L'Histoire d'Évreux

1945

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que les Ébroïciens peuvent se porter volontaires au déminage des plages normandes.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1945


En 1945

Fortement endommagée dans sa partie septentrionale par les bombardements de 1940 et 1944, la rue du Lycée devient la rue Jean-Jaurès.


La même année (1945)

Dans le cadre de reconstruction de la ville, dont le centre a été considérablement détruit par les bombardements allemands et anglo-américains, plusieurs bras de l'Iton sont recouverts au niveau des places Sepmanville et de l'Hôtel-de-Ville (actuelle place du Général-de-Gaulle), et des rues Saint-Thomas et Saint-Denis.


La même année (1945)

Au sortir de la guerre, éprouvée par les bombardements allemand de juin 1940 et anglo-américain de juin 1944, la ville d’Évreux compte officiellement 1 440 logements détruits dont 1 140 pour le centre-ville, 264 pour La Madeleine, 28 pour le quartier de Navarre, 8 pour Nétreville et aucun pour le quartier de Saint-Michel.


La même année (1945)

Futur maire de 1971 à 1977, Augstin Azémia est élu conseiller général du canton d'Évreux-Sud.


La même année (1945)

Plus ancienne société savante du département, la Société libre d'agriculture, arts, sciences et belles-lettres de l'Eure installe son siège aux archives départementales de l'Eure, situés rue de Verdun.


En 1945

Le périodique l'Eure agricole fait paraître son premier numéro à Évreux. Il se maintiendra jusqu'à l'automne 2013, date à laquelle il deviendra L'Eure agricole et rurale sous la direction de Philippe Sellier.


En janvier 1945

Revue officielle du diocèse d'Évreux, La Semaine Religieuse devient sobrement La Vie diocésaine.


Le 12 janvier 1945

Conduite par M. Gaissenok, président du Conseil central des syndicats des ouvriers métallurgiques et des chantiers navals, et par M. Gavrilov, représentant syndical de l'École supérieure de Moscou, et accompagnée de Julien Racamond, secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), une délégation syndicale soviétique se rend à Évreux.


Le 15 janvier 1945

Mort dans le Gouvernement général de Pologne (actuelle République de Pologne) de Roger Paul André Debuire, militaire au 310e régiment d'infanterie et domicilié à Évreux. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le 17 janvier 1945

Président du tribunal de première instance d'Évreux depuis février 1944, André Gustave Aristide Dechezelles est promu conseiller à la cour d'appel de Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le 25 janvier 1945

Probablement mis à l'écart sous le régime de Vichy, Étienne Milhaud est nommé juge à titre provisoire au tribunal de première instance d'Évreux.


Le 29 janvier 1945

Mort des suites de blessures à Évreux d'André Vandyck, victime civile de guerre. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le 31 janvier 1945

Mort au cours d'une attaque de Jacques Jean Félix Flavigny, militaire au 3e bataillon de choc et domicilié à Évreux. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


En février 1945

Le cabinet de contentieux général de Laure Dehapiot, situé 34 bis rue Joséphine propose à la vente une ébénisterie artisanale pour 60 000 francs.


Le 1er février 1945

Mort pour la France à Évreux d'Ahmed Ben Bouchait, natif du Maroc et soldat au 3e groupe du génie.


Le 2 février 1945

Mort en déportation à Sonnenburg dans le Gouvernement général de Pologne (actuel Słońsk en République de Pologne) de Georges Marcel Landel, probablement originaire d'Évreux.


Le même jour (2.2.1945)

Juge d'instruction à Blois dans le Loir-et-Cher, Charles Alexandre Marie Guillot est nommé président du tribunal de première instance d'Évreux à titre provisoire.


Le même jour (2.2.1945)

L'Union Notre-Dame est fondée au 22 rue Charles-Corbeau et se donne pour vocation l'éducation morale et physique de la « jeunesse féminine ».


Le 3 février 1945

Capitaine des Forces françaises de l'intérieur (FFI), Percebois Socrate certifie à Évreux les actions de Résistance menées dans l'Eure par Pierre André Paul Lefrançois sous l'Occupation.


Le même jour (3.2.1945)

Successeur de La Dépêche normande, l'hebdomadaire La Dépêche d'Évreux fait paraître son premier numéro. Le titre se maintiendra jusqu'à l'automne 1969 où il deviendra l'édition d'Évreux de La Dépêche.


Le 4 février 1945

Mort à Évreux des suites de blessures de Marcel Louis Quedeville, militaire au 5e bataillon sécurisé. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le même jour (4.2.1945)

Mort à Évreux des suites de blessures de Jacques Vincey, militaire au 5e bataillon de sécurité militaire de Rouen. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le 8 février 1945

Toutes deux couturières à Bermonville (actuel Terres-de-Caux), Simone Peltier et Claire Vivet sont condamnées par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de leurs biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 11 février 1945

L'Évreux Athletic Club est battu 3 à 1 par l'équipe première du Havre Athletic Club en 2e journée du championnat de Haute-Normandie de football.


Le 12 février 1945

Irrégulier depuis l'Occupation, le service d'autocars assurant la liaison entre Évreux et Rouen reprend quotidiennement avec un départ à 7 heures 30 depuis le chef-lieu eurois et à 16h30 depuis la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime). C'est après ce dernier voyage qu'un passager quitte l'autocar en emportant par mégarde un paquet contenant d'importants papiers comptables, dossiers et registres appartenant à M. Lepelletier, employé de bureau.


Le 14 février 1945

Mort en déportation, probablement sur le chantier souterrain colossal de B8 Bergkristall, à Sankt Georgen an der Gusen en Autriche nazie (actuelle République d'Autriche) de Pierre Joseph Debord, résistant domicilié à Évreux et chef de bureau à la préfecture de l'Eure.

Photo

"Gusen II : la carrière", dessin de Jean Bernard Aldebert
© Jean Bernard Aldebert / Archiv der KZ-Gedenkstätte Mauthausen, Wien
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Le 15 février 1945

Directeur du Journal d'Évreux et de L'Industriel de Louviers, Sylvère Vavasseur est frappé d'indignité nationale et condamné par la cour de justice d'Évreux, présidée par Marie Joseph Jean-Jacques Guerre, à dix ans de prison, à 120 000 francs d'amende, ainsi qu'à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 18 février 1945

L'Évreux Athletic Club bat par 6 à 0 le Football Club de Dieppe en 3e journée du championnat de Haute-Normandie de football.


Le 19 février 1945

Mort en déportation à Hambourg dans le Reich allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) de Bernard Jean Lauvray, natif d'Évreux, interne des hôpitaux de Paris, pharmacien et résistant du mouvement Turma-Vengeance qui fut arrêté en octobre 1943.

Photo

Tombe de Bernard Jean Lauvray
© ND / evreux-histoire.com
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Le 24 février 1945

L'Évreux Athletic Club bat par 7 à 0 l'Union sportive de Fécamp en 4e journée du championnat de Haute-Normandie de football.


Le 3 mars 1945

Président du tribunal de première instance d'Évreux, André Gustave Aristide Dechezelles prend la tête de la Commission départementale de reconstitution des syndicats pharmaceutiques de l'Eure.


Le 4 mars 1945

Porté par Jacques Bréchon et MM. Herbreteau, Mercier, Jolet et Chéret devant son public, venu en nombre, l'Évreux Athletic Club bat par 2 à 1 l'équipe première du Havre Athletic Club en 5e journée du championnat de Haute-Normandie de football et prend provisoirement la tête du classement.


Le 6 mars 1945

Fondée à l'école maternelle du Clos-au-Duc, l'association Nos Petits se donne pour vocation de faire de l'école une maison de petits enfants accueillante et joyeuse.


Le 10 mars 1945

La dépouille de Pierre Sémard, syndicaliste et ancien dirigeant du Parti communiste français (PCF), fusillé par les Allemands en 1942, quitte Évreux pour Paris où des hommages lui seront rendus.


Le même jour (10.3.1945)

Mort à Évreux des suites de maladies de Paul Adolphe Herriot, capitaine de la subdivision de l'Eure. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le 14 mars 1945

Mort lors du bombardement de Zweibrücken dans le Reich allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) par l'aviation royale du Canada de Francis Jouanne, soldat au 112e dépôt, prisonnier de guerre et natif d'Évreux. Il sera déclaré mort pour la France.


Le 17 mars 1945

Un ingénieur acousticien de l'agence Sonotone de Paris fait une démonstration de son nouvel équipement Sonotone 441 chez M. Jacob, orthopédiste exerçant au 42 rue du Meilet.


Le 29 mars 1945

Négociant en lin domicilié au Neubourg, Jules Lamerant est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 30 mars 1945

La municipalité d'Évreux conduite par Georges Bernard fournit treize armoires individuelles et trois tables de différentes dimensions à l'US Military Police Corps.


Vers le 2 avril 1945

Émile Carrara remporte la 35e édition de la course cycliste Paris-Évreux devant Maurice Diot et José Beyaert.


Le 4 avril 1945

Mort en déportation à Nordhausen dans le Reich allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) de Robert Louis Le Lédan, résistant natif d'Évreux qui, avec Jean Simon, avait pris en charge l'aviateur allié Edmund Hourigan et son mécanicien Jack Dickens lorsqu'ils opéraient pour le réseau Comète. Il sera déclaré mort pour la France.

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Edmund Hourigan, alors qu’il était encore sergent, jouant au billard entouré de camarades du 466 Squadron, Yorkshire, 13 décembre 1943
© Australian War Memorial / evasioncomete.org
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Le même jour (4.4.1945)

Sergent-chef au 91e régiment d'infanterie motorisée et prisonnier de guerre dont les parents habitent Évreux, Émile Louis Feugère est tué dans le quartier de Buchholz, à Berlin dans le Reich allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), au cours d'un bombardement allié. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le 11 avril 1945

Commerçant à Saint-Ouen-du-Tilleul, Jean Ernst est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 12 avril 1945

Mort en déportation au camp de concentration de Gusen dans le Reich allemand (actuelle république d'Autriche) d'Albert Florent Madère, probablement domicilié à Évreux.


Vers le 16 avril 1945

Mort en déportation à Sandpostel dans le Reich allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) de René Louis Jean Dauplay, natif d'Évreux, vétéran de la Première Guerre mondiale, quincailler à Évreux, résistant du réseau Turma-Vengeance dans les des Forces françaises combattantes (FFC) et médaillé de la Résistance française à titre posthume. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le 21 avril 1945

Mort en déportation à Zitschenitz dans le Protectorat de Bohême-Moravie (actuel Číčenice en République tchèque) de Jean Charles Detraves, inspecteur divisionnaire de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) à la gare d'Évreux et résistant.

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Plaque à la mémoire de Jean Detraves en gare d'Évreux
© ND / evreux-histoire.com
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Le 24 avril 1945

Cultivateur au Vieil-Évreux, François Marie Illien est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 26 avril 1945

Commerçant à Authou, Jean Charles Auguste Villecoq est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 1er mai 1945

Dans le cadre de l’expropriation des biens ennemis supervisée par le ministère de la Justice, le tribunal civil d’Évreux place sous séquestre les biens, droits et intérêts appartenant à Franciska Gsur, ressortissante allemande domiciliée à Breteuil-sur-Iton.


Le 6 mai 1945

L'Évreux Athletic Club est battu 3 à 0 par l'Union sportive quevillaise en 10e journée du championnat de Haute-Normandie de football.


Le 7 mai 1945

Président à titre provisoire du tribunal de première instance d'Évreux depuis le mois de février, Charles Alexandre Marie Guillot est confirmé dans ses fonctions.


Le 8 mai 1945

À l’occasion de la chute officielle du IIIe Reich et sous une chaleur presque caniculaire, le photographe Bernard Curé immortalise des élèves du lycée d’Évreux, menés par Maurice Lévêque, qui exhibent le squelette Anatole de la classe de sciences naturelles, déguisé en Adolf Hitler et surlequel repose un écriteau  : « Mein Kampf, fini ! ».


Le 13 mai 1945

Porté par les frères Bréchon et MM. Falempin, Mercier, Herbreteau, Lolet, Leforestier (ou Galmard), Chéret, Lebourgeois, Corbeau et Philippeaux, l'Évreux Athletic Club rencontre à 13 heures 30, au stade de Venoix de Caen, l'Union sportive normande pour la finale aller du championnat de Normandie de football. Malgré les pronostics de la presse régionale, les Ébroïciens essuient une lourde défaite par 6 à 0.


Le 14 mai 1945

Le ministre de l'Air Charles Tillion inaugure la base aérienne d'Évreux-Fauville, aménagée sur les décombres de l'ancien aérodrome, et qui compte désormais une vingtaine de bâtiments et près de 2 000 personnels engagés ou rappelés.


Le 17 mai 1945

Ménagère à Villers-Vicomte, Maria Bertha Cotteau est condamnée par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 18 mai 1945

Député de l'Eure de 1924 à 1928 et de 1932 à 1936 et maire d'Évreux de 1936 à 1940, Georges Chauvin est accueilli par de nombreuses personnalités à son retour de déportation, puis est réintégré dans ses fonctions de maire.


Le 13 mai 1945

L'Évreux Athletic Club rencontre à domicile l'Union sportive normande pour la finale retour du championnat de Normandie de football.


Le 26 mai 1945

Chef départemental des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et archiviste à Évreux, Marcel Baudot rédige un compte rendu pour valider les actions menées sous l'Occupation par André Stouls, huissier de la banque de France et capitaine de réserve de cavalerie, connu sous le nom de François.

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En-tête de courrier d'André Stouls
© Annick Moreau / Geneanet
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Le 31 mai 1945

Peintre à Ambenay d'origine grecque, Basileus Georgindis est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


En juin 1945

Alors qu'un nombre très important de prisonniers de guerre allemands est attendu pour participer aux opérations de déminage des plages de Normandie, les volontaires ébroïciens peuvent se porter candidats, contre rémunération intéressante, en adressant un courrier au 2 rue Arsène-Meunier, chez l'ingénieur du génie rural.


Le 3 juin 1945

Après un faux départ de Rose Mousse au prix d'Évreux, c'est Si Elle Veut qui remporte devant Ravenelle et Ras T la course de trot monté de 2 400 mètres à l'hippodrome de Navarre.


Le 4 juin 1945

Dans le cadre de l’expropriation des biens ennemis supervisée par le ministère de la Justice, le tribunal civil d’Évreux place sous séquestre les biens, droits et intérêts appartenant aux établissements A. Schmidt, société allemande dont le siège se trouve au 131 avenue de Wagram, mais relève de l’arrondissement judiciaire d’Évreux.


Le 7 juin 1945

Cultivateur à Thevray (actuel Mesnil-en-Ouche), Victor Plas est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 8 juin 1945

Dans le cadre de l’expropriation des biens ennemis supervisée par le ministère de la Justice, le tribunal civil d’Évreux place sous séquestre les biens, droits et intérêts appartenant à la société allemande Schluckelnir dont le siège relève de l’arrondissement judiciaire d’Évreux.


Le même jour (8.6.1945)

Dans le cadre de l’expropriation des biens ennemis supervisée par le ministère de la Justice, le tribunal civil d’Évreux place sous séquestre les biens, droits et intérêts appartenant à la société allemande Kohlner dont le siège se trouve à Grasslitz, mais relève de l’arrondissement judiciaire d’Évreux.


Le même jour (8.6.1945)

Dans le cadre de l’expropriation des biens ennemis supervisée par le ministère de la Justice, le tribunal civil d’Évreux place sous séquestre les biens, droits et intérêts appartenant à la société allemande Dango et Dienenthal dont le siège relève de l’arrondissement judiciaire d’Évreux.

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Vue d'une partie de la fabrique Dango & Dienenthal avant la Seconde guerre mondiale
© Dango & Dienenthal
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Le même jour (8.6.1945)

Fondé à l'hôtel de ville, le Comité d'entente des associations d'anciens combattants et victimes de la guerre d'Évreux se donne pour vocation de resserrer les liens de camaraderie entre les associations de sociétés d'anciens combattants et victimes des deux guerres.


Le 11 juin 1945

Contrôleur principal au bureau Malesherbes à Paris, Charles Laffont est nommé directeur de la succursale ébroïcienne de la Banque de France en remplacement de M. Barnerias, muté à Bourges.


Le 17 juin 1945

Professeur d'histoire-géographie au lycée technique et résistant déporté ayant échappé au bombardement de Lübeck, dans le Reich allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), Louis Prosper Maury arrive en gare d'Évreux où de nombreuses personnes saluent son retour.


Le même jour (17.6.1945)

Licenciés à Évreux, Mme Dortel et M. Durcos sont battus en demi-finale du double mixte du championnat de Normandie de tennis.


Le 25 juin 1945

Anticipant la gestion du chauffage de l'hiver, le conseil municipal d'Évreux demande au garde forestier de procéder à une coupe de bois pour répondre aux besoins de la population et des boulangers.


Le 28 juin 1945

Dans le cadre de l’expropriation des biens ennemis supervisée par le ministère de la Justice, le tribunal civil d’Évreux place sous séquestre les biens, droits et intérêts appartenant à R.C., entrepreneur de peinture domicilié avenue Foch.


En juillet 1945

Les habitants des rues du Meilet et Guillaume-Costeley lancent une pétition pour la suppression de la vespasienne édifiée à l’encoignure de ces deux voies.


Le 1er juillet 1945

André Alexandre Gustave Caron prend ses fonctions de juge d'instruction de troisième classe au tribunal de première instance d'Évreux.


Le même jour (1.7.1945)

Au cours d'une conférence de presse donnée à l'hôtel Scribe, à Paris, les services d'information de l'armée américaine annoncent que, parmi les 30 établissements hospitaliers réquisitionnés depuis le Débarquement, six d'entre eux ont été rendus aux autorités françaises, dont le sanatorium d'Évreux.


Le même jour (1.7.1945)

Respectivement chefs de bureau et rédactrices à la mairie d'Évreux, Eugène Vaur, Anatole Adrien Desal, Simone Marguerite Bourcier et Lucie Germaine Rivoallan se voient remettre la médaille d'argent d'Honneur départemental et communal.


Le 6 juillet 1945

Artisan carreleur installé rue du Duc-de-Bouillon, M. Gottardelli assiste à l'assemblée générale du Syndicat des entrepreneurs de carrelage, revêtement, mosaïque spécialisés de la Normandie tenue à l'hôtel de ville de Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le 20 juillet 1945

Délégué aux tribunaux de la Seine, Jean Georges Vassogne retrouve son poste de substitut du procureur à Évreux, qu'il occupait de juillet 1943 à septembre 1944.


Le 21 juillet 1945

Président du tribunal de première instance de Laval en Mayenne, Jacques François Mestre est muté dans les mêmes fonctions à Évreux.


Le 22 juillet 1945

Avec 167 points, l'Évreux Athletic Club remporte à domicile le championnat interclubs de Normandie de deuxième catégorie.


Le 27 juillet 1945

Le conseil municipal décide d’instaurer une nouvelle commémoration annuelle : l’anniversaire de la Libération d’Évreux.


Le 28 ou 29 juillet 1945

Licencié à la Jeanne d'Arc d'Évreux, M. Thomas termine à la deuxième place de l'épreuve du 55 mètres haies en catégorie Juniors, laquelle compte pour les championnats de France d'athlétisme qui se déroulent au stade municipal de Bordeaux.

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Partie du terrain de la Jeanne d'Arc en 2016
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Le 31 juillet 1945

Inspecteur rédacteur principal du département de la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Jean Marie André Fesq est promu directeur de troisième classe des contributions directes à Évreux en remplacement de M. Franceschi, nommé directeur honoraire et admis et à la retraite.


En août 1945

Les conseillers municipaux s’opposent à la suppression du pont sur lequel passe la ligne Paris-Cherbourg, dont la démolition est souhaitée par la Société nationale des chemins de fer (SNCF) qui le juge trop endommagé par les bombardements.


Le 11 août 1945

Cultivateur à Crosses, Joseph Veys est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 20 août 1945

L'Association départementale des prisonniers de guerre est fondée au 40 rue Victor-Hugo.


Le 22 août 1945

Substitut du procureur de la République à Dieppe en Seine-inférieure (actuelle Seine-Maritime), Maurice Marie-Cardine est muté à Évreux.


Le 23 août 1945

Substitut du procureur de la République de juillet 1943 à septembre 1944, puis depuis le mois de juillet, Jean Georges Vassogne est nommé à Fontainebleau en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines).


Le 24 août 1945

La ville d'Évreux entame la commémoration de sa libération avec le son des cloches de la cathédrale, une retraite au flambeaux, la chorale de la nouvelle base aérienne, les fanfares de l'Avenir ébroïcien et de l'Espérance d'Évreux, qui se dirigent ensuite vers la fête foraine du pré du Bal-Ébat.


Le 26 août 1945

Nommée en l'honneur du chef-lieu isérois qui participa largement au financement de la reconstruction du centre-ville après le bombardement allemand de juin 1940, la rue de Grenoble est inaugurée en présence du maire Georges Chauvin, du ministre des Travaux publics et des Transports René Mayer, du commissaire général de la République Henri Bourdeau de Fontenay, du préfet Edmond Cornu, ainsi que d'autres personnalités militaires ou civils.

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Le ministre René Mayer
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Avec l'aimable autorisation de l'Assemblée nationale


Le même jour (26.8.1945)

Après avoir symboliquement descendu du grand balcon de l'hôtel de ville le drapeau nazi de la Feldskommandantur, un arbre de la Liberté est planté au square du Théâtre.


Le 28 août 1945

Négociant en nouveautés et sacheries à Beuzeville, André Paul Bénard est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 6 septembre 1945

Représentant de commerce à Louviers, Victor Louis Désiré Heurtaux est condamnée par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 11 septembre 1945

Couturière en ville, Denise Simone Mesnières est condamnée par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 12 septembre 1945

Fondée au domicile de M. Daudier situé rue de Bellevue, la Société de chasse d'Évreux Saint-Michel se donne pour vocation la défense des droits de chasse et la répression du braconnage.


Le 13 septembre 1945

Mort à Évreux de Gilbert Eugène Vasselin, soldat au 413e régiment de pionniers. La mention honorifique de « Mort pour la France » lui sera attribuée.


Le même jour (13.9.1945)

Photographe au Neubourg, Jean Georges Éléonor Bulté est condamné par la cour de justice d'Évreux à la confiscation de la moitié de ses biens présents et à venir pour profits illicites pendant la guerre.


Le 20 septembre 1945

Juge au tribunal de première instance d'Évreux depuis le mois de janvier, Étienne Milhaud est nommé juge des enfants dans la même juridiction.


Le 8 octobre 1945

Moniteur ébroïcien, M. Courbet est convié par l'Aéro-Club de Saint-Germain-en-Laye à faire une démonstration de planeur sur le terrain des Loges.

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Encart sur l'aéro-club de Saint-Germain-en-Laye dans le périodique Les Ailes du 20.10.1945
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Le 9 octobre 1945

La section féminine des Jeunes de l'Immaculée d'Évreux est affiliée à l'Union départementale de l'Eure de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France.


Le 21 octobre 1945

Georges Chauvin, maire d'Évreux de 1936 à 1940 et depuis son retour de déportation en mai 1945, et Augustin Azémia, conseiller général du canton d'Évreux-Sud et futur maire de 1971 à 1977, sont élus représentants du département de l'Eure à la nouvelle Assemblée constituante.


Le 28 octobre 1945

La Jeanne d'Arc d'Évreux bat l'Union sportive normande par 16 à 15 en deuxième journée de la saison 1945-1946 du championnat de France de basket-ball d'Honneur masculin.


Le même jour (28.10.1945)

La Jeanne d'Arc d'Évreux bat le Patronage laïque de Breteuil-sur-Iton par 38 à 7 en première journée de la saison 1945-1946 du championnat de France de basket-ball d'Honneur féminin.


Le 8 novembre 1945

Fondée à l'hôtel de ville, l'Association amicale des ex-prisonniers des Stalags XI A et XI B des cantons d'Évreux se donne pour vocation de créer un centre où les anciens puissent se rencontrer, et entretenir les sentiments de bonne camaraderie qui existaient dans les camps, de former un groupement susceptible de prendre la défense des adhérents, et d'aider par tous les moyens possibles les camarades qui auraient besoin d'un service quelconque.


Le 23 novembre 1945

Mort de maladie à Évreux de Louis Raymond Jeanniard et Raymond Robert Jean Louis, soldats de la base aérienne.


Le 25 novembre 1945

La Jeanne d'Arc d'Évreux est battue 31 à 25 par le Paris Université Club en deuxième journée de la saison 1945-1946 du championnat de France de basket-ball d'Honneur féminin.


Le même jour (25.11.1945)

La Jeanne d'Arc d'Évreux rencontre l'Union sportive des cheminots caennais en troisième journée de la saison 1945-1946 du championnat de France de basket-ball d'Honneur masculin.


Le 26 novembre 1945

Membre de la Compagnie républicaine de sécurité du corps urbain d’Évreux, Marcel Normand est promu officier de paix principal de deuxième classe par le ministère de l’Intérieur.


Le 1er décembre 1945

Juge de troisième classe au tribunal de première instance d’Évreux depuis 1943, M. Ruhot est promu deuxième classe.


Le 11 décembre 1945

Fondée à l'hôtel de ville, l'Association des sinistrés de la ville d'Évreux se donne pour vocation la documentation des sinistrés, la défense de leurs intérêts collectifs, et le concours à la reconstruction nationale.


Le 13 décembre 1945

Mort de maladie en service à Évreux de Michel André Tallon, soldat au 5e régiment automobile.


Le même jour (13.12.1945)

Le Club de bridge d'Évreux est fondé à l'hôtel de Normandie de la place Dupont-de-l'Eure.


Le 16 décembre 1945

Mort pour la France à Saïgon en Cochinchine (actuelle Hồ Chí Minh-Ville en République socialiste du Viêt Nam) de Fernand Laurent, sergent ébroïcien au 13e bataillon du génie.


Le 19 décembre 1945

Fondée à l'école normale d'instituteurs du 43 rue Saint-Germain, l'association Évreux Normaliens Club se donne pour vocation la pratique des sports et l'éducation physique.


Le 28 décembre 1945

L'Amicale des officiers des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Normandie est fondée à l'hôtel de ville d'Évreux et se donne pour vocation de consolider les liens d'amitié et de maintenir la solidarité entre ses membres.


Fin décembre 1945

La Jeanne d'Arc d'Évreux est battue 32 à 20 par l'Union sportive de Pont-l'Évêque en quatrième journée de la saison 1945-1946 du championnat de France de basket-ball d'Honneur masculin.

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