L'Histoire d'Évreux

1918

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que le torpillage en mer du paquebot Djemnah emporte le corps d'Émile Valentin.

< >

logo

Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1918


En 1918

Tous les 1er et 15 du mois, le comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre envoie depuis son siège de la rue du Docteur-Guindey entre 800 et 1 000 colis vers la gare.


La même année (1918)

Entre autres aumônier du lycée d'Évreux et historien, l'abbé Charles-Arthur Guéry reçoit un prix de 500 francs de l'Académie des inscriptions et des belles-lettres pour son ouvrage Histoire de l'abbaye de Lyre.


La même année (1918)

L'Imprimerie de l'Eure sort de ses presses Deux notes relatives à la cathédrale d'Évreux de l'abbé François Marie Alfred Blanquart, chanoine d'Évreux, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen et des Amis des monuments et sites de l'Eure.


En janvier 1918

Le Syndicat de culture mécanique de la région d'Évreux se constitue sous la présidence de M. Lamiot, agriculteur du côté de Cambolle, et entend augmenter sa production par l'acquisition de plusieurs tracteurs.


Le 7 janvier 1918

Directeur des archives départementales de l'Eure depuis 1912, Jean Verrier est fait chevalier de la Légion d'honneur.


Le même jour (7.1.1918)

Étudiant rouennais natif d'Évreux, et futur agent P1 puis p2 du réseau Vélite-Thermopyles des Forces françaises combattantes (FFC) pendant la Seconde Guerre mondiale, Joseph Pierre Guest se présente à la mairie de son domicile et s'engage pour trois ans dans l'armée. Il intègrera les 11e, 30e puis 15e régiments d'artillerie de campagne, et recevra la médaille commémorative, la médaille interalliée, la croix du combattant volontaire et la croix de guerre 1914-1918 à l'issue de la Grande Guerre.


Le 8 janvier 1918

Mort de ses blessures après un bombardement aérien, à Matougues dans la Marne, d'André Ernest Leblond, natif d'Évreux, domicilié à La Madeleine, sergent au 8e régiment du génie et décoré de la croix de guerre 1914-1918. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 20 janvier 1918

Sur l'initiative du nouveau Syndicat de culture mécanique de la région d'Évreux, présidé par M. Lamiot, le tracteur n°20.004 inaugure sa première intervention dans dix exploitations de la région d'Évreux. Il y consommera précisément 2 517 litres de carburant.


Le 23 janvier 1918

Natif d'Évreux et élève de l'école normale d'instituteurs de la rue Saint-Germain, Henri Émile Gaston Jardin est mobilisé au 43e régiment d'artillerie de campagne.


Le 26 janvier 1918

Natif de la ville où il est ouvrier ajusteur, Louis Maurice Alfred Doublet se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour trois ans dans l'armée qui le dirige vers l'École d'aviation militaire de Châteauroux pour intégrer ensuite le 3e groupe d'aviation comme mécanicien.


Le même jour (26.1.1918)

Natif d'Évreux et mécanicien à Conches-en-Ouche, Albert Alexandre Aubert se présente à la mairie de Caen, dans le Calvados, et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée, qui le dirige vers le 43e régiment d'artillerie de campagne.


Le 31 janvier 1918

Natif de la ville et charretier agricole à Claville, Eugène Célestin Abbaye se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 103e régiment d'artillerie lourde.


Le 10 février 1918

Présidente d'honneur du comité d'Évreux de la Croix-Rouge française, Désirée Johanna Joséphine Élisabeth Augusta Cordweener, épouse du préfet Robert Leneveu, organise avec la collaboration d'un groupe d'oeuvres de guerre un concert probablement donné au cinéma Roy à La Bonneville (actuelle La Bonneville-sur-Iton). L'événement permet de récolter 3 765 francs, ainsi qu'un don de 3 333 francs émis par le conseil d'administration du personnel et des ouvriers des usines de Navarre.


Le 19 février 1918

Naissance à Évreux de Roger Henri Maurice Garnotel, membre des Forces françaises de l'intérieur (FFI) sous l'Occupation et médaillé de la Résistance française.


Le 22 février 1918

Surveillante d'externat au collège de jeunes filles d'Évreux, Mlle Julien est déléguée dans les fonctions de maîtresse répétitrice et affectée dans une autre commune.


Le même jour (22.2.1918)

Mort au combat à Bouconville (actuelle Bouconville-Vauclair) dans l'Aisne de Jacques Vigy, sergent au 15e bataillon de chasseurs à pied. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 27 février 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 23 mars suivant.


Le 23 février 1918

Mort à Évreux de Léon Henri Perrée, architecte et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


Le 1er mars 1918

Natif de la ville et cordonnier domicilié 26 rue Lepouzé, Maurice Albert Masson se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 7e régiment de chasseurs à cheval. Sa musculature étant jugée insuffisante, il sera déclaré inapte à la cavalerie et classé en sevice auxiliaire.


Le 10 mars 1918

Mort dans l'ambulance alpine n°5 des suites d'une intoxication au gaz de combat, au Royaume de Serbie (actuelle république de Serbie), de René Élie Désiré Féret, caporal au 3e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 20 novembre.


Le 10 mars 1918

Grand-père du peintre Jean Moiras de Montpeyroux et mobilisé au 102e régiment d'infanterie, Jean Moiras écrit un courrier à son frère depuis l'un des hôpitaux complémentaires d'Évreux où il achève sa convalescence après de graves blessures reçues au combat.


Le même jour (10.3.1918)

Depuis l'hôpital complémentaire n°53 d'Évreux, établi dans l'école professionnelle de la place Saint-Taurin, Jean Moiras, soldat au 102e régiment d'infanterie en convalescence depuis ses graves blessures reçues au combat en janvier 1917, fait part de son ennui par courrier à son frère et à son épouse.


Le 11 mars 1918

Sur l'initiative du nouveau Syndicat de culture mécanique de la région d'Évreux, présidé par M. Lamiot, le tracteur n°20.021 inaugure sa première intervention dans une unique exploitation à plein temps. Il y consommera précisément 1 385 litres de carburant jusqu'au 27 avril.


Vers le 20 mars 1918

Employé des hauts-fourneaux à Caen dans le Calvados, Adolphe Lemerle aperçoit, flottant près du pont de l'Orne, le cadavre d'un probable suicidé dont l'épouse, domiciliée à Évreux, était sans nouvelles depuis plus d'un mois.


Le 23 mars 1918

Mort de ses blessures à Viry-Noureuil dans l'Aisne de Louis Marie Joseph Anne Rioult de Neuville, étudiant à la faculté de droit de Paris et cavalier au 6e régiment de dragons d'Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.

Photo

Portrait de Louis Rioult de Neuville, dans le "Livre d'or des anciens élèves et professeurs de l'Institut catholique de Paris, morts pour la France", publié par l'Association des anciens élèves de l'Institut catholique en 1923
© BNF-Gallica / Institut catholique de Paris, 2012-167860
Domaine public


Le 31 mars 1918

La 11e édition de la course cycliste amateur Paris-Évreux est annulée en raison de la guerre.


Le 3 avril 1918

Natif d'Évreux où il est ajusteur mécanicien, Maurice Joseph Auguste Kermen se présente à la mairie du 8e arrondissement de Paris et s'engage pour quatre ans comme matelot au 1er dépôt des équipages de la Flotte.


Le 4 avril 1918

Mort au combat à Grivesnes dans la Somme de Georges Edmond Kéranger, natif d'Évreux, gazier domicilié à La Madeleine et soldat au 67e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 décembre 1922 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre 7 février 1923.


Le 8 avril 1918

Natif d'Évreux et menuisier domicilié 10 rue des Authieux, André Yves Bouget se présente à la mairie de Cherbourg, dans la Manche, et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée, qui le dirige vers le 1er dépôt des équipages de la Flotte.


Le 14 avril 1918

Mort de ses blessures à Glorieux, faubourg de Verdun-sur-Meuse, d'Armand Jean Marie Le Pioufle, soldat au 79e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 8 juillet.


Le 16 avril 1918

Le conseil municipal de Versailles en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines) charge plusieurs de ses membres de se rendre à Évreux pour étudier le fonctionnement de la ville qui a mis en place, deux ans auparavant, un système de boucherie municipale.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et étudiant domicilié chemin du Plus-Que-Tout, Jean-Paul Marie Gaston Portevin est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et meunier domicilié 8 rue de la Préfecture, Marcel Émile Bosquier est mobilisé au 104e régiment d'atillerie lourde.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et jardinier à Gravigny, Charles Joseph Lemarié est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole aux Baux-de-Breteuil, Eugène Joseph David est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux, Georges Ernest Jules Letourneur est mobilisé et passera au 30e régiment d'artillerie de campagne en juillet 1918.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et charretier domicilié 79 rue de Paris (actuelle rue Franklin-Delano-Roosevelt), Gustave Victor Désiré Coplo est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Il passera ensuite aux 15e et 3e sections des infirmiers militaires.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux où il est employé de préfecture, Pierre Maxime Charles Alix est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et mouleur domicilié à Gravigny, Marcel Eugène Charles Brout est mobilisé.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et menuisier domicilié 19 rue des Lombards, Roland André Ferdinand Brunet est mobilisé au 26e régiment d'artillerie de campagne.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et peintre dessinateur domicilié à Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Émile Eugène Georges Roussel est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et journalier domicilié ancien chemin de Dreux, Marcel Émile Coplo est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et employé du service vicinal domicilié 59 rue du Lycée, André Lucien Abel Chemin est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et charretier à Ferrières-Haut-Clocher, Léon Marie Lucien Crespel est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et cultivateur à Gravigny, André Lucien David est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et garçon de café à Sartrouville, en Seine-et-Oise (actuells Yvelines), Pierre Lemaitre est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et domestique agricole à Chambray, Marcel Lebugle est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et employé au service vicinal domicilié 39 rue Joséphine, René Marcel Mouton est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et conducteur d'automobiles à Paris, Marcel Edmond Camax est mobilisé au 104e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et charretier à Damville (actuel Mesnils-sur-Iton), Marcel Robert Delarue est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et ouvrier d'imprimerie à Saint-Nazaire, en Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique), Maurice Lucien Petithomme est mobilisé au 2e dépôt des équipages de la Flotte. Il s'installera au 10 rue des Authieux après la guerre.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et étudiant à Caen, dans le Calvados, Léon Marie Pitoiset est mobilisé au 8e régiment du génie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et enseignant libre domicilié 16 rue de Vernon, Émile Robart est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (16.4.1918)

Natif d'Évreux et ouvrier de fonderie domicilié chemin des Fayaux, Ernest Marie Meudic est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le 18 avril 1918

Disparition au combat à Montididier dans la Somme de Pierre Modeste Eugène Henri Deschamps, domicilié à La Madeleine et soldat au 3e régiment de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu par le le 9 septembre 1920 par le tribunal d'Évreux pour une transcription le 30 septembre.


Le même jour (18.4.1918)

Mort au combat à Cottenchy dans la Somme de Louis Hippolyte Deshayes, natif d'Évreux et caporal d'un régiment de marche de la Légion étrangère. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 8 novembre.


Le même jour (18.4.1918)

Mort à l'hôpital complémentaire n°5 d'Évreux des suites d'une maladie consécutive à un accident éprouvé dans un service commandé de Julien Augustin Radou, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 20 avril 1918

Natif d'Évreux et télégraphiste à la compagnie des chemins de fer domicilié 70 avenue de Cambolle (actuelle avenue du Maréchal-Foch), Charles Ernest Bisson est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et menuisier domicilié 140 rue de la Rochette, Henri Maurice Chevallier est mobilisé au 19e bataillon de chasseurs à pied.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et un temps domicilié dans le secteur de Saint-Michel, André Marcel Désiré Hareng est mobilisé au 26e régiment d'artillerie de campagne. Il sera réformé en septembre pour cause de traces de bacilles tuberculeux dans ses crachats.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et charretier domicilié 74 route de Breteuil (actuelle avenue Aristide-Briand), Fernand Georges Marcel Gossent est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et maçon domicilié dans le secteur du Buisson, Gustave Clément Viornay est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et ouvrier du télégraphe domicilié à Angerville-la-Campagne, Eugène Marie Flouriot est mobilisé au 8e régiment du génie. Après la guerre, il retournera dans sa ville natale et habitera successivement chemin du Plus-Que-Tout, 14 sente Colas, chemin des Bas-Fayaux puis 11 route d'Orléans.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et maçon domicilié un temps au Champ d'Enfer, André Paul Guérin est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et étudiant à Paris, Lucien Ludovic Germain Cacot est mobilisé au 26e régiment d'artillerie de campagne. Son père Arthur Charles Cacot, clerc d'avoué domicilié 16 rue du Puits-Carré, le fut jusqu'en octobre 1917 à la 3e section des infirmiers militaires.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux où il est poseur aux chemins de fer, Georges Alfred Guée est mobilisé au 1er régiment du génie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et domestique agricole à Bois-Normand-près-Lyre, Marcel Émilien Boulan est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Devenu ouvrier télégraphiste domicilié 7 rue de l'Épargne, il recevra la médaille commémorative de Syrie-Cilicie en 1937.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et charretier à Verneuil-sur-Avre (actuel Verneuil d'Avre et d'Iton), René Émile Benoist est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et étudiant un temps domicilié 26 place du Grand-Carrefour, Pierre Paul Mary Gondard est mobilisé au 164e régiment d'artillerie lourde.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole à Vernon, Louis Loiseau est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et employé de magasin domicilié 22 impasse Petit, André Maxime Bonsens est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux, André Ernest Doucerain est mobilié au 7e régiment de cuirassiers.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et charpentier domicilié 142 rue de la Rochette, Marcel Pierre François Marie Georgelin est mobilisé au 26e régiment d'artillerie de campagne.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux où il est chauffeur à l'usine à gaz, Charles Louis Dupuis est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et charretier à Glisolles, Raphaël Lucien Maurice est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et peintre en bâtiment domicilié 18 chemin de la Forêt, Georges Henri Viornay est mobilisé au soldat au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et camionneur domicilié 29 avenue du Château, Georges Fernand Charpentier est mobilisé au 19e bataillon de chasseurs à pied.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et conducteur d'automobiles domicilié dans le secteur de la Poterie, Auguste Henri Fromont est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le même jour (20.4.1918)

Natif d'Évreux et mouleur à Gravigny, Henri Alphonse Martin est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le 21 avril 1918

Natif d'Évreux et employé de préfecture domicilié dans le secteur de Saint-Michel, Lucien Jules Gagnon est mobilisé. Il passera au 121e régiment d'artillerie lourde en octobre 1918.


Le 23 avril 1918

Natif d'Évreux et journalier à Fauville, André Georges Duval se présente à la maire et de sa ville natale et s'engage pour la durée de la guerre au 27e régiment de chasseurs alpins.


Le 24 avril 1918

Mort au combat à Loker (actuel Heuvelland) en Belgique de Raymond Léonard Biard, natif d’Évreux, étudiant au lycée Malherbe de Caen avant la guerre et sergent au 383e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 10 juin 1921 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 28 juin suivant.


Le même jour (24.4.1918)

Naissance à Évreux de Marcel Derouard, médaillé de la Résistance française pour sa bravoure sous l'Occupation.


Le 29 avril 1918

Mort de ses blessures reçues à la bataille du mont Kemmel, en Belgique, de Félix Raymond Dehors, caporal au 146e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée le 28 juin au registre d'Évreux.


Le même jour (29.4.1918)

Natif d'Évreux et maçon domicilié dans le secteur du Buisson, Maurice André Hamelin est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Déclaré déserteur en juin 1919, il sera gracié par le conseil de guerre mais transféré au 5e bataillon d'infanterie légère d'Afrique.


Le même jour (29.4.1918)

Natif d'Évreux et menuisier domicilié 49 route de Breteuil (actuelle avenue Aristide-Briand), Auguste Victor Pitre est mobilisé au 2e groupe d'aviation.


Le 1er mai 1918

Naissance à Évreux de Pierre Armand Berthet, titulaire avec son épouse de la médaille de la Résistance française pour sa bravoure sous l'Occupation.


Le 12 ou 14 mai 1918

Mort à Évreux de Geneviève Pérignon dite « comtesse Minangoy », fille d'un ancien député et veuve du comte Henri Minangoy-Pérignon. Elle est ensuite inhumée dans le caveau familial du cimetière Saint-Louis.

Photo

Caveau des familles Cochin et Minangoy-Pérignon au cimetière Saint-Louis d'Évreux
© ND / evreux-histoire.com
Libre de droits avec mention du site


Le 20 mai 1918

Mort des suites d'une méningite contracté en service, à l'hôpital mixte d'Évreux, d'Eugène Sabarly, artiste graveur avant la guerre et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 24 mai 1918

Natif d'Évreux, André Léon Ledoigt est mobilisé au 1er régiment du génie.


Le même jour (24.5.1918)

Natif d'Évreux et garçon boucher à Piseux, Jules Julien Ozanne est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le 31 mai 1918

Mort au combat à Roye-sur-Matz dans l'Oise de Jacques Louis Charles Guinnebert, sergent au 76e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 20 novembre.


En juin 1918

Mort en captivité à l'hôpital d'Erlenbach en Suisse de Léonor Aimé Mary, natif d'Évreux et soldat au 3e régiment de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée le 28 mars 1919 au registre de sa ville natale.


Le 1er juin 1918

Installé dans le pavillon de la Société des amis des arts du département de l’Eure, situé rue Victor-Hugo, le comité spécial de la Croix-Rouge d’Évreux commence à répartir les dons offerts par la Croix-Rouge américaine, lesquels représentent plus de 100 000 francs de marchandises.


Le même jour (1.6.1918)

Mort au combat à Tahure (actuel Sommepy-Tahure) dans la Marne de Léon André Cauchois, natif d'Évreux, probablement domicilié à Saint-Michel et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 2 juin 1918

Député de l'Eure depuis 1893 et conseiller général, Louis Modeste Leroy est élu président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure. Il succède au poète et aubergiste Paul Harel.


Le 10 juin 1918

Disparition au combat à Laversine dans l'Aisne d'Alphonse Aimé Ermabour, natif d'Évreux et sergent au 403e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 13 juin 1918

Mort au combat à Essômes-sur-Marne dans l’Aisne d’Henri Édouard Ameline, typographe natif d'Évreux et sergent au 52e régiment d’infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 9 novembre.


Le même jour (13.6.1918)

Mort de ses blessures à l'hôpital complémentaire n°38 de Beauvais dans l'Oise de Victor Émile Valentin Huet, adjudant au 205e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 7 février 1919.


Le 14 juin 1918

Mort de ses blessures à Meaux en Seine-et-Marne de Georges Paul Leblanc, natif d'Évreux, étudiant en droit à Angers et sous-lieutenant au 208e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 19 novembre.


Le 15 juin 1918

Natif de la ville où il est journalier, Gabriel Gilquel se présente à la mairie d'Évreux pour s'engager quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 28e régiment d'infanterie.


Le 16 juin 1918

Mort au combat à Monchy-Humières dans l'Oise de Robert Poureau, soldat au 36e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 12 novembre.


Le 17 juin 1918

Mort au combat dans le secteur de La Croix Le Prêtre à Wisembach dans les Vosges de Michel Marie Jégo, ouvrier à l'usine à gaz d'Évreux et soldat au 64e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville le 22 janvier 1919.


Le 21 juin 1918

Natif d'Évreux où il est ouvrier télégraphiste, Gustave Charles Auguste Cuénot se présente à la mairie et s'engage pour quatre ans au 6e régiment d'infanterie coloniale. Réfractaire à l'autorité, il sera condamné par le conseil de guerre à deux de prison pour dégradation militaire en juin 1918, mais sera dispensé d'interdiction de séjour.


Le 26 juin 1918

Natif de la ville et domicilié 5 rue Saint-Sauveur, Gaston Charles Albert Surhomme se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 84e régiment d'artillerie lourde.


Fin juin 1918

Médecin militaire à l'hôpital d'Évreux, M. Berna est promu médecin major de première classe.


Le 1er juillet 1918

Le comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre organise jusqu'au 8 juillet une « Semaine d'économies », afin de récolter des fonds.


Le même jour (1.7.1918)

Le prix d’une journée d'hospitalisation à l’asile départementale d’aliénés de Navarre coûte désormais 1,70 francs au département de l’Eure.


Le même jour (1.7.1918)

Suite à la procédure lancée par l’intéressé, le ministre de l’Intérieur justifie auprès du président du Sénat l’internement à l’asile départemental d’aliénés de Navarre de l’ancien marchand lovérain François Marmier.


Le 8 juillet 1918

La « Semaine d'économies » organisée par le comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre s'achève par un concert au jardin botanique et un spectacle à l'amphithéâtre dudit jardin.


Le même jour (8.7.1918)

La « Semaine d'économies » organisée par le comité d'Évreux de l'Oeuvre des prisonniers de guerre lui aura rapporté 81 485 francs.


Le même jour (8.7.1918)

Mort des suites de maladie contractée en service à l'hôpital complémentaire n°14 de Vernon dans l'Eure de Kléber Julien Rousselin, natif d'Évreux et soldat au 18e régiment d'infanterie territorial. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 8 juillet suivant.


Le 14 juillet 1918

Mort dans le torpillage en mer du paquebot Djemnah d'Émile Albert Valentin, peut-être domicilié à Évreux et adjudant à la 20e section des secrétaires d'état-major et de recrutement. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 15 juillet 1918

Mort au combat à Souain (actuel Souain-Perthes-lès-Hurlus) dans la Marne de Spartacus Hector Georgias Lefour, soldat au 21e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 2 décembre 1921, puis une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 23 décembre suivant.


Le même jour (15.7.1918)

Mort au combat à Châtillon-sur-Marne dans la Marne d'Augustin Louis Petiot, soldat au 115e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 25 janvier 1921 pour une transcription au registre d'Évreux le 19 mars 1921.


Le même jour (15.7.1918)

Mort dans les combats du Bois Sabot près de Souain (actuel Souain-Perthes-lès-Hurlus) dans la Marne d'Hippolyte Marie Sèmelagne, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 23 janvier 1919.


Le même jour (15.7.1918)

Mort à l'ouest de Cerceuil (actuel Cerville) dans la Marne de Legendre Lucien Albert, natif d'Évreux, aide fondeur à Conches-en-Ouche et soldat au 33e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 décembre 1921 par le tribunal de sa ville natale.


Le 16 juillet 1918

Mort au combat à Festigny dans la Marne de Louis Julien Petithomme, ouvrier d'imprimerie natif d'Évreux et soldat au 159e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 1er décembre 1918.


Le même jour (16.7.1918)

Mort au combat à Damery dans la Marne d'Edgar Joseph Lézec, natif d'Évreux, ouvrier d'usine à La Vieille-Lyre, soldat au 101e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 14 avril 1922 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 10 mai suivant.


Le 17 juillet 1918

Natif d'Évreux où il est tôlier, Albert Paul Victor Plessis se présente à la mairie de Cherbourg, dans la Manche, et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 1er dépôt des équipages de la Flotte.


Le même jour (17.7.1918)

Natif d'Évreux où il est scieur de bois, Amédée Désiré Louis Paumier est mobilisé au 1er régiment du génie.


Le 18 juillet 1918

Mort au combat à Corcy dans l'Aisne d'Emmanuel Henri Dauvergne, soldat au 224e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 22 novembre.


Le même jour (18.7.1918)

Mort de ses blessures dans l'ambulance 16/1, à Sézanne dans la Marne, de Robert Marcel Dupuis, natif d'Évreux et cuirassier au 2e régiment de cuirassiers. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 13 février 1922 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription sera portée au registre le 27 janvier suivant.


Le même jour (18.7.1918)

Mort au combat à Passy-en-Valois dans l'Aisne d'Eugène Fernand Irénée Quennehen, caporal au 110e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 14 aoôut 1919.


Le 19 juillet 1918

Mort de ses blessures à Boursonne dans l'Oise d'Émile Désiré Blériot, ouvrier de filature domicilié à La Madeleine et soldat au 20e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 2 décembre.


Le même jour (19.7.1918)

Mort au combat dans le secteur du Bois du Roi, près de Villers-sous-Châtillon dans la Marne, de René Édouard Oursel, natif d'Évreux dont son père est le maire depuis 1904, étudiant domicilié 49 rue Joséphine, et soldat au 82e régiment d'infanterie. Il recevra la croix de guerre avec étoile de vermeil à titre posthume et sera reconnu mort pour la France. Une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 22 novembre.


Le même jour (19.7.1918)

Mort des ses blessures dans l'ambulance 10/2, à Verberie dans l'Oise, de Julien Paul Porché, natif d'Évreux où il était livreur et soldat au 69e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 6 mars 1919.


Le 20 juillet 1918

Mort dans les combats du Bois des Plans, à Courthiézy dans la Marne, d'André Lucien Touchet, natif d'Évreux et caporal au 79e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 18 novembre.


Le 23 juillet 1918

Mort de ses blessures en Belgique de René Augustin Müller, natif d'Évreux, garçon de café domicilié 34 rue David et soldat au 114e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 24 juillet 1918

Mort de ses blessures à l'hôpital d'évacuation n°18 près de Meaux en Seine-et-Marne, de Georges Joseph Louis Degasne, natif d'Évreux, employé de bureau à Paris et tirailleur au 2e régiment de marche de tirailleurs. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 18 novembre.


Le 29 juillet 1918

Mort de maladie contractée en service, à l'hôpital Gentilino de Milan au royaume d'Italie (actuelle République italienne), de René Albert Achille Lenoble, sapeur au 8e régiment du génie et peut-être domicilié à Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 30 juillet 1918

Mort au combat à Ville-en-Tardenois dans la Marne de Georges Hermann Ponson, natif d'Évreux et soldat au 60e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 2 décembre.


Début août 1918

Commis aux Postes, télégraphes et téléphones d'Évreux, M. Jamet est muté à Caen dans le Calvados.


Le 2 août 1918

Mort de ses blessures dans l'ambulance 5/1, à Glaignes dans l'Oise, d'Henri Yvonet Théodore Joseph Mabille, soldat au 67e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 2 mars 1919.


Le 5 août 1918

Mort de ses blessures à l'hôpital auxiliaire n°6 de Melun en Seine-et-Marne de Guilhem Marie Joseph d'Abbadie d'Arrast, soldat au 91e régiment d'infanterie, titulaire de la médaille militaire et croix de guerre avec palmes. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux.


Le même jour (5.8.1918)

Mort en captivité au camp de de Zerbst à Witenberg, dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), de Maurice François Dutrois, natif d'Évreux, maçon fumiste à Montreuil-l'Argillé et soldat au 146e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (5.8.1918)

Blessé au combat en juin, Maurice René Métayer, typographe ébroïcien mobilisé au 160e régiment d'infanterie, est transféré de l'hôpital de Cherbourg vers l'hôpital complémentaire n°1 d'Évreux, pour y passer dix jours de convalescence.


Le 8 août 1918

Mort de ses blessures dans l'ambulance 12/8, à Dury dans la Somme, de Marcel Jules Rousselin, natif d'Évreux et soldat au 2e régiment de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 19 novembre.


Le 13 août 1918

Mort au combat à Canny-sur-Matz dans l'Oise de Charles Valentin Lecoufle, natif d'Évreux, domicilié à La Madeleine et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre au registre de sa ville natale le 31 mars 1919.


Le 14 août 1918

Mort au combat à Ressons-sur-Matz dans l'Oise de Georges Julien Louis Chaignon, soldat au 119e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre au registre d'Évreux le 22 janvier 1919.


Le 15 août 1918

Alors que la gare de Serquigny est probablement la cible, le territoire des communes de Goupillères, Évreux, Louviers et Vernon sont touchés par une escadrille allemande au cours de la nuit, faisant des dégâts toutefois limités.


Le 17 août 1918

Natif de la ville où il est jardinier, André Marie Urbain Letellier se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 25e régiment d'artillerie.


Le 19 août 1918

Situé dans l'ancien petit séminaire du 1 rue du Chantier, l'hôpital complémentaire n°2 et ses 205 lits destinés à la prise en charge médicale des blessés de guerre, ferme ses portes.


Le 20 août 1918

Mort au combat à Franc-Port, près de Choisy-au-Bac dans l'Oise, de Fernand Gaston Dufay, natif d'Évreux et deuxième canonnier au 78e régiment d'artillerie lourde à grande puissance. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 6 mars 1919.


Le même jour (20.8.1918)

Mort de ses blessures à Nampcelles-la-Cour dans l'Aisne de Joseph Jules Adrien Métayer, soldat au 1er régiment de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 23 juin 1919.


Le 21 août 1918

Mort dans l'explosion d'un obus dans les combats de la ferme de Laval, près d'Osly-Courtil dans l'Aisne, d'Émile Emmanuel Le Rudulier, soldat au 365e régiment d'infanterie et ouvrier des télégraphes à Évreux. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 13 janvier 1922 au tribunal de cette dernière ville, puis une transcription de décès sera portée au registre le 27 janvier suivant. Son frère Paul Eugène Le Rudulier fut tué en juin 1915 dans le naufrage du torpilleur 331.


Le même jour (21.8.1918)

Natif d'Évreux et jadis étudiant domicilié dans le secteur de Navarre, Hubert Jean Paul Lelorgne d'Ideville se présente à la mairie de Versailles, en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines), et s'engage pour la durée de la guerre au 32e régiment de dragons.


Le 24 août 1918

Natif de la ville où il est mécanicien ajusteur, René Gaston Louis Diot se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 1er dépôt des équipages de la Flotte.


Le 25 août 1918

Mort de ses blessures dans l'ambulance 12/6, à Villers-Hélon dans l'Aisne, d'Henri Lamare, soldat au 350e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 25 février 1919.


Le 28 août 1918

Mort au combat d'Henri Alphonse Moulinier, natif d'Évreux, maçon à Claville et soldat au 23e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (28.8.1918)

Natif de la ville et mécanicien tourneur un temps domicilié 63 rue Saint-Germain, Paul René Ernest Lemoine se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée, qui le transfère au 1er groupe d'aviation.


Le 29 août 1918

Mort de ses blessures dans l'ambulance 13/16, à Catenoy dans l'Oise, d'Arthur Louis Couturier, natif d'Évreux, boucher domicilié 47 rue de Paris avant la guerre et sous-lieutenant au 36e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (29.8.1918)

Mort au combat à Noyon dans l'Oise de Paul René Robert Domont, caporal au 2e régiment de marche de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 20 juin 1919.


Le même jour (29.8.1918)

Natif d'Évreux et cuisinier à Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Marcel Robert Friard se présente à la mairie de cette ville et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 22e régiment d'artillerie de campagne.


Le même mois (9.1918)

Mort au combat de Charles Jules Damoy, employé de préfecture domicilié rue du Puits-Carré et infirmier de la 3e section d'infirmiers militaires. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux.


Le même mois (9.1918)

Le futur écrivain Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars entre à l'âge de sept ans au collège Saint-François-de-Sales d'Évreux qu'il quittera en 1928, après six renvois temporaires. Il aura pour professeur Pierre Teilhard de Chardin, prêtre jésuite, chercheur, paléontologue, théologien et philosophe.


Vers le 6 septembre 1918

Déserteur du 36e régiment d'infanterie de Caen, et vivant dans des conditions misérables dans la forêt d'Évreux où il avait fini par se réfugier, le soldat Henri Mignot se constitue prisonnier à Saint-André-de-l'Eure.


Le 7 septembre 1918

Ce sont environ 150 cheminots qui se réunissent à l’amphithéâtre du jardin botanique pour obtenir l’indemnité de cherté de vie pour tous.


Le 9 septembre 1918

Mort dans les combats du moulin de Laffaux dans l'Aisne de Georges Koenig, natif d'Évreux, agent voyer secondaire dans cette ville et sous-lieutenant au 167e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 7 septembre 1921.


Le même jour (9.9.1918)

Mort de maladie contractée en service, à l'hôpital Exelmans de Bar-le-Duc dans la Meuse, de Marcel Martin, natif d'Évreux et deuxième canonnier servant au 420e régiment d'artillerie lourde hippomobile. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 8 mars 1919.


Le 13 septembre 1918

Mort de ses blessures à Bucy-le-Long dans l'Aisne d'Émile François Rého, ouvrier de l'usine à gaz d'Évreux, domicilié dans le secteur de La Madeleine et canonnier servant au 258e régiment d'artillerie de campagne. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (13.9.1918)

Mort au combat à Sancy-les-Cheminots dans l'Aisne de René Auguste Vullierme, maçon domicilié 2 chemin du Valème et caporal au 74e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 23 novembre 1921.


Le 13 septembre 1918

Natif d'Évreux et cimentier domicilié 39 boulevard du Jardin-l'Évêque, Paul Albert Eugène Diot se présente à la mairie et s'engage pour quatre ans dans l'armée. Il sera intégré au 28e régiment d'infanterie avant d'être transféré au 1er dépôt des équipages de la Flotte.


Le 14 septembre 1918

Mort au combat à Nanteuil-la-Fosse dans l'Aisne de Raoul Lucien Flaunet, ouvrier d'usine domicilié à La Madeleine et soldat au 224e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 12 octobre 1919.


Le 16 septembre 1918

Mort à l'hôpital auxiliaire de la rue de Vaugirard à Paris de Désiré Louis Tavernier, natif d'Évreux, maçon domicilié à La Madeleine et chasseur au 6e bataillon de chasseurs à pied. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 16 septembre suivant.


Le 17 septembre 1918

Mort de ses blessures dans l'ambulance 11/7, à Vertekop dans le royaume de Grèce (actuel Skydra en République hellénique), de Marcel Albert Desormeaux, charretier domicilié rue des Quinconces avant la guerre et soldat au 45e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 29 juillet 1919.


Le 24 septembre 1918

Mort de maladie contractée en service, à l'hôpital d'évacuation B52 à Coincy dans l'Aisne, d'Auguste Edgard René Faure, ancien élève du lycée Saint-François-de-Sales, lieutenant d'escadrille, chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 3 juillet 1919.


Le 25 septembre 1918

Mort de maladie en captivité, à Kiepperhausen (?) dans l'Empire allemand (actuelle République fédérale d'Allemagne) d'Ambroise Fernand Bode, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 6 avril 1920.


Le 26 septembre 1918

Mort au combat à Souain (actuel Souain-Perthes-lès-Hurlus) dans la Marne de Fernand Plancher, natif d'Évreux, maçon domicilié 4 chemin du Valème et soldat au 403e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 17 octobre 1919.


Le même jour (26.9.1918)

Mort de maladie contractée en service, dans l'ambulance n°239 à Montmirail dans la Marne, de Marcel Désiré Aimé Rouzée, soldat au 329e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 13 mai 1919.


Le même jour (26.9.1918)

Mort de ses blessures à Sommepy-Tahure dans la Marne d'Henri Albert Paul Senlanne, employé à la conservation des hypothèques domicilié 43 rue Saint-Léger et adjudant au 149e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 13 août 1920.


Le 1er octobre 1918

Mort de maladie contractée en service, à l'hôpital complémentaire n°1 d'Évreux, d'Yves Tassel, greffier de paix à Louviers et soldat au 10e régiment de chasseurs à cheval. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (1.10.1918)

Mort par intoxication au gaz moutarde, dans l'ambulance 7/11 à Roye dans la Somme, d'Edmond Louis Philippe Morvan, soldat au 83e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 13 février 1920.


Le 2 octobre 1918

Inhumation au cimetière Saint-Louis d'Yves Tassel, greffier de paix à Louviers et soldat au 10e régiment de chasseurs à cheval, mort la veille à l'hôpital complémentaire n°1 d'Évreux.


Le même jour (2.10.1918)

Mort de ses blessures à Dormans dans la Marne de Charles Ulric Claudel, natif d'Évreux, menuisier domicilié à La Madeleine, sergent au 1er régiment de marche d'Afrique. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 9 octobre 1919.


Le même jour (2.10.1918)

Mort au combat à Véry dans la Meuse de Jacques Léon Nicolas Tixier, natif d'Évreux, étudiant domicilié rue du Docteur-Guindey et canonnier au 219e régiment d'artillerie de campagne et titulaire de la croix de guerre. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 29 mars 1919.


Le même jour (2.10.1918)

Natif d'Évreux et électricien au Neubourg, Jean Auguste Louis Contant se présente à la mairie de sa ville natale et s'engage pour la durée de la guerre dans l'armée qui le dirige vers le 46e régiment d'infanterie.


Le 4 octobre 1918

Mort de ses blessures dans l'ambulance 2/57, à Amblény dans l'Aisne, d'André Maurice Désiré Moirez, natif d'Évreux et soldat au 36e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 24 mai 1919.


Le 5 octobre 1918

Mort de maladie contractée en service, dans l'ambulance 5/61 à Villiers-Saint-Georges en Seine-et-Marne, d'André Louis Pierre Goujet, natif d'Évreux, employé de bureau dans cette ville et brigadier au 6e régiment de dragons. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 6 février 1919.


Le 7 octobre 1918

Mort d'une occlusion intestinal, à l'hôpital complémentaire n°5 d'Évreux, de Léon Constant Georges Guillaume, soldat au 28e régiment d'infanterie. une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville le 7 octobre suivant.


Le 9 octobre 1918

Mort de maladie contractée en service, à l'hôpital mixte de Modane en Savoie, d'Henri Alphonse Dupont, capitaine au 124e régiment d'infanterie. une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 28 avril 1919.


Le 13 octobre 1918

Mort de maladie à son domicile du 96 rue de la Rochette de René Paul Maillard, natif d'Évreux, menuisier domicilié rue de Barrey et deuxième canonnier au 44e régiment d'artillerie de campagne.


Le 18 octobre 1918

Mort de maladie contractée en service commandé, dans l'ambulance alpine n°6, en Macédoine du royaume de Serbie (actuelle république de Macédoine du Nord), de Charles René Jean Benoît, natif d’Évreux, domicilié 52 rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) avant la guerre et sergent du 176e régiment d'infanterie affecté au corps expéditionnaire d’Orient. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 4 septembre 1919.


Le même jour (18.10.1918)

Mort de la grippe espagnole contractée en service commandé, dans l'ambulance 2/57 à Skopje, en Macédoine du royaume de Serbie (actuelle république de Macédoine du Nord), de Lucien Paul Seille, natif d'Évreux, conducteur typographe domicilié à La Madeleine et brigadier au 17e escadron du train des équipages militaires. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 18 mai 1922.


Le 19 octobre 1918

Mort à Évreux où il s'était installé pour fuir l'avancée des troupes allemandes de Marius Delahaye, magistrat et député de la Somme depuis 1914.

Photo

Le député Marius Delahaye
© Assemblée nationale
Voir mentions légales


Le même jour (19.10.1918)

Mort au combat à Vouziers dans les Ardennes d'Émile Hilaire Aimable Meslier, maréchal-ferrant domicilié dans le secteur du Champ d'Enfer à Évreux et soldat au 4e régiment de cuirassiers. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville le 19 janvier 1920.


Le même jour (19.10.1918)

Mort au combat à Sissonne dans l'Aisne de Julien Charles Marchand, soldat au 119e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 6 mai 1919.


Le 21 octobre 1918

Mort de maladie contractée en service commandé, à l'hôpital n°1 de Sézanne dans la Marne, d'Alfred Marie Penverne, chauffeur domicilié 72 rue de Pannette et conducteur au 20e escadron du train des équipages militaires. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 18 septembre 1919.


Le même jour (21.10.1918)

Disparition en mer méditerranée de Marcel Charles Fernand Ducasse, instituteur à Évreux avant la guerre et capitaine au 175e régiment d'infanterie détaché à la marine aéronautique. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville.


Le 24 octobre 1918

Mort de ses blessures de Marcel Eugène Louis Letellier, instituteur intérimaire à Évreux, lieutenant au 319e régiment d'infanterie, titulaire de la croix de guerre et quatre fois cité à l'ordre de son régiment. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (24.10.1918)

Mort de maladie dans l'ambulance 6/11 à Monastir, dans le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (actuel Bitola en Macédoine du Nord), de Louis Édouard Armand Bezin, natif d'Évreux, serrurier à Gravigny et canonnier au 14e régiment d'artillerie lourde. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 25 octobre 1918

Mort en captivité à Langdorf dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) d'Émile Kerrero, soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 2 avril 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 4 mai suivant.


Le 28 octobre 1918

Mort de la grippe espagnole contractée en service, à l'hôpital général de Montpellier dans l'Hérault, de Marcel Henri Fessier, natif d'Évreux, employé de bureau domicilié 91 rue des Lombards et sergent à la 16e section d'infirmiers militaires. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 30 octobre suivant.


Le même jour (28.10.1918)

Natif d'Évreux, ouvrier domicilié 9 rue Saint-Sauveur avant la guerre et prisonnier civil détenu depuis 1914 par les Allemands, René Marie Masson est rapatrié par convoi en France.


En novembre 1918

Directeur du grand séminaire d'Évreux et aumônier volontaire pendant guerre, l'abbé Georges Bonnenfant reçoit une citation à l'ordre du régiment avec attribution de la croix de guerre.


Le même mois (11.1918)

Mort en détention à Taza dans le protectorat français au Maroc (actuel royaume du Maroc), de Léon Leroy, natif d'Évreux et soldat au 3e bataillon d'infanterie légère d'Afrique. une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 11 février 1919.


Le 9 novembre 1918

L'Office de placement gratuit aux mutilés de guerre propose une nouvelle offre d'emploi :

Évreux (Eure), un garçon de magasin au courant travail, vins et spiritueux, 300-350 francs


Le 11 novembre 1918

À la signature de l'armistice qui met fin à la Première Guerre mondiale, on compte approximativement 383 militaires natifs d'Évreux victimes du conflit, dont 56 dans l'Aisne, 9 en Allemagne, 3 en Alsace, 2 dans les Ardennes, 14 en Belgique, 3 en Grèce, 1 en Italie, 2 en Lorraine, 96 dans la Marne, 2 en mer, 5 en Meurthe-et-Moselle, 53 dans la Meuse, 1 dans le Nord, 14 dans l'Oise, 41 dans le Pas-de-Calais, 2 en Seine-et-Marne, 4 en Serbie, 35 dans la Somme, 1 dans le Territoire-de-Belfort, 1 en Tunisie, 4 en Turquie, et 1 dans les Vosges. En outre, 32 autres sont morts en zone arrière.


Le 14 novembre 1918

Mort de maladie contractée en service à Smederevo dans le royaume de Serbie (actuelle république de Serbie) de Gabriel Charles Guitton, employé des contributions indirectes à Évreux et soldat au 227e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de cette dernière ville le 10 octobre 1919.


Le 15 novembre 1918

Naissance incertaine à Évreux de Lucien Jean Marie Le-Joncour, victime des déportations nazies.


Le 18 novembre 1918

Mort à l'hôpital américain de la Croix-Rouge à Évreux, des suites d'une septicémie après amputation de la jambe gauche, de Joseph Fournier, verrier avant la guerre et soldat 412e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 23 novembre 1918

Périodique destiné principalement aux anciens combattants et à leurs familles, le Journal des mutilés, réformés et blessés de guerre s'interroge, dans sa rubrique « Échos », sur le manque de moyens des hôpitaux complémentaires :

Est-il vrai que, dans certains hôpitaux, comme à Évreux, nos blessés sont obligés de rester étendus sur leurs lits faute de béquilles, alors qu'ils pourraient s'exercer à la promenade et que l'exercice leur serait salutaire ?


Le 5 décembre 1918

Juge d'instruction à Alençon dans l'Orne, Denis Marie Le Roy est muté auprès du tribunal de première instance d'Évreux.


Le 6 décembre 1918

Mort en captivité à Bruchsal dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) d'Henri Ernest Legendre, soldat au 203e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 26 août 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 25 septembre suivant.


Le 9 décembre 1918

Mort de maladie à l'hôpital mixte de Chaumont en Haute-Marne de Paul Gaston Ribaud, natif d'Évreux et maréchal des logis au 19e escadron du train des équipages militaires. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 13 décembre 1918

La dépouille de Thérèse Victoire Liot, native d'Évreux, membre du Comité des réfugiés morte de la grippe espagnole quelques jours auparavant, à Pontivy dans le Morbihan, arrive en gare d'Évreux pour être inhumée au cimetière Saint-Louis.


Le 16 décembre 1918

Sergent au 175e régiment d'infanterie capturé par l'ennemi sur le front balkanique, à Dihovo dans le royaume de Serbie (actuelle Macédoine du Nord), puis transféré dans un camp de prisonniers à Cottbus dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), André Julien Alphonse Sauvage, ouvrier en maçonnerie à Évreux avant la guerre, est rapatrié vers la France. Intégré au 28e régiment d'infanterie, il manquera à l'appel d'avril 1919 à juin 1921, sera ainsi déclaré déserteur et ne pourra bénéficier du précieux certificat de bonne conduite.


Le 24 décembre 1918

Mort d'un cancer des fosses nasales à Évreux de Léon Georges Lepeintre, natif de la ville, domicilié 37 puis 74 rue Grande (actuelle rue du Docteur-Oursel) avant la guerre et caporal au 284e régiment d'infanterie.


Vers le 25 décembre 1918

Pendant que le capitaine Toastain du 132e régiment d'artillerie territoriale se trouve au wagon-restaurant, en compagnie de son épouse, un malfaiteur monte à bord au moment où le train marque l'arrêt en gare d'Évreux, et parvient à lui dérober la totalité de ses bagages, lesquels représentent près de 5 000 francs d'effets personnels.


Le 27 décembre 1918

Le personnel enseignant de la ville d’Évreux s’émeut de ne pas recevoir l’indemnité de vie chère qui leur est pourtant due depuis le 1er juillet.


Le 31 décembre 1918

Situé au pensionnat de la Providence du 5 rue Joséphine, l'hôpital auxiliaire n°12 et ses 90 lits destinés à la prise en charge médicale des blessés de guerre, ferme ses portes.


Le même jour (31.12.1918)

Installé à l'Institut Saint-François-de-Sales de la rue Portevin, l'hôpital complémentaire n°5 et ses 295 lits destinés à la prise en charge médicale des blessés de guerre, ferme ses portes.

Photo

Le centre de rééducation physique du docteur Chevallier en 1917, dans "La Vie au grand air" daté du 15.9.1917
© BNF-Galllica
Domaine public


Le même jour (31.12.1918)

Situé à l'école normale d'instituteurs du 43 rue Saint-Germain, l'hôpital complémentaire n°1 et ses 153 lits destinés à la prise en charge médicale des blessés de guerre, ferme ses portes.


Le même jour (31.12.1918)

Situé au lycée de garçons de la rue de Pannette, l'hôpital complémentaire n°26 et ses 215 lits destinés à la prise en charge médicale des blessés de guerre, ferme ses portes.

< avant après>