Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...
Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1819
En janvier 1819
Des travaux sont entrepris sur toute la longueur de la rue Gasville (actuelle rue Georges-Bernard).
Le 3 janvier 1819
Le pain de huit livres se renchérit à un franc et six sous.
Vers le 5 janvier 1819
La municipalité met en place un bureau de « pesage et mesurage ».
Le 10 janvier 1819
Le pain de huit livres est taxé à 21 sous.
Le 24 janvier 1819
Un enfant d'environ six ans est inhabituellement reçu comme frère à la Charité, mais n'est pas contraint de porter la robe ni de prêter serment.
Le 25 janvier 1819
Évêque d'Évreux depuis 1802, Jean-Baptiste Bourlier est fait officier de la Légion d'honneur.
Le 3 février 1819
Revoqué en mars 1816, Michel Martin Sagant retrouve ses fonctions de substitut du procureur au tribunal de première instance d'Évreux.
Le même jour (3.2.1819)
M. Dulong est nommé juge suppléant au tribunal de première instance d'Évreux.
Le même jour (3.2.1819)
M. Avril est nommé juge suppléant au tribunal de première instance d'Évreux.
Le même jour (3.2.1819)
Substitut du procureur auprès du tribunal de première instance d'Évreux depuis décembre 1815, Armand François Hébert est promu procureur du roi.
Le 16 février 1819
Les jeunes hommes ont jusqu'au 20 février pour s'inscrire sur les listes de la conscription militaire.
Le 21 février 1819
Probablement en raison de la libre circulation des farines, le pain de huit livres est taxé à 22 sous.
Le 27 février 1819
Le président de la cour d'assises d'Évreux et le conseiller Simonnin installent dans leurs fonctions le procureur Armand François Hébert, son substitut ainsi que plusieurs juges.
Le 28 février 1819
Le pain de huit livres est taxé à 23 sous.
Le 8 mars 1819
Les premières recrues de la légion de l'Eure arrivent à Évreux.
Le 14 mars 1819
Le pain de huit livres est taxé à 22 sous.
Le 15 mars 1819
Accusé d'avoir tué puis décapité post mortem son épouse, un homme est condamné à mort par la cour d'assises siégeant à Évreux.
Le 9 avril 1819
Un orage d'une rare violence frappe la ville au cours de la nuit.
Le 11 avril 1819
Le pain de huit livres est taxé à 21 sous les huit livres.
Le 19 avril 1819
En tentant de décharger un pistolet à son domicile d'Évreux, Jacques-François Goupillères blesse mortellement son épouse à bout portant et en pleine visage. Affreusement touchée et agonisante, la malheureuse parvient à confirmer les faits aux premiers témoins arrivés sur les lieux.
Le 24 avril 1819
Une partie du marché est transportée place du Marché-Neuf (actuelle place Clémenceau) et l'autre est installée place du Grand-Carrefour.
Le 8 mai 1819
Réunie à partir du 8 mars, la légion de l'Eure quitte Évreux pour Saint-Omer dans le Pas-de-Calais.
Le 16 mai 1819
Le pain de huit livres est taxé à 20 sous les huit livres, tandis que plusieurs marchands de blé estiment qu'il aurait dû l'être à 18 sous seulement.
Le 30 mai 1819
Le pain de huit livres est taxé à 21 sous.
Le 17 juin 1819
Un nouveau contingent de jeunes gens est tiré au sort pour la conscription militaire.
Le 20 juin 1819
Le pain de huit livres est taxé à 22 sous.
Le 3 juillet 1819
Chanoine promoteur d'Évreux, Jean Guillaume Le Duc fait l'acquisition, pour la somme de 500 francs, d'un manuscrit médiéval connu sous le nom de Pontifical d'Egbert, ouvrage en écriture saxonne et relié en maroquin rouge.
Le 4 juillet 1819
Le pain de huit livres est taxé à 23 sous.
Le 11 juillet 1819
Le pain de huit livres est taxé à 29 sous.
Le 18 juillet 1819
Le pain de huit livres est taxé à 25 sous.
Le 25 juillet 1819
Le pain de huit livres est taxé à 26 sous.
Le même jour (25.7.1819)
Des militaires du bataillon de la garde royale font leur première communion en l'église Saint-Taurin sous l'office de M. Pinchon, grand-vicaire.
Le 26 juillet 1819
Les militaires du bataillon de la garde royale, qui avaient fait la veille leur première communion en l'église Saint-Taurin, sont confirmés par l'évêque d'Évreux en la chapelle de l'évêché.
Le 30 juillet 1819
Deux gardes forestiers dressent un procès-verbal à l’adresse de quinze habitants de la commune d’Aulnay (actuelle Aulnay-sur-Iton) qui avaient confié, à leurs domestiques et à des enfants, un troupeau de bovins laissé ensuite en pâturage en forêt d’Évreux, hors des sentiers et des chemins. Cette pratique est strictement interdite depuis l’ordonnance des eaux et forêts de 1669.
Le 3 août 1819
Le tribunal civil tranche la question de la propriété de l'ancienne cloche de l'hôtel-Dieu en l'attribuant à l'église Saint-Taurin, bien que revendiquée par l'hospice d'Évreux.
Le 4 août 1819
Objet d'un contentieux au tribunal civil la veille même, la cloche qui était autrefois à l'hôtel-Dieu mais se trouve désormais à l'église Saint-Taurin est brisée pour être fondue.
Le 9 août 1819
Outré par le jugement du 3 août du tribunal civil et par la destruction de l'ancienne cloche de l'hôtel-Dieu, l'hospice d'Évreux décide de porter l'affaire devant la cour d'appel de Rouen et gagne aux dépens de l'église Saint-Taurin.
Vers le 10 août 1819
La crue de l'Iton provoquant l'inondation progressive de son atelier, le fondeur des cloches de Saint-Taurin réquisitionne plusieurs personnes pour pomper nuit et jour. Le moule de la plus grosse cloche est malgré tout fortement corrompu par les eaux boueuses et épaisses.
Le 13 août 1819
Dans l'incapacité de réaliser la grosse cloche à cause de l'inondation de son atelier, le fondeur en réalise deux autres mais le timbre de l'un d'elles ne correspond pas aux attentes.
Le 16 août 1819
Incapable de travailler dans son atelier inondé par l'Iton, le fondeur s'installe dans un jardin près de la rue de Pannette pour couler de nouveau la cloche de Saint-Taurin, jugée défectueuse.
Le 24 août 1819
La fête de Saint-Louis du lendemain est annoncée par le son des cloches et une salve de coups de canon, eux-mêmes clôturés par la musique de la garde nationale.
Le 25 août 1819
Annoncée la veille et à l'aube de ce jour par le son des cloches et une salve de coups de canon, la fête de Saint-Louis commence par une messe en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, puis se poursuit comme l'année précédente avec de nombreuses réjouissances en ville.
Le 27 août 1819
Sur la requête des héritiers du duc de Bouillon, propriétaires de la forêt d’Évreux, quinze habitants de la commune d’Aulnay (actuelle Aulnay-sur-Iton) qui avaient confié à leurs domestiques et à des enfants un troupeau de bovins laissé ensuite en pâturage dans ladite forêt, hors des sentiers et des chemins, comparaissent devant le tribunal correctionnel de la ville.
Le 2 septembre 1819
Après avoir passé deux bataillons du 2e régiment d'infanterie en revue à Rouen, le lieutenant-général Jacques Alexandre Law de Lauriston, pair de France, se rend à Évreux pour inspecter le premier bataillon de ce même régiment.
Le 5 septembre 1819
Le pain de huit livres est taxé à 23 sous.
Le 12 septembre 1819
Le pain de huit livres est taxé à 22 sous.
Le 2 octobre 1819
Par ordonnance, le roi Louis XVIII autorise l'abbé Yver, chanoine honoraire de la cathédrale d'Évreux, de porter la décoration de l'Éperon-d'Or.
Le 3 octobre 1819
Après un dernier rassemblement à la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, les frères de la Charité assistent à la bénédiction d'un calvaire planté sur la friche du Buisson-Hocpin.
Le 11 octobre 1819
Refondues dans des conditions particulières en août, les trois cloches de l'église Saint-Taurin sont bénies par l'évêque d'Évreux, par ailleurs parrain de la plus grosse des trois.
Le 15 octobre 1819
Bénies quatre jours auparavant, les trois nouvelles cloches de l'église Saint-Taurin sont étrennées à l'annonce du service anniversaire de feu Marie-Antoinette, jadis reine de France.
Le 17 octobre 1819
Les paroissiens sont invités aux prônes de la messe à faire vacciner leurs enfants contre la petite vérole qui se répand dangereusement.
Le 20 octobre 1819
Par ordonnance, le roi Louis XVIII autorise l'évêque d'Évreux à établir une seconde école ecclésiastique dans le département de l'Eure, précisément à Écouis.
Le 31 octobre 1819
Ce sont pas moins de 166 convives qui participent à un dîner organisé par les grands électeurs du département, et auquel participe notamment Alexandre-Antoine du Meilet (ou Dumeilet), maire d'Évreux depuis 1816 et député de l'Eure depuis 1817.
Fin octobre 1819
Seize enfants ébroïciens meurent de la variole dite « petite vérole ».
Le 6 novembre 1819
Condamné à Évreux pour le meurtre de sa femme puis rejugé en appel à la cour de Rouen, M. Le Roy revient sur ses terres pour y être exécuté.
Le 17 novembre 1819
Une ordonnance du roi Louis XVIII approuve les articles 19 et 35 du règlement de l'octroi d'Évreux qui imposent aux bouchers et charcutiers de la ville de présenter toute quittance nécessaire aux employés du service concerné.
Le 22 novembre 1819
Le quatrième trimestre des assises du département de l'Eure ouvre à Évreux sous la présidence du baron Chapais de Marivaux, chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur.
Le 29 novembre 1819
La cour d'assises de l'Eure siégeant à Évreux annule le mariage d'une femme qui, après deux années de vie commune, s'était aperçue que son second mari était en fait une femme qui avait usé de ce subterfuge pour des raisons d'ordre matériel.
Le 11 décembre 1819
Il ne reste plus que quelques heures aux jeunes recrues militaires du département de l’Eure pour rencontrer et rémunérer, à l’hôtel du Rocher de Cancale à Évreux, des remplaçants volontaires constitués en association digne de confiance.
Le 18 décembre 1819
Les meuniers décident d'ouvrir les vannes des moulins en voyant le niveau de l'Iton monter dangereusement, mais les referment imprudemment le soir venu.
Le 19 décembre 1819
Les meuniers ayant inprudemment fermé les vannes des moulins la veille au soir, les eaux de l'Iton débordent dans les allées aux abords de Saint-Taurin et gagnent les jardins voisins.
Le même jour (19.12.1819)
Mort à Évreux de M. Le Roussel, premier curé de l'église Saint-Taurin.
Fin décembre 1819
Une hausse de la mortalité semble être constatée chez les Ébroïciennes.