L'Histoire d'Évreux

1791 - 1792

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Qu'environ 600 prisonniers de la garnison de Namur sont attendus en ville.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1791


En 1791

Le couvent des Capucins du début du XVIIe siècle est réquisitionné et transformé en prison.


La même année (1791)

Étienne-David Pain est nommé directeur des Archives départementales de l'Eure.


La même année (1791)

Le village de Saint-Germain-de-Navarre, ou Saint-Germain-lès-Évreux (actuel quartier de Navarre), est rattaché à la ville d'Évreux.

Photo

Saint-Germain-lès-Évreux sur la Carte générale de la France, réalisée sous la direction de César-François Cassini de Thury
© BNF, Département Cartes et plans, GE FF-18595 (26)
Domaine public


Le 8 janvier 1791

Les officiers municipaux placent les marchands de cidre sur la place Saint-Léger pour éviter qu’ils gênent la circulation des voitures les jours de marché.


Le 7 février 1791

Quatre ne suffisant pas, deux prud’hommes supplémentaires sont nommés comme assesseurs du juge de paix.


Le 15 février 1791

Curé de Sainte-Croix de Bernay et député du clergé pour le bailliage d'Évreux aux États généraux depuis mars 1789, Thomas Lindet est élu évêque constitutionnel de l'Eure après avoir prêté serment à la Constitution, comme le veut désormais la législation.


Le 27 mars 1791

Pour la convalescence du roi, un Te Deum est chanté après les vêpres, puis la ville est illuminée à la tombée du jour.


Le même jour (27.3.1791)

Élu évêque constitutionnel par l'épiscopat du département de l'Eure, Thomas Lindet renouvelle solennement le serment civique à la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.


Le 18 avril 1791

En application de la loi, les paroisses d'Évreux sont supprimées et réunies à la cathédrale Notre-Dame, tandis que les églises de Saint-Germain-lès-Évreux, de Saint-Léger, de Saint-Taurin et des Capucins sont conservées.


Le 31 mai 1791

Le doyenné est vendu au prêtre Germain Antoine Gillain et au juge Roussel qui ont comme obligation de laisser nue une partie du terrain, pour l'ouverture d'une nouvelle rue.


Le 21 juin 1791

Le comité ecclésiastique de Paris reçoit une requête collective des musiciens attachés au chapitre cathédral d'Évreux. Parmi les signataires se trouvent le maître de musique Pierre Bertin, l'organiste Marie Jeanne Adélaïde Dulong, le violoniste Jean-Baptiste Justin Ancquetin, le joueur de serpent Julien André Louis Chaumier, Charles Louis Monnier, le basse-contre et joueur de serpent Pierre Thomas Renoult, le haute-taille François-Marie Lemoine, ainsi que les basses-contre Jean-Baptiste Vesche, François Guérin, Louis Denis André Landry et Jean-Baptiste Macé.


En juillet 1791

La rue du Chapitre devient la rue de la Constitution.


Le 14 juillet 1791

La fête du Serment mobilise des moyens exceptionnels et s'achève par un immense feu de joie. Un feu d'artifice est également tiré sur la place Saint-Léger.


Le même jour (14.7.1791)

Un autel est élevé sur la friche de la Poterie pour la cérémonie du 14-Juillet, au cours de laquelle l’évêque constitutionnel Thomas Lindet remplace l’évêque déchu François de Narbonne-Lara, désormais considéré comme émigré.


Le 15 juillet 1791

Un feu d'artifice est tiré sur le pré du Bel-Ébat et des réjouissances se poursuivent avec une danse qui dure toute la nuit, aux sons des coups de canon. Un canonnier se blesse lorsque la couleuvrine offerte par Godefroy-Charles-Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, se crève au moment du tir.


Le 23 juillet 1791

Le cimetière de Saint-Denis est clôturé.


Le 4 septembre 1791

Député à l'Assemblée nationale constituante, Jean-Hubert Lerefait est élu administrateur du département de l'Eure.


Le 10 septembre 1791

Tous les volontaires du département se regroupent à Évreux pour être « enrégimentés » par un commissaire des guerres.


Le 12 septembre 1791

Natif d'Évreux et futur vétéran médaillé des guerres de la Révolution et de l'Empire, Nicolas Dumoutier est promu sergent au premier bataillon de l'Eure.


Le 15 septembre 1791

Une illumination générale est mise en place après l'annonce, aux carrefours, de l'acceptation de la nouvelle constitution par le roi Louis XVI.


Le 30 septembre 1791

Le conseil municipal missionne le joueur de serpent Jean-Baptiste Justin Ancquetin et le maître de musique Pierre Bertin pour dresser un état des cloches disponibles parmi les églises supprimées du département, et d'en choisir une pour la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, afin que cet édifice ait le son le plus puissant de tous les édifices religieux de l'Eure. Ils en sélectionneront quatre en premier lieu.


Le 5 août 1791

Produisant le son le plus puissant parmi les édifices religieux du département de l'Eure, les cloches de l'abbaye du Parc sont choisies par le joueur de serpent Jean-Baptiste Justin Ancquetin et le maître de musique Pierre Bertin pour remplacer celles de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.


Le 6 octobre 1791

Il est décidé de n'enclore que deux acres des terrains acquis pour le nouveau cimetière.


Le 21 octobre 1791

Il est proposé de remplacer la chaire de la cathédrale Notre-Dame par celle de l'église Saint-Denis, bien que réclamée par l'église de Louviers.


Le 24 octobre 1791

Le conseil municipal conduit par Jacques Duvaucel de l'Isle met au point la cérémonie de réception du député François Buzot, attendu sous peu à Évreux.


Le même jour (24.10.1791)

L'orgue de la paroisse Saint-Pierre est accordé à celui de l'église de Pacy (actuel Pacy-sur-Eure).


Le 27 octobre 1791

Le projet de réception du député François Buzot par la garde nationale est approuvé par le conseil municipal.

Photo

Buste de François Nicolas Léonard Buzot dans la salle du serment du jeu de paume à Versailles
© Philippe Dessante / CC BY-SA 3.0
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Le 30 octobre 1791

La Société des amis de la constitution et les autorités municipales donnent une grande fête en l'honneur de François Buzot, député de l'ancienne Assemblée constituante, et Jean-Baptiste Robert Lindet, député à l'Assemblée nationale législative.


Le 3 novembre 1791

Un banquet en l'honneur de l'évêque constitutionnel Thomas Lindet est donné dans l'ancienne abbaye de Saint-Taurin.


Le 15 novembre 1791

La première session du conseil général du département de l'Eure se tient à Évreux sous la président de Jean-Hubert Lerefait.


Le 21 novembre 1791

Une grosse cloche d'église provenant du l'église du parc d'Harcourt est apportée à la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, devenue paroisse principale, pour remplacer la Gabrielle qui est si fêlée que les religieux la font sonner le moins possible.


Le 22 novembre 1791

La garde nationale est organisée selon la loi du 14 octobre 1790.


Le 25 novembre 1791

Le conseil municipal conduit par l'ancien capitaine de cavalerie Jacques Duvaucel de l'Isle étudie le projet d'établir une banque municipale à Évreux.


Le 31 décembre 1791

Par arrêté du directoire du département, la tenue du tribunal criminel se tiendra provisoirement à l'église du petit séminaire.

1792


En 1792

Un laboureur des environs d'Évreux est condamné à la flétrissure et à six années de galère, pour avoir décimé un troupeau de moutons au moyen de boulettes empoisonnées, accusation qu'il réfutera jusqu'en cour d'appel.


La même année (1792)

La foire Saint-Nicolas est transférée au pré du Bel-Ébat depuis l'espace qu'elle occupait entre les côtes de la Censurière et la Maladrerie Saint-Nicolas depuis plusieurs siècles.


La même année (1792)

Eustache Lampérière est nommé directeur des Archives départementales de l'Eure et succède à Étienne-David Pain.


Le 15 janvier 1792

La garde nationale est organisée conformément au décret de l’Assemblée nationale et comprend 1 232 citoyens, dont 1 024 en capacité de porter les armes.


Le 7 février 1792

Le nouveau tribunal criminel d'Évreux est inauguré dans l'ancien séminaire des Eudistes.

Photo

La facade du palais de justice d'Évreux de nos jours
© ND / evreux-histoire.com
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Le même jour (7.2.1792)

François Nicolas Léonard Buzot est nommé grand-juge criminel du tribunal d'Évreux, tandis que la cour s'installe dans l'hôtel de ville.


Le 26 février 1792

Déjà annoncé par des rumeurs persistantes, un courrier annoncent que les habitants des paroisses des environs de Breteuil se font menaçants et taxent grains et autres marchandises à leur gré.


Le 4 mars 1792

Au cours d'une réunion de la Société des amis de la Constitution se tenant à Évreux, l'archiviste Étienne-David Pain prononce un discours au ton républicain affirmé et met en garde sur la pénurie de grains pouvant conduire à la famine.


Le 10 mars 1792

La garde nationale reçoit l'ordre de se mettre sous les armes et de repousser les habitants des environs de Breteuil s'ils se présentaient en ville. Ces derniers font en effet irruption depuis plusieurs jours sur les marchés de la région, taxant à leur gré les produits, et menaçent d'investir la place d'Évreux en très grand nombre.


Le 15 mars 1792

Soutenue par 200 hommes de la garde parisienne, d'un détachement de chasseurs à cheval de Saint-Germain-en-Laye et de quelques pièces d'artillerie venues de Rouen, la garde nationale d'Évreux se rend à Conches (actuelle Conches-en-Ouches) puis Breteuil pour mettre un terme aux menaces qui pèsent sur les marchés du canton.


Le 20 mars 1792

Quatre-vingt douze émeutiers de Breteuil sont amenés manu militari à Évreux puis conduits à la prison du grand séminaire.


Le 11 mai 1792

Sollicitée par une députation d'habitants de la rue Trianon (actuelle rue Saint-Louis) qui souhaitent le percement de la rue du Chapitre afin de se rendre plus aisément à la cathédrale, la préfecture demande qu'on lui fournisse plans et devis pour l'ouverture d'une nouvelle rue qui passerait place du Château (actuelle place du Général-de-Gaulle).


Le 19 mai 1792

Un bataillon de volontaires du Pas-de-Calais passe par Évreux.


Le même jour (19.5.1792)

L'arbre de la Liberté qui avait été planté par des volontaires du Pas-de-Calais en présence d'officiers municipaux est scié au cours de la nuit par des inconnus.


Le 27 mai 1792

Le premier ayant été scié par des inconnus plusieurs jours auparavant, les officiers municipaux font planter un nouvel arbre de la Liberté, au pied de la mairie.


Le 2 juin 1792

Les armoiries de France, de Normandie et d'Évreux qui étaient accrochées à la porte de la mairie, sont abattues par le Club ébroïcien des Jacobins.


Le 20 juin 1792

Président du département de l'Eure, Jean-Hubert Lerefait préside à Évreux une séance du Directoire, au cours de laquelle est rendu un arrêté sur les contributions foncières et immobilières de l'année en cours.


Le 14 juillet 1792

Au cours de la fête de la Fédération qui se tient au pré du Bel-Ébat, des étendards sont délivrés aux cantons et des prix sont distribués aux écoliers du collège par le magistrat Jacques-Nicolas Vallée.


En août 1792

Les habitants de la rue Trianon (actuelle rue Saint-Louis) font une nouvelle demande pour l'ouverture d'une rue traversant l'allée des Soupirs et qui leur faciliterait l'accès à la cathédrale.


Le 11 août 1792

La permanence du conseil municipal d'Évreux et les autorités départementales approuvent la déchéance de la royauté initiée par l'Assemblée législative, à Paris.


Le 14 août 1792

La décision de faire venir 300 gardes suisses en garnison pour soulager les citoyens fatigués d'assurer la sécurité de la prison est contestée avec succès.


Le 14 août 1792

Musicien respecté des églises d'Évreux, le basse-contre Louis Denis André Landry se plie au décret constitutionnel du 26 mai, et prête le serment de Liberté-Égalité : « Je jure d'être fidèle à la Nation et de maintenir la Liberté et l'Égalité, ou de mourir en les défendant. ».


Le même jour (14.8.1792)

Membres du nouveau conseil général de l'Eure, MM. Dubusc, Villette, Ledier, Duval, Chevrier, Gautier, Lapille, Pitard, Boquin et Hébert se réunissent en fin d'après-midi à Évreux et prêtent serment à l'Assemblée législative.


En septembre 1792

Opposé au tribunal révolutionnaire de Maximilien Robespierre et menacé d'arrestation pour ses idées fédéralistes, François Buzot s'enfuit dans sa ville natale d'Évreux dans l'espoir de lever en Normandie une force armée qui marchera sur Paris.


Le même mois (9.1792)

La nouvelle législation anti-cléricale contraint les religieuses de quitter l’abbaye de Saint-Sauveur et le prêtre Jacques Ducy, titulaire de la chapelle du grand autel de l'abbaye, est mis en prison.


Le 1er septembre 1792

Députés commissaires de la Convention nationale, Antoine-Louis Albitte et Michel Mathieu Lecointe-Puyraveau se rendent à Évreux pour superviser la levée de volontaires qui incorporeront un camp militaire basé près de Meaux. Ils logent à l'hôtel du Dauphin.

Photo

Ouvrage de Jérôme Croyet sur le commissaire politique Antoine-Louis Albitte
© Éditions Musnier Gilbert
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Le 15 ou 19 septembre 1792

Fêlée, la cloche Gros Pierre est brisée au pied de la tour nord de la cathédrale puis transportée vers les importantes fonderies de Romilly (actuel Romilly-sur-Andelle), où elle sera transformée en flans à frapper.


Après le 21 septembre 1792

L'ancien village de Saint-Germain-lès-Évreux (actuel quartier de Navarre) devient le faubourg de la République, le jour de l'abolition de la monarchie.


Le 6 octobre 1792

La municipalité républicaine conduite par Jacques Duvaucel de l'Isle met en vente mobilier, terrains, récoltes de fruits et de céréales, bêtes de somme, ainsi qu'objets les plus variés.


Le 9 octobre 1792

Le conseil municipal d'Évreux reçoit un courrier du député François Buzot par laquelle il appelle les citoyens à se battre pour la Liberté.


Le 12 octobre 1792

Le conseil municipal rebaptise plusieurs rues en leur donnant une couleur républicaine : la rue Le Comte devient ainsi la rue de la République, la rue Saint-Denis celle de la Liberté, la rue Saint-Taurin celle de l'Union, la rue du Dauphin celle de l'Égalité, la rue de Crosne celle de la Fédération, la rue Saint-Sauveur celle de la Convention, la rue de Saint-Nicolas celle de la Conciliation, la rue des Cordeliers celle du Département, la rue et le cul-de-sac Saint-Pierre deviennent la rue de la Loi, la rue des Fossés-aux-Prêtres celle des Fossés, la rue du Trou-Bailly celle de la rue Traversière, la rue du Pont-Saint celle de la rue du cimetière Saint-Thomas, la rue de Pannette celle de la rue Jean-Jacques-Rousseau, et la rue aux Prêtres celle de la rue des Maris.


Le 13 octobre 1792

La proclamation de la fin de la royauté et l'avènement de la République sont célébrés par une salve de coups de canon.


Le 14 octobre 1792

Après une cérémonie solennelle donnée en présence de la garde nationale, un feu de joie est allumé dans la cour du château puis la ville est illuminée.


Le 19 octobre 1792

Naissance rue de l'Échiquier de Charles Henri Prosper de Lagarde de Montlezun, rédacteur puis sous-chef de bureau au ministère des Manufactures et du commerce de 1814 à 1847, et chef de bureau au ministère de l'Agriculture et du Commerce depuis cette dernière date, et chevalier de la Légion d'honneur.


En novembre 1792

Lieutenant-général au bailliage d'Évreux sous l'ancien régime, M. de Girardin rejette les fonctions de maire malgré son élection.


Le même mois (11.1792)

Avec l'accord de la muncipalité de Gravigny, la foire de Saint-Nicolas de la Maladrerie se déroule désormais place Saint-Léger (actuelle place Dupont-de-l'Eure) à Évreux.


Le 7 novembre 1792

La réquisition des métaux précieux vide les monastères et la cathédrale Notre-Dame d'Évreux de son argenterie.


Le 14 novembre 1792

Naissance au domicile familial de la rue Chartraine d'Alexandre Del'Homme (ou Delhomme), juge au tribunal civil, conseiller général de Damville et de Saint-André, et légateur comme ses frères Olivier et Anatole.


Le 16 novembre 1792

Deux officiers publics sont élus pour la gestion de l'état civil des citoyens.


En décembre 1792

Annonçant avoir « vaincu tous les préjugés » et qu'il s'est marié avec sa gouvernante, l'évêque constitutionnel Thomas Lindet rejoint la Convention nationale.


Le 3 décembre 1792

Mort d'anasarque en son château de Navarre de Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, duc d'Albret, pair de France et comte d'Évreux. Ses proches, Jean-Baptiste Robert Quincarnon et Claude Delangle, se présenteront à l'hôtel de ville pour la déclaration de décès :

Du lundi trois décembre mil sept cent quatre vingt douze, l'an premier de la république française, en la maison commune ; devant nous officier public soussigné se sont presentés les citoyens Jean Baptiste Robert quincarnon et Claude Delangle, amis du défunt ci après nommé, demeurants à Navarre (...) de St Germain, paroisse notre dame d'Evreux, lesquels ont déclaré que le citoyen Godefroi Charles henry De la Tour d'auvergne, Duc régnant de Bouillon né à Paris le vingt huit janvier mil sept cent vingt huit, baptisé à St Sulpice, fils de Charles Godefroi de La Tour d'auvergne, et de Marie Caroline Sobieski, princesse du sang royal de Pologne, veuf de Louise henriette Gabrielle de Lorraine, est mort ce jourd'hui quatre heures du matin en son château à Navarre, succursale de St Germain, paroisse de notre dame d'Évreux ou il résidait depuis plusieurs années sans interruption, de laquelle déclaration nous avons accordé acte, après par nous officier public avoir été constater ledit décès, et ont les déclarants signé avec nous après lecture.
Signé Girard. Quincarnon. Delangle


Après le 3 décembre 1792

Duc de Bouillon puis simple « citoyen Bouillon » depuis les événements révolutionnaires, Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne est inhumé dans la plus grande simplicité, parmi les pauvres du cimetière de l’hospice d’Évreux, situé ancienne paroisse Saint-Denis.


Le 6 décembre 1792

L'ancien capitaine de cavalerie Jacques Duvaucel de l'Isle quitte ses fonctions de maire d'Évreux.


Le 16 décembre 1792

Michel François Robert Écalard-Chaumont est élu maire d'Évreux et succède à Jacques Duvaucel de l'Isle.


Le 23 décembre 1792

Élu la semaine précédente, Michel François Robert Écalard-Chaumont prend ses fonctions de maire d'Évreux.


Le 26 décembre 1792

Six cents prisonniers de guerre qui étaient détenus à la garnison de Namur font leur arrivée en ville sous escorte.

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