint-Taurin une rente de douze deniers tournois qu'il possède sur une terre à La Haie-le-Comte (Haya Comitis).
Le 4 novembre 1251
Guillaume des Cheminées fait savoir qu'il a vendu à l'abbaye de Saint-Taurin une rente foncière annuelle de 20 sous tournois sur Parville.
1252
En 1252
L’abbé Gislebert de Saint-Martin fait entourer de murs l'enclos de l'abbaye de Saint-Taurin.
La même année (1252)
Il est fait mention de la rue du Homme (future rue aux Bouchers puis actuelle rue Isambart).
En janvier 1252
Refusant de s'acquitter de diverses corvées et redevances exigées par les moines de l'abbaye de Saint-Taurin, Jean Crocon, domicilié au Buisson-Macacre (actuel Buisson-Fallu ?), promet en échange de payer le droit du champart, soit six sous tournois, trois boisseaux de blé ainsi qu'une mine d'avoine de rente.
En avril 1252
Veuve de Barthélémy Alutarius, bourgeois d'Évreux, Agnès vend à l'abbaye de Saint-Taurin des terres situées à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
En juillet 1252
Mathieu Le Meunier et son épouse Albereda vendent à l'abbaye de Saint-Taurin deux rentes de dix sous parisis sur la vigne d'Accline.
En août 1252
Pour la modique somme de 100 sous tournois, Richard Rose et son épouse Éligia cèdent à l'abbaye de Saint-Taurin une bande de terre large de seize pieds située le long du fossé du jardin monacal.
En octobre 1252
Le chevalier Roger de Mareux donne à l'abbaye de Saint-Taurin une pièce de terre située sur son fief.
1253
En 1253
L’abbé Gislebert de Saint-Martin commande pour l'abbaye de Saint-Taurin une série de vitraux, aujourd'hui disparus.
La même année (1253)
Gautier de Varinfroy (Galterus de Valle Reinfridi) est nommé architecte de la reconstruction de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux. Il assure principalement la maîtrise d'ouvrage du chevet et du choeur.
La même année (1253)
Écuyer et seigneur d'Arches, Barthélémy du Plessis vend à l'abbaye de Saint-Taurin les droits qu'il possédent sur des terres à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
En octobre 1253
Lié contractuellement au chapitre de la cathédrale de Meaux, l'architecte Gautier de Varinfroy (Galterus de Valle Reinfridi) s'engage à ne pas s'absenter plus de deux mois du chantier meldois, temps qu'il met à profit pour assurer la maîtrise d'ouvrage du chevet et du choeur de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
1254
En décembre 1254
Mathieu de Champellis vend le reste de la vigne Haguenel à l'abbaye de Saint-Taurin à qui il en avait déjà cédé deux portions.
1255
Le 23 juin 1255
Archevêque de Rouen et membre de l'ordre franciscain, Eudes Rigaud se rend pour un séjour d'inspection de plusieurs jours à l'abbaye de Saint-Taurin qui compte alors 28 moines bénédictins.
Le 4 juillet 1255
Archevêque de Rouen et membre de l'ordre franciscain, Eudes Rigaud quitte l'abbaye de Saint-Taurin où il était arrivé le 23 juin.
Le 25 décembre 1255
Mort de Gislebert de Saint-Martin, abbé de Saint-Taurin d'Évreux et commanditaire de la châsse en or contenant les reliques de saint Taurin, missionnaire évangélisateur de l'Évrecin au tournant du Ve siècle.
Vers le même jour (25.12.1255)
Jean II de La Cour d'Aubergenville, évêque d'Évreux, dépose dans des châsses minutieusement travaillées les reliques de saint Taurin et de saint Laud.
Fin décembre 1255
Thomas est nommé abbé de Saint-Taurin d'Évreux et succède à feu Gislebert de Saint-Martin.
1256
En janvier 1256
Mathieu Le Meunier et son épouse Albereda vendent de nouveau à l'abbaye de Saint-Taurin un demi-muid de vin blanc de rente sur la vigne d'Accline.
Le 12 février 1256
Le roi de France Louis IX signe une charte pour le chapitre cathédral d’Évreux.
Le 7 avril 1256
Roger du Puits, bourgeois d'Évreux, fait don ou vend à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux des biens fonciers qu'il possède dans la paroisse Saint-Aquilin.
En juin 1256
Matilde de Beauvoir et son fils Jacques font don ou vendent à l'abbaye de Saint-Taurin des terres ou des droits situés à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
Le 1er juin 1256
Mort de Jean II de La Cour d'Aubergenville, doyen de Saint-Martin de Tours, garde des sceaux de France, conseiller au parlement de Paris et évêque d'Évreux depuis 1244. Il est ensuite inhumé dans la croisée de la nef de la cathédrale.
Après le 1er juin 1256
Ayant la faculté de nommer leur évêque, les chanoines d'Évreux élisent à la fois Raoul de Grosparmy, chanoine de Bayeux, et Raoul d'Aubusson, chanoine d'Évreux. Cette situation inédite ne satisfaisant ni le roi ni le Souverain pontife, le siège épiscopal est finalement laissé vacant pour trois années environ.
Le 6 juin 1256
Après la double nomination inconfortable de deux chanoines à la tête de l'évêché d'Évreux par le chapitre, les membres de ce dernier sollicitent le roi pour trancher.
Le 17 juin 1256
Choisi par le pape Alexandre IV, Raoul de Grosparmy est nommé évêque d'Évreux et succède à Jean II de La Cour d'Aubergenville. Il ne prendra ses fonctions qu'en 1259, laissant l'administration diocésaine au chanoine Jean de Meulan et au trésorier Roger du Val.
En septembre 1256
Raoul du Planchey fait don d'une grande maison en pierres à l'abbaye de Saint-Taurin. En outre, il renonce gracieusement en faveur de la même abbaye à tous les droits que détenait sa belle-mère Técie sur le douaire.
Le même mois (9.1256)
Guillaume de Bosco accorde aux moines de Saint-Taurin une rente de dix sous pour le luminaire de l'abbaye.
En octobre 1256
Le prêtre Roger Boisset cède à l'abbaye de Saint-Taurin des terres ou des droits situés à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
En décembre 1256
l'écuyer Jean Havart vend à l'abbaye de Saint-Taurin une rente de 20 sous parisis ainsi qu'une mesure d'avoine qu'il percevait de Simon de Hauville sur la vigne de Sicile (?).
Le même mois (12.1256)
Bourgeois d'Évreux, Durand du Puits vend à l'abbaye de Saint-Taurin une rente de six deniers tournois qu'il possédait sur une maison de la paroisse Notre-Dame-de-la-Ronde.
1257
En janvier 1257
Le chevalier Michel de Hougierville en Caux et son épouse Théophanie cèdent à l'abbaye de Saint-Taurin des terres ou des droits qu'ils possédent à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
En février 1257
Guillot Morelle et son épouse Isabelle cèdent à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux des biens fonciers situés paroisse Saint-Aquilin, au sud de la ville.
En mars 1257
De la paroisse de Bérengeville (actuelle Arnières-sur-Iton), Durand Rosse vend à l'office d'aumônerie de l'abbaye de Saint-Taurin une rente de douze deniers payables annuellement sur deux terres. Il renonce également à une rente de deux sous et six deniers sur une masure.
En juillet 1257
Roger du Puits, bourgeois d'Évreux, cède à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux des biens fonciers situés paroisse Saint-Aquilin, au sud de la ville.
Le même mois (7.1257)
Le roi de France Louis IX signe deux chartes à l'adresse des religieux d'Évreux : l'une pour le trésorier de la cathédrale et l'autre pour l’abbaye bénédictine de Saint-Taurin.
En septembre 1257
Richard Cros, bourgeois d'Évreux, cède à l'abbaye de Saint-Taurin une rente dont il avait possession.
En octobre 1257
Richard et son épouse Haysia cèdent à l'abbaye de Saint-Taurin des terres à bail qu'ils possèdent autour du chemin de Pannette (actuelle rue de Pannette).
1258
En 1258
Il est fait mention d'une incertaine rue dite « Hugues le Tuilier » (future rue de la Taillerie).
Le 11 février 1258
Geoffroy Chastris de Luhéré vend à l'abbaye de Saint-Taurin une rente de cinq sous tournois à percevoir sur l'ensemble de son héritage.
Le 2 mai 1258
Trois ans après un premier séjour, le franciscain Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, se rend une nouvelle fois à l'abbaye de Saint-Taurin qui compte désormais 20 moines, plusieurs étant décédés depuis l'été 1255.
En octobre 1258
Albereda dite « la Brasseresse » et l'abbaye de Saint-Taurin s'accordent sur une transaction concernant des terres à bail situées autour du chemin de Pannette (actuelle rue de Pannette).
Le 19 octobre 1258
Chanoine de Bayeux, doyen de Saint-Martin de Tours puis garde des sceaux de France, Raoul de Grosparmy est sacré évêque d'Évreux en l'abbaye de Saint-Taurin.
En décembre 1258
Comme Albereda dite « la Brasseresse », Simon Le Tourneur et son épouse Matilde s'accordent avec l'abbaye bénédictine de Saint-Taurin sur une transaction concernant des terres à bail situées autour du chemin de Pannette (actuelle rue de Pannette).
1259
En février 1259
L'écuyer Guillaume Louvet accorde aux chanoines d’Évreux une rente de 500 sous tournois sur un moulin à Fontaine-la-Louvet (Fontes la loveit). Cet accord lui permettant de s'acquitter de la dette dont feu son frère Arnoult fut jadis redevable auprès du chapitre.
Le 19 octobre 1259
Le roi de France Louis IX visite une seconde fois la cité d'Évreux et se rend à l’abbaye de Saint-Taurin pour le sacre de Raoul de Grosparmy, chanoine de Bayeux, trésorier de Saint-Frambourg de Senlis, gardien de Saint-Fursy de Péronne, doyen de Saint-Martin de Tours, garde des sceaux de France et désormais évêque d'Évreux.
Le 4 décembre 1259
La ratification du traité de Paris, signé l'année précédente entre les souverains français et anglais, met fin illusoirement au conflit entre les Capétiens et les Plantagenêt et la couronne d'Angleterre renonce définitivement à ses prétentions sur la Normandie. La ville d'Évreux retournera en effet aux Anglais de 1418 à 1441.