Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...
Photographies et reproductions diverses, peintures, gravures, affiches, plans, cartes, publicités, menus : un aperçu de l'histoire ébroïcienne à travers l'iconographie...
1822
En 1822
Société savante fondée en 1798, la Société libre d'agriculture et de commerce du département de l'Eure fait paraître le premier numéro du Journal d’agriculture, de médecine et des sciences accessoires.
Le 6 janvier 1822
Les sapeurs-pompiers d'Évreux s'essaient à la nouvelle pompe à incendie dont la municipalité a récemment fait l'acquisition à Paris.
Le 9 janvier 1822
Suppléant de justice de paix dans le 11e arrondissement de Paris, Antoine Meyssin est promu juge au tribunal de première instance d'Évreux. Il démissionnera de ses fonctions en janvier 1827.
Le 10 janvier 1822
Évêque de Laon, Charles-Louis Salmon du Châtelier est nommé évêque d'Évreux en remplacement de feu Jean-Baptiste Bourlier.
Blason de Charles-Louis Salmon du Châtelier
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Le 16 février 1822
La municipalité étudie la demande des Ursulines de supprimer la ruelle dite « du Moulin-l'Abbesse » qui sépare les jardins de leurs bâtiments.
Le même jour (16.2.1822)
Après s'être acquitté des droits d'octroi au bureau d'entrée de la route de Rouen, un fermier livrant un porc chez M. Leclerc, charcutier, oublie malencontreusement de lui laisser la quittance, ce qui conduira le commerçant à être traduit sous peu devant le tribunal correctionnel de police d'Évreux.
Le 17 février 1822
Son fournisseur ne lui ayant pas remis la quittance idoine pour la livraison d'un porc, M. Leclerc, charcutier à Évreux, est incapable de présenter le précieux document aux employés de l'octroi qui se présentent à son commerce. Ces derniers, refusant toute vérification dans le registre, le feront traduire devant le tribunal correctionnel de police.
Le 4 mars 1822
Le premier trimestre des assises de l'Eure ouvre à Évreux sous la présidence de M. Gaillard, conseiller du roi et chevalier de la Légion d'honneur.
Le 14 mars 1822
Les jeunes gens de la classe 1821 sont tirés au sort pour la conscription militaire d'une durée de six ans.
Vers le 15 mars 1822
Les jeunes gens de la classe 1822 sont également tirés au sort pour la conscription militaire d'une durée de six ans.
Le 12 avril 1822
Mort en son domicile de la rue de l'École centrale (actuelle rue de la Harpe) d'Adrien Barthélémy Séglas, jardinier au service du palais épiscopal.
Le 17 avril 1822
Le pain de huit livres est taxé à 20 sous.
Le 19 avril 1822
Appelé en janvier à succéder à feu Jean-Baptiste Bourlier, Charles-Louis Salmon du Châtelier est confirmé à l'évêché d'Évreux.
Le 25 avril 1822
Notaire à Rouen, M. Ricquier procède à la vente par adjudication d'un établissement à usage de filature hydraulique, situé rue de Gasville (actuelle rue Georges-Bernard), dont les propriétaires sont les héritiers de Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne, jadis duc de Bouillon et comte d'Évreux.
Fin avril 1822
La municipalité achète, dans le secteur d'Argence, une partie des terrains et des bâtiments de la succession de M. Fouché, pour y construire les futurs abattoirs et une fonderie. Cette opération d'acquisitions s'achèvera en mai 1825.
Le 7 mai 1822
Appelés en renfort pour des incendies qui se multiplient dans les campagnes normandes, plusieurs escadrons de chasseurs à cheval font leur arrivée à Évreux.
Le 8 mai 1822
Louis Joseph de Sainte-Beuve et M. Péclet, notaires à Évreux, et M. Declercq, fondé de pouvoir à Paris des héritiers de Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et comte d'Évreux, supervisent la vente par adjudication de la forêt de Gravigny, en quatre lots.
Le 26 mai 1822
Comme en début de mois, plusieurs escadrons de chasseurs à cheval font leur arrivée à Évreux, en renfort dans la lutte des incendies qui se multiplient dans les campagnes de Normandie.
Le même jour (26.5.1822)
Le pain de huit livres est taxé à 19 sous.
Le 28 mai 1822
Le deuxième trimestre des assises de l'Eure ouvre à Évreux sous la présidence de M. Dreux, conseiller du roi.
Le 2 juin 1822
Une messe du Saint-Esprit est donnée en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux pour le sacre du nouvel évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier.
Le 5 juin 1822
Principal clerc de notaire chez M. Péclet à Évreux, M. Ducôté est nommé notaire royal à Pont-de-l'Arche pour pallier au décès de M. Benard.
Le 11 juin 1822
Accompagné de grêlons à la taille inhabituelle, un violent orage frappe Évreux et ses environs, et gonfle dangereusement gonfler les eaux de l'Iton.
Le 14 juin 1822
Alors que le nouvel évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier donne ses pouvoirs au doyen pour prendre possession de son évêché, M. Pinchon, grand-vicaire, est élu à cette fonction par le chapitre d'Évreux, et succède à la vacance laissée par le départ de M. La Brunière.
Le 22 juin 1822
À l'audience des criées du tribunal civil, M. Leroy, en qualité d'avoué, procède à la vente par adjudication des 178 hectares des bois de Normanville, pour une somme globale de départ de 172 500 francs.
Après juin 1822
L’évêché fait don d’une maison pour l'établissement d'une école chrétienne de la Charité, sous la condition que la municipalité contribue au salaire des frères chargés de l’instruction des enfants.
Le 7 juillet 1822
Le pain de huit livres est taxé à 21 sous.
Le 11 juillet 1822
Nommé évêque d'Évreux en novembre 1821, Charles-Louis Salmon du Châtelier fait son arrivée en ville.
Le 13 juillet 1822
Le nouvel évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier est installé dans ses nouvelles fonctions.
Le même jour (13.7.1822)
Alors qu'elle assistait à la prise de fonctions du nouvel évêque d'Évreux, l'épouse d'un garde-barrière du hameau de La Madeleine tombe à la renverse, et se fracture le crâne contre un pilier de la cathédrale.
Le 19 juillet 1822
Le nouvel évêque d'Évreux fait don de 50 francs au garde-barrière de La Madeleine dont la femme s'était fracturé le crâne, au cours de la cérémonie de son intronisation, quelques jours auparavant, et qui avait ensuite succombé à sa grave blessure.
Le 21 juillet 1822
Les fidèles assistent à la première messe dominicale du nouvel évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier.
En août 1822
Le conseil municipal procède au recensement des portes et fenêtres pour l'établissement de l'impôt en vigueur depuis 1798.
Le 4 août 1822
Mort en son domicile de la rue de la Petite-Cité de Jean-François Brice Laprêtey, chanoine titulaire du pénitencier de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
Le 7 août 1822
Maire d'Évreux de 1816 à 1820 et député de l'Eure de 1817 à 1820, Alexandre-Antoine Du Meilet (ou Dumeilet) suit les volontés testamentaires de son oncle et distribue pour environ 1 500 livres de pain blanc aux pauvres.
Le 9 août 1822
Le maire Hector-Pierre de Barrey des Authieux fait placarder l'arrêté municipal invitant les propriétaires, locataires et maîtres de moulins ou d'usines à se présenter le 20 du mois à l'hôtel de ville, pour la nomination des responsables aux vannes et écluses.
Le 12 août 1822
La municipalité impose pour la première fois un droit de place et une taxe sur chaque tête de bétail à la foire de Saint-Taurin, fête multiséculaire d'Évreux.
Le 15 août 1822
Nombre de journaliers et de non résidents venus pour la moisson assistent à la cérémonie de l'Assomption en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
Le 16 août 1822
Un météore exceptionnellement brillant apparaît longuement dans le ciel et laisse de très nombreux Ébroïciens perplexes.
Le 24 août 1822
Comme chaque année depuis 1815, la fête de Saint-Louis est annoncée pour le lendemain par le son des cloches et une salve de coups de canon.
Fin août 1822
Alors que des réparations sont apportées à la toiture, à la charpente et à la flèche centrale de la cathédrale qui menace de s'effondrer, les ouvriers trouvent sous la couverture de plomb une petite boîte enfermant une châsse qui contient un anneau et deux plaques de cuivre, renfermant elles-mêmes des reliques sacrées.
La cathédrale Notre-Dame d'Évreux de nos jours
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Le 16 septembre 1822
Pour la somme de 76 000 francs, revue à la baisse, la municipalité met en adjudication la construction des abattoirs et des fonderies sur les terrains d'Argence, acquis fin avril auprès des héritiers de M. Fouché.
Le 27 octobre 1822
Archiprêtre de la cathédrale d'Évreux et futur évêque de Clermont, Nicolas Féron prend ses fonctions quelques jours après l'installation des nouveaux chanoines.
Le 30 octobre 1822
Le service anniversaire de feu Jean-Baptiste Bourlier, évêque d'Évreux de 1802 à 1821, est donné en la cathédrale Notre-Dame par son successeur Charles-Louis Salmon du Châtelier.
Le 6 novembre 1822
Mort en son domicile de la rue Joséphine de Jean-Louis Thirouin, natif de la ville et industriel spécialisé dans la production du coutil qui fera de la ville d'Évreux un site majeur.
Le 9 novembre 1822
Avoué au 18 rue Chartraine, Noël Desgraviers supervise, devant la deuxième chambre du tribunal de première instance d'Évreux, l'adjudication sur expropriation forcée des biens que Armand-Alexis (?) Lecouturier de Courcy possède à Gravigny :
(...) un bâtiment à usage de filature, nouvellement construit en briques, excepté les soubassemens [sic] et les cordons existants sous chaque étages [sic] qui sont en pierre de taille (...) Cet établissement, construit depuis six ans, est en pleine activité pour les travaux de filature. On peut filer par jour un mille de longueur, et en outre, employer 400 personnes pour la fabrication des draps (...)
Le 25 novembre 1822
Le tribunal correctionnelle de police rend un jugement en faveur des époux Deporte qui, sur le territoire de la commune des Ventes, avait illégalement prélevé l’équivalent de quatre pieds de bois de chêne en forêt d’Évreux, propriété des héritiers de Godefroy Charles Henri de La Tour d'Auvergne, jadis duc de Bouillon et comte d'Évreux.
Le 29 novembre 1822
Inhabituel pour la saison, un très violent orage chargé de grêle s'abat sur la ville.
Le 2 décembre 1822
Le pain de huit livres est taxé à 20 sous.
Le 12 décembre 1822
Initiée par feu Jean-Baptiste Bourlier qui fut évêque d'Évreux de 1802 à 1821, l'école chrétienne de la Charité ouvre ses portes aux élèves.
Le 13 décembre 1822
Le conseil municipal étudie la possibilité d'ouvrir une voie qui relierait la rue de Gasville (actuelle rue Georges-Bernard) et la rue Saint-Amand (actuelle rue Édouard-Féray).
Le 17 décembre 1822
La garde nationale et les autorités civiles assistent à la messe donnée en la cathédrale pour célébrer l'ouverture de l'école chrétienne de la Charité, quelques jours auparavant.
Le 31 décembre 1822
Depuis le 1er janvier 1806, il meurt en moyenne 467 individus par mois ; les mois d’avril, mars et mai étant les plus funestes. Portée à 31,8 ans, la durée moyenne de vie d’un Ébroïcien a toutefois gagné quatre années depuis l'étude précédente.
1823
En 1823
La municipalité fait l'acquisition de deux maisons de la rue Ferrée (actuelle rue de la Harpe), pour l'ouverture d'un boulevard sur cette même rue.
La même année (1823)
Une enquête menée à l'encontre de Jean-Jacques Ancelle, imprimeur libraire breveté depuis 1818, pour défaut d'adresse sur un catéchisme, est classée sans suite par les autorités compétentes.
Le 1er janvier 1823
Le pain de huit livres est taxé à 26 sous.
Le même jour (1.1.1823)
Les chanoines de la cathédrale disent désormais quotidiennement la messe et les vêpres.
Le 5 janvier 1823
Le prix de huit livres est taxé à 20 sous.
Le 6 janvier 1823
Pour la première fois, tous les frères des écoles chrétiennes ouvrent leurs classes le même jour.
Le 9 janvier 1823
Naissance rue Chartraine d'Auguste Frédéric Gaston de Tournemine de La Grange, avocat.
L'an mil huit cent vingt trois, le neuf janvier sept heures du soir, à Evreux, en l'hôtel de ville, devant nous soussigné Maire, officier public de l'Etat civil, est comparu Monsieur le Chevalier Jacques Frédéric de Tournemine de la Grange, Capitaine Lieutenant au quatrième Régiment d'Infanterie de la Garde Royale, en ce moment à Evreux, accompagné de Messieurs Pierre Auguste Mary, Juge au Tribunal de première instance de l'arrondissement d'Evreux, âgé de cinquante deux ans, ayeul maternel de l'enfant ci après nommé et Pierre Auguste Mary substitut du Procureur du Roi près le même Tribunal âgé de vingt sept ans, oncle maternel dudit enfant, demeurant tous deux en cette ville rues Chartraine et de l'Horloge, lequel de sieur de Tournemine de la Grange nous a déclaré que Dame Sophie Elisabeth Mary son épouse est accouchée au domicile de son père susdite rue Chartraine, aujourd'hui à huit heures et demie du matin d'un enfant du sexe masculin qu'il nous a présenté et auquel il a donné les prénoms de Auguste Frédéric Gaston. D'après ces déclaration et présentation nous avons rédigé le présent acte que le père et les témoins ont signé lecture faite.
Signé De Tournemine de la Grange. Marie. Auguste Mary. De Barry. Desaultieux.
Le 12 janvier 1823
L'office de l'Épiphanie est donné simultanément à la cathédrale Notre-Dame d'Évreux et dans toutes les églises paroissiales que compte la ville.
Le 13 janvier 1823
Les jeunes gens de la classe 1822 sont tirés au sort jusqu'au lendemain pour la conscription militaire qui dure six années.
Le 14 janvier 1823
Une impressionnante quantité de neige recouvrant la ville, l'atelier de la Charité la fait enlever au moyen de tombereaux à bascule, puis la rejette dans l'Iton ou dans les puits dont le niveau est anormalement bas.
Le 26 janvier 1823
Craignant des inondations à cause de la montée rapide des eaux de l'Iton, plusieurs ouvriers et jardiniers du quartier des Quatre-Chemins (actuel quartier de Pannette) renforcent une digue au-dessus du Moulin-Vieux.
Le 28 janvier 1823
La digue renforcée l'avant-veille au-dessus du Moulin-Vieux finit par rompre. Les eaux se déversent en détruisant les murets, montent à près de sept pieds de hauteur dans la plaine puis, s'engouffrant dans plusieurs rues de la ville, provoquent de très importants dégâts aux habitations.
Le 3 février 1823
Les voyageurs sont avertis que la mort de M. Chesnel, propriétaire de la voiture de Rouen à Évreux, n'aura pas d'impact sur l'exploitation de la ligne, et que la diligence sera toujours au départ de l'hôtel de Lisieux à Rouen, à midi pile, et de l'hôtel de Rouen à Évreux, à sept heures du matin.
Le 7 février 1823
Le préfet Bernard Jean Étienne Delaître communique la décision ministérielle d'inviter les vétérans à reprendre du service dans l'armée de réserve.
Le 16 février 1823
Le pain de huit livres est taxé à 21 sous.
Le 22 février 1823
Lorsque des rumeurs de guerre avec l'Espagne se font entendre, les Ébroïciens sont très inquiets d'apprendre par le préfet Bernard Jean Étienne Delaître le rappel des jeunes gens des classes 1817 à 1822, sans distinction de réforme ni de mariage.
Le 24 février 1823
Le pain de huit livres est taxé à 22 sous.
Fin février 1823
Rappelés quelques jours auparavant, les jeunes gens mariés des classes 1817 à 1822 seront finalement affectés à des postes d'ouvriers infirmiers ou de conducteurs de mulets à bât.
Début mars 1823
Plusieurs jeunes gens de la classe 1822 quittent Évreux pour rejoindre leur affectation.
Le 2 mars 1823
Le pain de huit livres est taxé à 23 sous.
Le 5 mars 1823
La Cour de cassation annule une décision de justice rendue par le tribunal civil d’Évreux en 1818, qui donnait raison à M. Pellerin, épicier d'Évreux opposé au service des contributions indirectes. Contraint de payer une somme relative à la vente de vin au détail pour le troisième trimestre 1817, le commerçant rappelle qu’il avait au préalable déclaré cesser cette activité pour se limiter à la vente d’eau-de-vie.
Le 19 mars 1823
Sous-lieutenant au 2e régiment de la garde royale, M. Vidal se rend en soirée chez le commissaire de police d'Évreux et accuse, à tord, M. Veillas, voyageur de commerce lyonnais, et M. Pélissier, comédien à Évreux, d'avoir tenu des propos séditieux en partageant une bouteille de bière au café de M. Delaunay.
Le 20 mars 1823
Sur le pourvoi de la princesse Berthe de Rohan et des héritiers du duc de Bouillon, propriétaire historique de la forêt d’Évreux, la Cour de cassation annule un jugement rendu par le tribunal de police correctionnelle sur le conflit les opposant aux époux Deporte qui avaient été surpris en flagrant délit de coupe illégale de quatre pieds de chêne.
Le 26 mars 1823
L'adjudication des futurs abattoirs et fonderies sur les terrains d'Argence, acquis partiellement en avril 1822, est remportée par M. Lemesle, banquier à Évreux, et M. Chéramy, agent d'affaires et commissaire-priseur.
Le 27 mars 1823
Dénoncé à tort au commissaire de police par M. Vidal, sous-lieutenant au 2e régiment de la garde royale, M. Veillas, voyageur de commerce lyonnais, et M. Pélissier, comédien à Évreux, comparaissent devant le tribunal de police correctionnelle d'Évreux pour avoir tenu des propos séditieux la semaine précédente. Ils obtiendront un non-lieu.
Fin mars 1823
Bien que touchés par les récentes inondations, plusieurs Ébroïciens se plaignent de ne pas compter parmi les indemnisés.
Le 1er avril 1823
Mort à Évreux de Jean-Baptiste Pierre Damois de Valmont, sellier puis employé aux contributions indirectes.
Fin avril 1823
La municipalité fait l'acquisition, « par main tierce », des maisons d'habitation de la veuve Guéreche (?) et de M. Amiot, épicier, toutes deux situées rue Ferrée (actuelle rue de la Harpe), pour terminer la jonction du boulevard Chambaudoin.
Le 16 avril 1823
Pierre François Benoni Jouen est nommé jugé de paix pour le canton d'Évreux-Nord. Il démissionnera de ses fonctions en novembre 1832.
Le 1er mai 1823
Facteur d'orgues domicilié 66 rue Joséphine, M. Huet est en mesure de livrer l'orgue, réparé et augmenté par ses soins, à l'église Saint-François du Havre.
Le 4 mai 1823
Le pain de huit livres est taxé à 26 sous.
Le 11 mai 1823
Le pain de huit livres est taxé à 29 sous.
Le 18 mai 1823
Le pain de huit livres est taxé à 27 sous.
Le 30 mai 1823
Peu d'Ébroïciens ne semblent passionnés par la proclamation de l'entrée victorieuse des troupes françaises à Madrid, la semaine précédente.
Début juin 1823
La municipalité lance l'adjudication d'un montant de départ de 3 200 francs de la construction, pour le 15 septembre, d'un pont au bout de la rue au Sel, dite aussi « de la Vieille-Gabelle ».
Le 1er juin 1823
Le pain de huit livres est taxé à 26 sous.
Le 5 juin 1823
Environ 180 reformés de la conscription militaire sont rappelés pour, dit-on, une affectation d'instructeur à Lille.
Le 8 juin 1823
Le pain de huit livres est taxé à 24 sous.
Mi-juin 1823
Le choeur de l'église Saint-Taurin est pavé de marbre et ses murailles sont blanchies.
Le 5 juillet 1823
L'administration départementale lance l'adjudication, pour un montant de 117 500 francs, des travaux d'agrandissement du petit séminaire d'Évreux.
Le 14 juillet 1823
Entendant rectifier les dires du Constitutionnel, journal politique, littéraire et commercial, plusieurs avocats du barreau d'Évreux adressent un courrier à sa rédaction :
(...) Nous sommes instruits que dans un des numéros de votre journal [en parlant d'une souscription en faveur du sieur Magallon] vous vous êtes permis d'annoncer que le barreau d'Évreux figurait au nombre des souscripteurs. Le fait que vous avez annoncé est au moins inexact et nous devons le démentir.
Le 17 juillet 1823
La municipalité lance l'adjudication de la construction d'une voûte au pont Rouge.
Le 19 juillet 1823
Des riverains sont informés par courrier de l'expertise imminente de leur maison et terrain, concernés par le projet d'élargissement de la côte de Paris.
Le 24 juillet 1823
Annoncés par courrier quelques jours auparavant, des experts se présentent chez les riverains dont la maison ou le terrain sont concernés par le projet d'élargissement de la côte de Paris.
Le 26 juillet 1823
La municipalité lance l'adjudication, d'un montant de départ de 55 000 francs, de la reconstruction du bâtiment des Jacobins.
Le 31 juillet 1823
Maire d'Évreux depuis 1820, Hector-Pierre de Barrey des Authieux pose la clef de voûte du pont de la rue au Sel, dite aussi « de la Vieille-Gabelle ».
Le 10 août 1823
Le pain de huit livres est taxé à 23 sous.
Le 15 août 1823
La nouvelle bannière de la confrérie de Notre-Dame-de-Liesse est étrennée à la fête de l'Assomption.
Le 18 août 1823
Le troisième trimestre des assises du département de l'Eure ouvre à Évreux sous la présidence de M. Gaillard, conseiller du roi et chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur.
Le 19 août 1823
Dès le départ en vacances des écoliers, plusieurs dizaines de prêtres du diocèse se mettent en retraite au séminaire.
Le 25 août 1823
Plusieurs enfants sont blessés à la fête de Saint-Louis lorsque l'estrade accueillant les musiciens s'effondre.
Le 26 août 1823
Une messe solennelle est donnée en la cathédrale Notre-Dame d'Évreux pour les prêtres du diocèse qui s'étaient mis en retraite au séminaire quelques jours auparavant.
Le 27 août 1823
M. Clément est nommé avoué auprès du tribunal civil de première instance d'Évreux suite à la démission de M. Chapelain.
Début septembre 1823
Les ouvriers plombiers commencent la couverture du clocher de la cathédrale Notre-Dame d'Évreux.
Le 6 septembre 1823
Nommé avoué à Évreux à la fin du mois d'août suite à la démission de M. Chapelain, qui exerçait rue de la Petite-Cité, M. Clément prête serment devant ses pairs au tribunal civil de première instance.
Le 10 septembre 1823
Un service solennel est donné dans la plus grande simplicité pour le repos de l'âme du pape Pie VII.
Le 14 septembre 1823
Le pain de huit livres est taxé à 22 sous.
Mi-septembre 1823
Le bilan annuel des moissons est largement supérieur à celui de l'année précédente.
Le 21 septembre 1823
Le pain de huit livres est taxé à 21 sous.
Le 27 septembre 1823
Le conseil municipal vote la suppression de la rue de l'Emplumé et la remplace par une nouvelle voie élargie (actuelle rue du Meilet).
En octobre 1823
La municipalité fait paver le bas de la côte de La Madeleine, depuis la Vieille-Madeleine jusqu'au collège.
Le 4 octobre 1823
D'une durée de six années, la conscription militaire pour la classe 1823 est proclamée pour la fin du mois.
Le 9 octobre 1823
Le retour de la monarchie absolutiste de Ferdinand VII en Espagne est célébrée par une salve d'une vingtaine de coups de canon. Quelques timides lampions sont accrochés aux fenêtres des particuliers et un bal est donné à la préfecture.
Le 12 octobre 1823
Un Te Deum est chanté par l'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier en présence des autorités civiles, de deux compagnies de la garde nationale et de plusieurs militaires du train, alors en garnison à Évreux.
Le 15 octobre 1823
Les élèves de l'École centrale de l'Eure et des écoles chrétiennes d'Évreux assistent au service funèbre annuel de la reine Marie-Antoinette.
Le 26 octobre 1823
L'évêque Charles-Louis Salmon du Châtelier annonce un Te Deum pour la nomination du nouveau pape Léon XII.
Les 27 et 28 octobre 1823
Les jeunes gens de la classe 1823 sont tirés au sort pour la conscription militaire d'une durée de six ans.
Le 26 octobre 1823
Le pain de huit livres est taxé à 20 sous.
Mi-novembre 1823
Manquant de liquidités pour boucler le budget de construction de son nouvel établissement, l'hospice d'Évreux met en vente, en huit lots, plusieurs maisons et jardins répartis dans la ville.
Le 10 décembre 1823
Charles Henri de La Pasture est nommé président du collège électoral d'Évreux par une ordonnance royale.
Vers décembre 1823
Plusieurs étudiants du séminaire d'Évreux voient la qualité du nouveau cidre, qu'on leur sert désormais, comme cause principale de la dysenterie dont ils souffrent.
Le 20 décembre 1823
Au Marché-Neuf, l'intendance militaire fait vendre à perte plusieurs chevaux réformés par l'armée, les animaux malades ou trop vieux ayant été abattus.
Le 28 décembre 1823
À l'annonce du passage pour le lendemain d'un bataillon de la garde royale, la municipalité prépare la halle pour le banquet des militaires, l'hôtel du Grand-Cerf prépare le repas des officiers, et un arc de triomphe est installé en bas de la côte de La Madeleine.
Le 29 décembre 1823
Annoncé la veille, un bataillon de la garde royale est accueillie au bas de la côte de La Madeleine, où un arc de triomphe a été installé par la municipalité qui ne ménage pas ses efforts, selon certains observateurs. À l'opposé, les membres de la garde nationale d'Évreux ne semblent pas montrer de bonne volonté.
Le 31 décembre 1823
La taxe de la livre de viande de premier choix est portée à huit sous et six deniers, tandis que celle de deuxième choix coûtera un sou de moins.