L'Histoire d'Évreux

1825 - 1826

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que le tirage au sort pour la conscription militaire des jeunes Ébroïciens dure deux jours.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1825


En 1825

Construit sur le terrain du couvent et de la chapelle des Jacobins de la rue Trianon (actuelle rue Saint-Louis) qui avaient définitivement été rasés l'année précédente, l'hospice d'Évreux est enfin inauguré.


La même année (1825)

L'industriel Pierre Louis Boisard fonde une manufacture de coutils qui deviendra les tissages Saint-Louis, un des plus gros employeurs de la ville.


La même année (1825)

Naissance au domicile de ses parents de la rue aux Febvres d'Alexandre Eugène Boisard, conseiller municipal, fils du fondateur des futurs tissages Saint-Louis et pionnier de la fabrication du coutil mécanique : l'industriel Pierre Louis Boisard.


La même année (1825)

Une statuette antique représentant une femme à cheval est trouvée dans la vase de la mare du Chêne-penché (?), située dans la forêt d'Évreux.


La même année (1825)

M. Mordret, ingénieur en chef du département de l’Eure, met au jour des figurines de terre cuite moulée qui représentent la déesse romaine Vénus, au fond de la mare dite « l’Argillière », en forêt d’Évreux.


La même année (1825)

Dirigée par Jean-Jacques Ancelle, fils et petit-fils d'imprimeurs, l'imprimerie Ancelle fils publie Du chocolat, de sa fabrication, des moyens de reconnaître sa falsification, et de ses propriétés alimentaires et médicales du pharmacien ébroïcien Pierre Hippolyte Boutigny.


Le 6 janvier 1825

La conscription militaire des jeunes gens de la classe 1824 qui devait s'achever ce jour est prolongée.


Le 12 janvier 1825

Jadis acolyte du diocèse de Paris puis taille au chapitre cathédral d'Évreux, François Louis Fournier apparaît désormais comme instituteur domicilié au 5 rue la Harpe.


Le 15 janvier 1825

Respectivement ancien quartier-maître trésorier du dépôt général de recrutement de la 1re division militaire et ancien lieutenant de cavalerie, domiciliés tous deux 16 rue de l'Évêché à Évreux, MM. Daguier et de Tours ouvrent une bourse chez un notaire de Rouen. Pourront en bénéficier des jeunes gens de la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime) qui n'auront pas encore été tirés au sort pour la conscription militaire, et qui verseront une somme comprise entre 50 et 1 200 francs dans ladite bourse.


Le 21 janvier 1825

Annoncé par des tirs de canon espacés d'un quart d'heure chacun, le service expiatoire pour le roi Louis XVI est donné en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, comme chaque année depuis 1816.


Le même jour (21.1.1825)

Évêque d'Évreux depuis 1822, Charles-Louis Salmon du Châtelier est présent à l'inhumation dans la nécropole royale de Saint-Denis des dépouilles de Louis XVI et Marie-Antoinette, mis en bière la veille.


Le 2 février 1825

Juge-auditeur au tribunal de première instance d'Évreux depuis mai 1824, Théophile d'Avannes est promu juge.


Le 10 février 1825

Le tirage au sort pour la conscription militaire des jeunes gens se déroule sur deux jours.


Le 11 février 1825

Les habitants d'Évreux ont huit jours pour porter des réclamations sur les redressements de la route de Paris à Cherbourg, ainsi que sur celle de Rouen à Orléans.


Le 12 février 1825

Les autorités civiles, religieuses et militaires assistent, en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux, à la messe pour le repos de l'âme de Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry dont l'assassinat à Paris en 1820 avait alors fortement émue l'opinion publique ébroïcienne.


Le 26 février 1825

Le conseil municipal décide de fermer la ruelle Saint-Denis (ancienne ruelle du Grand Prey) jugée insalubre.


Le 3 mars 1825

Juge suppléant à Versailles, M. Thulou de La Bectière est nommé juge auditeur au tribunal de première instance d'Évreux. L'administration le considèrera comme démissionnaire le 1er septembre suivant.


Le 26 avril 1825

La municipalité lance l'adjudication de la réparation du clocher de la tour de l'Horloge pour un budget de 7 600 francs.


Le 30 avril 1825

La Chambre des députés accuse réception de la réclamation de plusieurs Ébroïciens portant sur la retenue, entre 1814 et 1820, de la moitié du traitement des récipendiaires de la Légion d'honneur.


En mai 1825

La municipalité ayant achevé sa campagne d'acquisition de foncier nécessaire à l'établissement des futurs abattoirs, il a été entendu qu'une partie des terrains et bâtiments de la succession de M. Fouché les accueilleront à Argence.


Le 14 mai 1825

Le tribunal civil d’Évreux donne raison à M. Bonnaire dans un contentieux d’ordre financier l'opposant à Guérin Roussel. Ce dernier fera toutefois appel puis se pourvoira en cassation.


Le 28 mai 1825

Le son des cloches et une salve de coups de canon annoncent pour le lendemain la fête de la Trinité, qui sera associée au sacre du roi Charles X.


Le 29 mai 1825

Comme la veille au soir, le son des cloches et une salve de coups de canon annoncent la fête de la Trinité et le sacre du roi Charles X. Les réjouissances populaires succèdent aux cérémonies religieuses données par l'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier devant les autorités civiles et militaires.


Le 2 juin 1825

L'office de la Fête-Dieu qui sera donné trois jours après à la cathédrale Notre-Dame d'Évreux est inhabituellement annoncé par de simples cloches.


Le 5 juin 1825

Modestement annoncé trois jours auparavant, l'office de la Fête-Dieu est signalé par le son de l'ensemble des cloches de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.


Mi-juin 1825

L'audience des juges de paix est transférée dans le local d'une école chrétienne.


Fin juin 1825

Les plombiers reprennent leur ouvrage au grand clocher de la cathédrale, les charpentiers ayant terminé leur partie à la fin de l'année précédente.


Le 3 juillet 1825

Une assemblée communale se tient pour la première fois au Buisson-Hocpin, hameau d'Évreux, et attire une foule assez importante. Une course à pied, des danses et du tir à l'oie sont proposés.


Le 13 juillet 1825

Un phénomène météorologique de parhélie laisse de nombreux Ébroïciens intrigués, perplexes ou inquiets.


Le même jour (13.7.1825)

Charles Aimé Amédée Léopold de Stabenrath est nommé juge auditeur au tribunal de première instance d'Évreux.


Le 18 juillet 1825

Les patients de l'ancien hôpital sont transférés dans le nouvel édifice de la rue Trianon (actuelle rue Saint-Louis), dont la première pierre avait été symboliquement posée en 1824 par Marie-Thérèse de France, duchesse d'Angoulême.


Le 19 juillet 1825

Par une journée de grande chaleur, la direction de l'hôpital met en vente une partie du mobilier des anciens bâtiments.


Le 20 juillet 1825

Juge au tribunal de première instance à Vervins dans l'Aisne, Bernard Lepetit est muté à Évreux.


Le 22 juillet 1825

Naissance à Évreux de Georges L'Hopital, cofondateur du collège Saint-François-de-Sales, haut-fonctionnaire, conseiller d'État, maire du Plessis-Pâté, président de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, membre de l'Oeuvre des cercles catholiques d'ouvriers et officier de la Légion d'honneur.

Photo

Georges L'Hopital, dans "Personnalités françaises et étrangères sous le Second Empire", 1860-1870
© BNF-Gallica, Département Estampes et photographie, 4-NA-329
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Le même jour (22.7.1825)

La Société d’agriculture, sciences et arts du département de l’Eure inaugure le buste de Charles X, sacré roi de France et de Navarre l'année précédente.


Le même jour (22.7.1825)

La premier défunte du nouvel hôpital d'Évreux est l'épouse de M. Laroze, cordier de métier.


Début août 1825

Médecin attaché à l'hospice général d'Évreux, le docteur Maheux est nommé membre correspondant de l'Académie royale de médecine.


Le 12 août 1825

Définitivement installé place Saint-Taurin depuis 1806, le marché hebdomadaire aux bestiaux nécessite désormais un droit de place pour chaque tête de bétail.


Le 22 août 1825

Naissance au domicile de ses parents situé rue Saint-Léger de Victor Anastasie Lecarbonnier, capitaine adjudant-major au 19e régiment de dragons, engagé dans la Guerre franco-allemande de 1870 et chevalier de la Légion d'honneur.


Le 23 août 1825

Les prêtres désignés par l'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier entrent en retraite au séminaire.


Vers le 25 août 1825

Des souscriptions sont ouvertes chez tous les notaires de l'arrondissement d'Évreux pour récolter des fonds destinés au secours des habitants de Salins, commune du Jura dévastée par un incendie au mois de juillet.


Vers le 30 août 1825

Pour retrouver le corps de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, jadis duc de Bouillon et comte d'Évreux, des fouilles sont entreprises pendant plusieurs jours dans la promenade du préfet qui repose sur l'ancien cimetière de Saint-Denis.


Le 31 août 1825

La cathédrale Notre-Dame d'Évreux sonne le glas et annonce pour le lendemain un office en l'honneur de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, jadis duc de Bouillon et comte d'Évreux, dont le corps a été retrouvé sous le jardin du préfet, à l'emplacement de l'ancien cimetière de Saint-Denis.


En septembre 1825

Une souscription est ouverte chez les notaires Péclet et Antoine Rémy Baudard, ainsi que chez l'avocat Dulong, pour récolter des fonds destinés à soutenir le peuple grec dans sa lutte d'indépendance contre l'Empire ottoman. Propriétaire des bains publics de la ville, M. Caille participe à hauteur de quinze francs.

Photo

La guerre d'indépendance grecque, gravure de Scharr imprimée au cylindre sur coton
© Ville de Paris / Bibliothèque Forney, Cote TI 181063 GF
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Le 1er septembre 1825

Les autorités civiles, la garde royale et la garde nationale assistent dans le jardin du préfet à la levée du corps de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, jadis duc de Bouillon et comte d'Évreux, qui a été récemment mis au jour à l'emplacement de l'ancien cimetière de Saint-Denis.


Le même jour (1.9.1825)

M. Thulou de La Bectière est considéré démissionnaire des fonctions de juge auditeur au tribunal de première instance d'Évreux qu'il occupait depuis le mois de mars.


Le 5 septembre 1825

Retrouvé sous la promenade du préfet, à l'endroit de l'ancien cimetière de Saint-Denis, le corps de Charles-Godefroy de La Tour d'Auvergne, jadis duc de Bouillon et comte d'Évreux, est transféré vers le caveau d'une chapelle du nouvel hôpital.


Le 15 septembre 1825

Les comédiens d'Évreux donnent un spectacle pour collecter des fonds destinés aux habitants de Salins, commune du Jura dévastée par un incendie en juillet.


Le 16 septembre 1825

Évêque d'Évreux depuis 1822, Charles-Louis Salmon du Châtelier donne un service anniversaire pour le repos de l'âme du roi Louis XVIII.


Début octobre 1825

Les trois statues de l'allée des Soupirs sont enlevées pour la venue annoncée de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry. Elles sont ensuite transportées au jardin botanique (actuel jardin public Francois-Mitterrand) où elles demeureront encore près de 200 ans après.


Le 12 octobre 1825

Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, se rend à Évreux avec son cortège pour une partie de chasse et plusieurs rendez-vous officiels. Elle assiste en soirée à une représentation de Deux Jours de bonheur, tableau épisodique en un acte.


Fin octobre 1825

Pharmacien à Évreux, Louis-Henri Delarue est nommé membre correspondant de l'Académie royale de médecine en remplacement du docteur Maheux.


Vers le 10 décembre 1825

Reconnus coupables de l'assassinat de la veuve Féret à Houlbec, Pierre Charles Hue dit « Boquentin », Pierre Chénel, Pierre Nicolas Delalande et Jacques Désiré Bénie sont condamnés à mort par la cour d'assises siégeant à Évreux.


Le 21 décembre 1825

Substitut du procureur du roi au tribunal de première instance d'Évreux depuis octobre 1817, Pierre Auguste Mary est muté à Rouen en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).

1826


Le 18 janvier 1826

Une ordonnance du roi Charles X confirme Albert Godefroy Delangle, Antoine Rémy Baudard et Avril dans leurs fonctions respectives de maire d'Évreux, premier et second adjoint.


Le même jour (18.1.1826)

Substitut du procureur du roi à Bernay, Benjamin Renard est muté auprès du tribunal de première instance d'Évreux.


Le 8 février 1826

Juge au tribunal de première instance d'Évreux depuis juillet 1825, Bernard Lepetit est nommé juge d'instruction.


Le 15 février 1826

Respectivement doyen du chapitre et vicaire de Saint-Taurin, les abbés Robert Guillaume Painchon et M. Aubé accompagnent vers la grande place du Neubourg les quatres meurtriers repentis de la veuve Féret, assassinée à Houlbec. Pierre Charles Hue dit « Boquentin », Pierre Chénel, Pierre Nicolas Delalande et Jacques Désiré Bénie sont exécutés devant plusieurs milliers de personnes venues de plusieurs départements.


En mars 1826

Le conseil municipal fait élargir une première fois la sente Maillot (actuelle rue Maillot).


Le 12 mars 1826

Évêque d'Évreux depuis 1822, Charles-Louis Salmon du Châtelier ouvre le Jubilé.


Mi-mars 1826

Ce sont précisément 280 notables ébroïciens qui adressent, par l'intermédiaire de l'orléaniste Victor de Broglie, une pétition contre le droit d'aînesse à la Chambre des députés.


Le 30 mars 1826

Juge auditeur à Rouen en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Raoul Théodore Lachèvre est nommé juge titulaire à Évreux.


Le 31 mars 1826

Ministre des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique, Denis Frayssinous autorise la démolition et la reconstruction d'un grand bâtiment qui servira de grand séminaire, et devra jouxter l'église Saint-Taurin.


En avril 1826

L'adjudication de la démolition et la reconstruction d'un bâtiment du grand séminaire, près de l'église Saint-Taurin, est annoncée pour le 16 mai.


Le 5 avril 1826

Le chevalier Jacques Frédéric de Tournemine de La Grange est nommé juge auditeur au tribunal de première instance d'Évreux.

Le 23 avril 1826

L'église Saint-Taurin fait sa dernière procession de Jubilé que l'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier avait ouvert le mois précédent.


Le 30 avril 1826

Le pain de huit livres est taxé à 20 sous.


Début mai 1826

Autorisée par le ministre des Affaires ecclésiastiques et de l'Instruction publique, l'adjudication pour la réparation des vitraux de la cathédrale est annoncée pour le 6 juin.


Le 9 mai 1826

La nouvelle croix en fer, dotée d'une boule en cuivre doré, est installée sur la flèche de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.


Le 12 mai 1826

Parce qu'ils gênaient le bon développement des ormes voisins, le conseil municipal décide la coupe et la vente des peupliers qui bordent le boulevard de La Buffardière et le chemin de Saint-Germain-de-Navarre (actuelle rue Saint-Germain).


Le 16 mai 1826

À hauteur de 43 000 francs, l'adjudication pour la démolition et la reconstruction d'un bâtiment du grand séminaire, situé près de l'église Saint-Taurin, est lancée.


Le 6 juin 1826

Annoncée au début du mois de mai, l'adjudication pour la réparation des vitraux de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux est lancée.


Le 10 juin 1826

La municipalité affiche l'octroi sur l'affermage d'une durée de deux ans et cinq mois, à compter du premier décembre suivant et jusqu'au 31 décembre 1828.


Le 21 juin 1826

Juge auditeur au tribunal de première instance d'Évreux depuis juillet 1825, Charles Aimé Amédée Léopold de Stabenrath est promu substitut du procureur du roi à Neufchâtel (actuel Neufchâtel-en-Bray) en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Fin juin 1826

Les plombiers achèvent de couvrir le clocher de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.


Début juillet 1826

Annoncée le mois précédent, l'adjudication de l'octroi de la ville d'Évreux s'élève à 68 000 francs.


Le 25 juillet 1826

Appelé à rendre un jugement dans une affaire de succession, le tribunal civil d'Évreux valide le mariage du marquis de Nollent, royaliste jadis exilé à La Havane où il avait épousé une veuve espagnole. La prétention des héritiers est donc rejetée.


Le 5 août 1826

Tombée sur la prison d'Évreux, la foudre entre dans une cellule et blesse une des deux détenues qui l'occupaient.


Vers le 10 août 1826

À l'instar d'une quinzaine d'autres congrégations établies en France, la communauté des Ursulines d'Évreux est définitivement autorisée par une ordonnance du roi Charles X.


Le 16 août 1826

La foudre tombe sur l'ancienne chapelle de Saint-Michel qui sert de grange, et commence à mettre le feu à la luzerne, obligeant les secours à se dépêcher.


Le 16 septembre 1826

Le son des cloches de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux annonce la fin du Jubilé, ouvert six mois auparavant par l'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier.


Le 24 septembre 1826

Huit jours après la cathédrale, l'église Saint-Taurin clôt le Jubilé que l'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier avait ouvert le 12 mars précédent.


Le 25 septembre 1826

Ouvrant les portes de l'église Saint-Taurin pour sonner l'Angelus, le bedeau découvre un nouveau-né d'une dizaine de jours, enveloppé dans du linge et posé dans les fonts baptismaux.


Le 30 octobre 1826

Jugés néfastes pour le bon développement des ormes voisins, le conseil municipal vend les 260 peupliers bordant le boulevard de La Buffardière et le chemin du Bois-Jollet (partie de l'actuelle avenue Aristide-Briand) jusqu'à Saint-Germain-de-Navarre (actuelle rue Saint-Germain).


Le 15 novembre 1826

Substitut du procureur depuis février 1819, Michel Martin Sagant est nommé juge de paix pour le canton d'Évreux-Sud.


Le 16 novembre 1826

Le juge de paix du canton d'Évreux-Nord annonce que le jardinier Bance doit céder une partie de son terrain, situé près de la rue Neuve-Saint-Sauveur (actuelle rue Saint-Sauveur), afin de permettre l'élargissement de la ruelle qui conduit au Jardin-l'Évêque.


Vers le 26 novembre 1826

Substitut du procureur du roi à Bernay, Jean-Louis Adrien Casimir de Sèze est muté à Évreux en remplacement de Benjamin Renard qui rejoint le tribunal de première instance de Rouen.


Le 29 novembre 1826

Juge suppléant à Lisieux, Jacques Bordeaux est nommé juge auditeur au tribunal de première instance d'Évreux.


Fin novembre 1826

Ne souhaitant pas démissionner comme le lui conseillaient ses proches, le juge de paix Robillard attend d'être destitué de ses fonctions.


Le 3 décembre 1826

Le 114e témoin d'un procès pour assassinat suivi de vol, qui se poursuit à la cour d'assises de la Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), est une certaine Mme Béranger qui déclare s'être trouvée à Évreux avec M. Heurtaux et son père, et certifie avoir entendu le premier dire au second :

« Tu as donné de l'argent à Delaunay pour te faire réformer ; c'est un gueux, et si tu veux, nous l'étranglerons en route pour le lui reprendre. »

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