Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...
Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1224
En 1224
Clerc à Vernon, Raoul de Tuit fait don à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux d'une rente d'un demi-muid de vin blanc que lui doit Guillaume Louvel, et d'un demi-muid de vin rouge que lui doit Guillaume du Fresney.
1225
Vers 1225
Des travaux d'aménagement donnent un style gothique rayonnant au triforium de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
Juillet 1225
Le chevalier Robert de Mousseaux (de Moncellis) fait don au chapitre cathédral d'Évreux de plusieurs terres qu'il possède sur son fief.
1226
En 1226
En mémoire de son frère Simon enterré à l'abbaye de Saint-Taurin, le chevalier Guillaume de La Ferté accorde à l'aumônier une rente de deux setiers de grain ordinaire, payable le jour de Noël.
La même année (1226)
Le chevalier Foulque de Marcilly fait don de rentes à l'abbaye de Saint-Taurin pour racheter le droit d'usage que cette dernière possède dans la forêt de Marcilly.
En février 1226
Pour la modique somme de 110 sous tournois, Mathilde de Mara vend à l'abbaye de Saint-Taurin la terre qu'elle possédait en la paroisse Notre-Dame à Caudebec.
Le 14 février 1226
Curé de la paroisse Notre-Dame à Caudebec, le père Laurent fait don au prieur de l'abbaye de Saint-Taurin d'un jardin et d'une maison d'une redevance de cinq deniers.
1227
En 1227
Le chevalier Pierre de Marcilly attribue des rentes à l'abbaye de Saint-Taurin pour racheter le droit d'usage que cette dernière possède sur la forêt de Marcilly.
La même année (1227)
Il est fait mention du chemin de « Peneta » (actuelle rue de Pannette).
1228
En 1228
Des tensions apparaissent entre l'abbaye de Saint-Taurin et Raoul Mauvoisin, seigneur de Saint-André, au sujet des dîmes novales du parc que ce dernier possède et fait mettre en culture.
1229
En mars 1229
L'évêque d'Évreux Richard de Saint-Léger confirme une donation faite à l'abbaye de la Noë par un certain Legarde et ses soeurs sur les droits de dîme qu'ils possédaient sur le fief de Prey.
1230
Vers 1230
Moïse dit « d'Évreux » et son frère Samuel sont deux célèbres tossaphistes de la Cité-Jolie.
Vers la même année (1230)
Robert d'Aviron apparaît comme doyen du chapitre cathédral d'Évreux.
En 1230
Pour faire célébrer son anniversaire, le chevalier Raoul Chanu accorde 30 arpents de terre et la moitié de son hébergement à l'abbaye de Saint-Taurin.
La même année (1230)
Grégoire de L'Aigle apparaît comme prévôt et vicomte d'Évreux. Son blasonnement est : De gueules, à l'aigle éployée d'argent.
1231
En 1231
Roi de France depuis 1226, le très jeune Louis IX se rendrait à Évreux.
La même année (1231)
Raoul Mauvoisin, seigneur de Saint-André en conflit depuis 1228 avec l'abbaye de Saint-Taurin au sujet des dîmes novales du parc qu'il fait mettre en culture, obtient gain de cause, à l'exception de la dîme établie sur le blé et les légumes.
En mars 1231
Le chevalier G. des Minières accorde à l'abbaye de Saint-Taurin une rente de quatre setiers de blé sur son moulin des Febvres, pour que les moines bénédictins puissent acheter des livres. En contrepartie, ils reverseront la dîme qu'ils perçoivent sur le moulin de Verrières.
1232
En 1232
En présence de Gautier de Prey, le chevalier et seigneur de Guichainville, Richard de Tornebusc (ou Tournelic), accorde aux lépreux de la ville d'Évreux un tènement de trois acres de terre situé au lieu-dit « la Pierre du Diable ».
La même année (1232)
Frère du chevalier Guillaume Bordel, Robert Bordel apparaît comme chanoine d'Évreux.
En février 1232
Le prêtre Nicolas de Condé fait don ou vend à l'abbaye de Saint-Taurin d'Évreux des biens fonciers situés paroisse de Saint-Aquilin.
En juin 1232
Chanoine d'Évreux, Guillaume Poulet abandonne la ferme perpétuelle de la dîme de Grossoeuvre qu'il tenait de l'abbaye de Saint-Taurin, moyennant une rente de 20 livres parisis payable à vie, à laquelle peuvent s'ajouter 10 sous parisis de pénalités de retard.
1233
En 1233
Le chevalier Gohier d'Aulnay accorde des rentes à l'abbaye de Saint-Taurin pour racheter le droit d'usage que cette dernière possède sur la forêt de Marcilly.
1235
En 1235
Renaud de Triecot occupe peut-être la charge de bailli, représentant à Évreux de l’autorité royale sur des questions d’ordre administratif, fiscal et criminel.
En janvier 1235
Geoffroi Auboure vend à l'abbaye de Saint-Taurin des terres dont il est propriétaire à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
Le 21 octobre 1235
D'une famille connue pour être en délicatesse avec les autorités religieuses, Renaud Houpequin fait l'objet d'une enquête après son refus de payer à l'abbaye de Saint-Taurin une redevance de dix sous qu'il doit sur son fief, comme le stipule une charte ancestrale.
1236
En 1236
Thibaud de Bordeaux apparaît comme chanoine d'Évreux.
Le 4 avril 1236
Mort de Richard de Saint-Léger, abbé du Bec, justicier du Bec et évêque d'Évreux depuis 1223. Son corps est transporté à l'abbaye de Saint-Taurin auprès de qui 20 sous ont été payés pour faire installer le luminaire funèbre.
Le 1er juin 1236
Intentant un procès aux moines de l'abbaye de Saint-Taurin, Guillaume de Bois-Renard et son épouse renoncent finalement à certains droits qu'ils exigeaient des religieux.
En septembre 1236
Chanoine, archidiacre de la ville, et parent de ses prédécesseurs Guérin et Raoul, Raoul II de Cierrey est élu évêque d'Évreux par voie de scrutin.
1237
En 1237
Les moines de Saint-Taurin cèdent une maison, un clos et une pièce de terre à Guillaume Bain et les siens, en échange d'une maison située contre la porte de l'abbaye.
En février 1237
L'abbaye de Saint-Taurin achète à Parville une terre et une rente foncière à Hugo de Anla et son épouse Alice (Aeliz).
En mars 1237
Par souci d'économie, les moines de l'abbaye de Saint-Taurin payent eux-mêmes les luminaires nécessaires à la cérémonie mortuaire pour l'âme de Richard d'Ivry, ce qu'ils avaient déjà fait l'année précédente pour l'évêque Richard de Saint-Léger.
En juillet 1237
Moyennant une rente de quatre muids de froment, l'évêque d'Évreux Raoul II de Cierrey loue à l'abbaye de Saint-Taurin sa métairie du Valesme, celle de Pannette et son manoir de La Rochette.
En août 1237
Simon de Hauville et son épouse Alice La Roulée font don de la vigne, dite « Sizirote » ainsi que d'autres terres et rentes aux moines de l'abbaye de Saint-Taurin.
En septembre 1237
La maison du bourgeois Robert Jherusalemer est occupée par Anquetil (Alutarius) qui paye une rente de trois sous ainsi qu'un chapon à l'abbaye de Saint-Taurin.
En décembre 1237
Veuve du chevalier Roger de Bosco, Isabelle institue un anniversaire pour son défunt mari et son frère, moyennant une rente de 40 sous à l'abbaye de Saint-Taurin.
1238
En 1238
L'abbaye de Saint-Taurin récupère tous les biens que lui avait dérobés Roger du Four, laïc (?) de cette même abbaye qui avait été ensuite condamné puis pendu.
Le 8 avril 1238
Moyennant un sentier de blé, Guillaume de Garencières renonce à poursuivre l'abbaye de Saint-Taurin dans un conflit l'opposant sur la paroisse de Morsent.
En octobre 1238
Veuve de Guillebert Repernel, Basilia cède des terres dont elle a la possession à l'abbaye de Saint-Taurin.
En novembre 1238
L'écrivain Roer et son épouse Albereda cèdent des terres dont ils ont la possession à l'abbaye de Saint-Taurin.
1239
En 1239
L'évêque d'Évreux Raoul II de Cierrey renonce à exiger des moines de Louviers une rente annuelle de quatre livres tournois sur le manoir de leur ville.
La même année (1239)
La rédaction à trois mains du cartulaire de la maladrerie Saint-Nicolas d'Évreux (sur la commune actuelle de Gravigny) est commencée.
En janvier 1239
Avec l'accord de Pierre du Bois de La Queue, Barthélémy Le Chevalier fait don à l'abbaye de Saint-Taurin de cinq arpents de terre qu'il tenait de ce premier à Quessigny (actuelle La Baronnie).
En février 1239
Pour un montant de 45 sous tournois, Raoul Savinne et son épouse Emmeline vendent à Gilbert Le Chavenacier trois vergées de terre situées paroisse Saint-Léger d’Évreux, lesquelles génèrent une modeste rente foncière annuelle de deux sous.
En mai 1239
Jean Le Fèvre et son épouse Mathilde vendent à l'abbaye de Saint-Taurin des terres qu'ils possédaient à La Sôgne (actuelle Thomer-la-Sôgne).
En juin 1239
Les moines de l'abbaye Saint-Taurin cèdent une vigne en fief à Mathieu Foucart et Simon Courtin, moyennant une rente de 16 (ou 46) sous parisis.
1242
En 1242
Il est fait mention du chemin de la Rochette, qui deviendra la rue actuelle du même nom.
1243
Le 18 janvier 1243
Mort de Raoul II de Cierrey, chanoine, archidiacre, doyen puis évêque d'Évreux depuis 1236.
En mai 1243
Garin de Sissey (Garinus de Sisseio) fait don au chapitre cathédral d'une rente annuelle consistant en une paire d'éperons dorés que lui doit chaque année Nicolas Le Poillais.
En septembre 1243
Les moines de l'abbaye de Saint-Taurin achètent à Jean Le Tailleur, pour le prix de 40 sous tournois, un passage leur permettant de se rendre aisément aux vignes qu'ils possèdent entre La Rochette et les coteaux de calcaire.
En octobre 1243
Le chevalier Renaud de Mareux renonce à une rente de 24 pains et 16 gallons de vin que lui doit annuellement l'abbaye de Saint-Taurin à la Pentecôte et à la Saint-Taurin.
Le même mois (10.1243)
Seigneur du Buisson-Fallu, Jean Ignard donne toutes les dîmes de son fief à l'abbaye de Saint-Taurin.
1244
En mars 1244
Renaud Mulet donne ou vend à l'abbaye de Saint-Taurin des terres dont il a la possession.
Le 12 mars 1244
Le clergé ne parvenant à s'accorder sur le choix du nouvel évêque d'Évreux, le pape Innocent IV donne le pouvoir de nomination à Pierre de Colmieu, archevêque de Rouen. Ce dernier désigne le puissant Jean II de La Cour d'Aubergenville, doyen de Saint-Martin de Tours, garde des sceaux de France et bientôt conseiller au parlement de Paris.
En mai 1244
Chevalier et fauconnier du roi, Henri donne une rente à l'abbaye de Saint-Taurin sur la dîme de son fief de Ronceroles (actuelle Roncherolles-sur-le-Vivier ?).
En décembre 1244
Renaud Le Chavetier vend à l'abbaye de Saint-Taurin des terres dont il a la possession.
1245
En 1245
Luc de Villiers occupe peut-être la charge de bailli, représentant à Évreux de l’autorité royale sur des questions d’ordre administratif, fiscal et criminel.
La même année (1245)
Il est fait mention du Pontem siccum (futur Pont-Saint ?).
Le 26 juin 1245
Évêque d'Évreux depuis l'année précédente, Jean II de La Cour d'Aubergenville se rend au concile de Lyon dirigé par le pape Innocent IV et dont l'objectif est la déposition de Frédéric II, empereur des Romains.
1246
En 1246
L'abbé de Fécamp déclarant nulle l'élection de Gislebert de Saint-Martin, influent abbé de Saint-Taurin, le pape choisit plusieurs personnes éminentes dont l'évêque d'Évreux Jean II de La Cour d'Aubergenville pour trouver un consensus.
La même année (1246)
Verdier de la forêt d'Évreux, Guillaume Esveillart fait don à l'abbaye bénédictine de Saint-Taurin de trois acres et demie de terre situées sur la route de Caugé, près du bois leur appartenant.
En octobre 1246
Le chevalier G. des Minières accorde à l'abbaye de Saint-Taurin une rente de 20 sous, payable par le tenancier Marc pour que les moines puissent acheter des livres.
1247
Vers 1247
Sur l'initiative de Jean II de La Cour d'Aubergenville et de l'abbé Gislebert de Saint-Martin, et possiblement financé par le roi de France, un atelier d'orfèvres parisiens réalise une châsse en argent, cuivre doré, émail champlevé, recouverte de feuilles d’or et pesant environ 82 kilogrammes. Le précieux objet est destiné à recueillir les dernières reliques de saint Taurin, évangélisateur historique du pays d'Évreux, dont dispose encore l'abbaye du même nom.
En 1247
Une sentence donne raison aux moines de l'abbaye de Saint-Taurin et à leur influent abbé Gislebert de Saint-Martin qui souhaitent s'affranchir de la tutelle de l'abbaye de Fécamp.
La même année (1247)
Veuve du roi de France Louis VIII, Blanche de Castille fait don d'une partie de la forêt du comté d'Évreux à l'abbaye de Maubuisson, au détriment des religieux de l'abbaye de La Lyre.
Le 12 mars 1247
Verdier de la forêt d'Évreux, Guillaume Esveillart fait de nouveau don à l'abbaye de Saint-Taurin de trois acres et demie de terres qu'il possède.
Le 22 juin 1247
Mort d'Henri de Saint-Léger, abbé du Bec et frère influent de Richard de Saint-Léger qui fut évêque d'Évreux de 1223 à 1236.
Le 23 juillet 1247
La récente sentence qui donnait raison aux moines de l'abbaye de Saint-Taurin, souhaitant s'affranchir de la tutelle de l'abbaye de Fécamp, est ratifiée par une bulle papale d'Innocent IV.