L'Histoire d'Évreux

1914

L'Histoire d'Évreux où l'on verra entre autres...
Que grâce est accordée au braconnier Modeste Lambert pour qu'il rejoigne le front.

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Les événements fondateurs, les petites et grandes péripéties de la ville, les personnages marquants, les anecdotes diverses, les informations les plus variées...

1914


En 1914

L'artiste peintre ébroïcien Charles Denet réalise Les Pileurs, fabrication de cidre en Normandie dans son atelier du faubourg Saint-Léger.


La même année (1914)

Descendant de l'imprimeur historique Auguste Antoine Hérissey, Paul Hérissey fait paraître le premier fascicule des Saints du diocèse d'Évreux : Saint Taurin premier évêque d'Évreux de l'abbé Jean-Baptiste Armand Désiré Mesnel, ancien étudiant du séminaire d'Évreux.


En janvier 1914

Maître serrurier, titulaire de la médaille commémorative de la guerre de 1870-1871, capitaine commandant de la compagnie de sapeurs pompiers d'Évreux, président d'honneur de la Chambre syndicale du bâtiment et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure, Adolphe Honoré Lesage est fait officier d'académie.


Le 1er janvier 1914

Directeur de l’école normale d’instituteurs d’Évreux depuis 1893, Albert Fatalot quitte l'établissement de la rue Saint-Germain et fait valoir ses droits à la retraite.

Photo

Carrelage du domicile d'Albert Fatalot
© ND / evreux-histoire.com
Libre de droits avec mention du site


Le même jour (1.1.1914)

Tous les inspecteurs primaires en fonction à Évreux bénéficieront désormais d'une indemnité départementale de 800 francs.


Le même jour (1.1.1914)

Professeur chargé de cours d'anglais au lycée d'Évreux, Adolphe Paul Sohier bénéficie jusqu'au 31 mai d'un congé pour raisons de santé.


Le même jour (1.1.1914)

Directeur de l'École normale d'instituteurs d'Aurillac, Georges Caruchet est nommé à Évreux où il remplace Albert Fatalot qui jouit désormais de sa retraite.


Le 4 janvier 1914

Officier au 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux, le lieutenant Le Conte fait paraître une annonce dans le périodique Match L'Intran pour la mise en vente, à prix modéré, de L'Asie, son cheval de compétition déjà vainqueur de plusieurs prix.


Le même jour (4.1.1914)

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club reçoit à domicile celle du Havre Rugby Club en match préparatoire de « football-rugby ».


Le 5 janvier 1914

Des malfaiteurs s'introduisent dans les bureaux des usines métallurgiques de Navarre et dérobent plusieurs milliers de francs, sans toutefois parvenir à percer le coffre-fort de l'industriel Gaston Henry Fauchet.


Le 8 janvier 1914

Soldat du 6e régiment de dragons d'Évreux en permission chez ses parents, Ferdinand Eugène Louis Chatelais est arrêté par les gendarmes pour braconnage à Saint-Loyer-des-Champs dans l'Orne, et se voit infliger une amende de 30 francs.


Le 9 janvier 1914

Après être monté en gare d'Évreux dans le train à direction de Caen avec un billet de 3e classe, Maurice Morel est appréhendé sans ménagement dans le wagon-restaurant réservé aux 1re et 2e classes. Il risque le tribunal correctionnel.


Le 10 janvier 1914

Condamné à mort par contumace en 1901 pour sa complicité dans le meurtre du rentier Gustave Bestault à Boissy-la-Rivière, puis recherché depuis deux ans pour de nombreux cambriolages commis à Dreux, Coulommiers, Laval, Pithiviers et Évreux, le terrassier Louis Louis, dit « Benjamin » ou « le petit comédien », est arrêté par le commissaire Rio et quatre inspecteurs de police à Hérouville dans le Calvados.


Le 11 janvier 1914

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club reçoit à domicile le Club sportif de Meaux en match préparatoire de « football-rugby ».


Vers le 14 janvier 1914

Juge suppléant rétribué à Évreux depuis novembre 1911, Armand Louis Marie Borel de Larivière est nommé substitut du procureur de la République à Neufchâtel (actuel Neufchâtel-en-Bray) en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime).


Le 15 janvier 1914

Accusé de tentative d'assassinat sur le mari de sa maîtresse, Georges Lioret comparaît à Évreux devant la cour d'assises de l'Eure.


Mi-janvier 1914

Inspecteur d'académie en résidence à Évreux, Louis Le Cheval(l)ier est fait chevalier de la Légion d'honneur.


Le 17 janvier 1914

Évêque d'Évreux depuis 1913, Louis Déchelette déclare faire sienne la décision du cardinal Léon Adolphe Amette d'interdire le tango, jugé inconvenant et propice à la dépravation.


Le 18 janvier 1914

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club rencontre à l'extérieur le Havre Athletic Club en match de championnat régional de « football-rugby ».


Le 22 janvier 1914

Natif de la ville et libéré de ses obligations militaires pour indiscipline, Joseph Louis Houlley est condamné par le tribunal correctionnel d'Évreux présidé par Louis Isidore Armirail à huit jours d'emprisonnement pour coups et blessures. Mobilisé au 21e puis au 23e régiment d'infanterie coloniale pendant la Première Guerre mondiale, il sera fusillé pour abandon de poste en septembre 1915.


Le même jour (22.1.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole à Sébécourt, Maurice Alexandre Albert Fessard est condamné par le tribunal correctionnel d'Évreux présidé par Louis Isidore Armirail à huit jours de prison avec sursis pour coups. Mobilisé en avril 1915 aux 28e puis 120e régiments d'infanterie, il sera tué au combat en septembre 1916.


Le 25 janvier 1914

L'équipe première de l'Évreux Athletic Club et son emblématique capitaine René Duval rencontrent à l'extérieur les Touristes elbeuviens en match de championnat régional de « football-rugby ».


Le 1er février 1914

Président de la Caisse régionale de crédit mutuel agricole de l’Eure, Albéric de Mare est élu président de la Société libre de l’Eure et succède à Louis-Paulin Passy.


Le même jour (1.2.1914)

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club rencontre à Rouen le Stade normand en match de championnat régional de « football-rugby ».


Le 2 février 1914

En finale du Championnat de Haute-Normandie de rugby, le Havre Athletic Club bat l’Évreux Athletic Club et son emblématique capitaine René Duval par le score sans appel de 36 à 0.


Le 3 février 1914

Soldat au 28e régiment d'infanterie à Évreux, Gaston Larchevêque est mortellement percuté par le train de voyageurs n°126 alors qu'il traversait à pied la voie ferrée en gare de Vernouillet.


Le 12 février 1914

Les obsèques à Manerbe dans le Calvados d'Armand Guénet, jeune soldat en garnison à Évreux mort d'une inflammation pulmonaire, rassemble une foule considérable tant cet aîné d'une famille de 17 enfants était apprécié.


Vers le 14 février 1914

Conservateur du musée du conservatoire de musique de Paris, René Brancour donne au théâtre municipal d'Évreux une conférence sur la chanson française, accompagné par Mme Paul Diey qui interprète de nombreux airs de jadis.


Le 22 février 1914

Sur un itinéraire détrempé et rendu difficile, Charles Mantelet remporte la 8e édition de la course cycliste Paris-Évreux devant Henri Pélissier et Maurice Daum.


Le même jour (22.2.1914)

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club reçoit à domicile l'Union sportive du Mans en match préparatoire de « football-rugby ».


Le même jour (22.2.1914)

L'équipe de rugby de l'école normale d'instituteurs de la rue Saint-Germain bat sur forfait un établissement du Nord aux championnats de France scolaires.


Le même jour (22.2.1914)

Naissance à Évreux de René Pierre Antoine Masseboeuf, médaillé de la Résistance française pour sa bravoure sous l'Occupation, lorsqu'il opérait sous le pseudonyme « Jules » dans les Forces françaises de l'intérieur (FFI).


Le 23 février 1914

Arrivé avec sa fille le matin depuis la piste de Buc en Seine-et-Oise (actuelle Yvelines), l'aviateur et constructeur Maurice Farman donne le baptême de l'air à plusieurs personnes sur le terrain d'aviation d'Évreux.


Le 25 février 1914

Ancien employé de la gare d'Évreux, le brigadier poseur Février est arrêté suite à une tentative de sabotage sur la ligne ferroviaire Paris-Dieppe.


Le 27 février 1914

Parti d'Évreux avec une passagère, l'aviateur Alphonse Poirée atterrit sur le champ de courses de Lisieux sous les acclamations de la foule.


En mars 1914

Gardiens de bureau aux Postes, Télégraphes et Téléphones d’Évreux, MM. Degallon et Maréchal sont élus membres du conseil régional de discipline n°14.


Le 1er mars 1914

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club rencontre à l'extérieur le Racing-Club compiégnois en match préparatoire de « football-rugby ».


Le 3 mars 1914

Alors qu'il venait de célébrer la messe, l’archiprêtre et chanoine titulaire Guillot meurt d’une embolie foudroyante en pénétrant dans la sacristie de la cathédrale Notre-Dame d’Évreux.


Le 6 mars 1914

Délégués de la commission d'hygiène de la Chambre des députés, MM. Chopinet, De France, Delanoue et Peyroux se rendent à Évreux pour inspecter les installations militaires et l'hôpital.


Le 8 mars 1914

Portée par son capitaine René Duval, l'équipe première de l'Évreux Athletic Club reçoit à domicile le Paris Université Club en match préparatoire de « football-rugby ».


Le 15 mars 1914

L'équipe de rugby du Stade Malherbe caennais bat sans appel l'Évreux Athletic Club par 20 à 0.


Le 16 mars 1914

L'asile départemental d'aliénés de Navarre accueille quatorze femmes transférées depuis Villejuif, en banlieue parisienne.


Le 17 mars 1914

L'asile départemental d'aliénés de Navarre accueille sept hommes transférés depuis Le Mans, dans la Sarthe.


Le 20 mars 1914

Située aux 45, 47 et 49 rue Grande à Évreux, la boutique de mode et de confection Au-Sans-Pareil recherche une vendeuse expérimentée et munie de bonnes références.

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Carte postale représentant les décorations de vitrine de la boutique Au-Sans-Pareil pour les fêtes de juin 1913
© Archives municipales d'Évreux, CPA 5 Fi 1576
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Le 26 mars 1914

L'asile départemental d'aliénés de Navarre accueille treize hommes transférés depuis Clermont, dans l'Oise.


Le 29 mars 1914

Au cours de l'assemblée générale annuelle qui se tient au Pavillon fleuri, alors annexe du musée municipal, le trésorier de la Société des amis des arts du département de l'Eure explique la baisse d'activité de l'année précédente par la guerre des Balkans et les esprits occupés par de longues et fragiles négociations de paix.


En avril 1914

Sous-lieutenant de réserve au 28e régiment d'infanterie d'Évreux, M. Levesque est muté au 167e régiment d'infanterie.


Le même mois (4.1914)

Agent des eaux et forêts à Évreux, M. Mangou est promu brigadier sédentaire de première classe.


Le 4 avril 1914

Depuis la rue de Paris jusqu'à la côte en sortie de ville, une haie d'honneur de la population ébroïcienne salue le départ du 21e régiment de dragons, après 28 ans de garnison.


Le 10 avril 1914

Ancien élève de secondaire au lycée Saint-François-de-Sales à Évreux, M. Pierre est interrogé par le juge d'instruction Bidart de La Noé dans le cadre de son enquête sur l'énigmatique affaire Cadiou.


Le 13 avril 1914

Une équipe anglaise de « football-rugby » est attendue à Évreux où elle affrontera en match amical l'Évreux Athletic Club et son emblématique capitaine René Duval.


Le 14 avril 1914

Le 7e régiment de chasseurs à cheval commandé par le colonel Matuszynski entre en garnison et remplace le 21e régiment de dragons parti au début du mois.


Le 15 avril 1914

Natif de la ville où il est comptable, Lucien René Fernand Dranguet se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour sept ans dans l'armée qui le dirige vers le 5e dépôt des équipages de la Flotte. Passé au 23e bataillon de chasseurs à pied, il sera titulaire de la croix de guerre avec étoile de bronze.


Le 21 avril 1914

La cour d'assises d'Évreux condamne le septuagénaire Jean-Marie Coatantiec, journalier et fossoyeur, à six ans de réclusion pour avoir blessé une voisine et tué sa propre fille de neuf coups de couteau.


Le même jour (21.4.1914)

La gendarmerie d'Évreux procède à l'arrestation de Maurice Taverne, domestique de ferme à Fontaine-sous-Jouy, pour le viol et le meurtre de la petite Reine Vavasseur, originaire d'Huest.


Le 23 avril 1914

Curiosité touristique à Sacquenville et ancien magasin des dîmes du comte d'Évreux, la ferme de Brettemare est détruite par un incendie d'origine criminelle.


Le même jour (23.4.1914)

Mort de Louis-Théophile (?) Langlois, propriétaire à Évreux et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


Le 25 avril 1914

Natif d'Évreux et mécanicien à Damville, Lucien Albert Joseph Méance se présente à la mairie de sa ville natale et s'engage pour quatre ans dans l'armée. Il finira caporal au 8e régiment du génie au cours de la Première Guerre mondiale.


Le 26 avril 1914

Représentant du mouvement radical socialiste unifié, Abel Lefèvre est réélu dès le premier tour pour un quatrième mandat de député de la première circonscription d'Évreux avec 9 712 voix.


Le même jour (26.4.1914)

Représentant de la Gauche démocratique, Louis Modeste Aurèle Leroy est réélu député dès le premier tour pour un sixième et dernier mandat dans la seconde circonscription d'Évreux avec 8 007 voix, contre seulement 349 pour son adversaire politique.


Le 27 avril 1914

Inspecteur photographe de la Sûreté générale, M. Bergerot se présente à Évreux où tous les nomades de la région ont été convoqués pour des « mesures anthropomorphiques » destinées à compléter leur futur carnet individuel d'identification.


Le 30 avril 1914

Les agents Philippe, Receveur et de Degallon sont respectivement élus secrétaire, gardien de bureau et gardien manipulateur du groupe d’Évreux lors du congrès de l’Association générale des sous-agents des Postes et des Télégraphes de France et des Colonies.


En mai 1914

Des travaux de restauration du palais de Justice incendié le 2 juin 1911, seule la salle des audiences du tribunal civil avec son plafond peint par l'artiste ébroïcien Charles Denet est achevée et livrée.


Le même mois (5.1914)

Chef de gare à Granville dans la Manche, M. Viennois est nommé chef des deux gares de la ville d'Évreux.


Le 1er mai 1914

La gendarmerie est à la recherche d'Henri Barbé, ouvrier peintre de 19 ans congédié par son employeur à Lisieux, auteur du vol de plusieurs outils et probablement en fuite chez sa mère, commerçante à Évreux.


Le 3 mai 1914

En son domicile ébroïcien où ont été conviés de nombreux notables, la comtesse Minangoy-Pérignon propose une matinée musicale au cours de laquelle le Trio de Shumann, entre autres, est interprété par M. Gayraud, Ira Novi et J. Dumont.


Le 7 mai 1914

Appréhendé en janvier dans le wagon-restaurant de 1re et 2e classes alors qu'il était monté dans le train en gare d'Évreux avec un billet de 3e classe, Maurice Morel se présente devant le tribunal correctionnel de Caen qui l'acquitte sans sourciller.


Le 8 mai 1914

La préfecture de l’Eure enregistre la déclaration de création de la société du Sport-Boules d’Évreux.


Le 11 mai 1914

Opposée à son parent Aristide Garault, contrôleur technique du service électrique aux Chemins de fer de l'État demeurant 28 boulevard de La Buffardière à Évreux, Louise Garault n'obtient pas gain de cause devaut la première chambre du tribunal civil de Rennes.


Le même jour (11.5.1914)

L'asile départemental d'aliénés de Navarre accueille 39 hommes transférés depuis l'hôpital de Ville-Évrard, en Seine-et-Oise (actuelle Seine-Saint-Denis).


Le 13 mai 1914

Alors qu'il venait tout juste d'être libéré de la prison d'Évreux pour vagabondage, le menuisier sans domicile fixe Edmond James est arrêté pour le même délit à Langannerie dans le Calvados.


Le 14 mai 1914

La Société du cheval anglo-normand s'engage devant le conseiller général de l'Eure à organiser, pour l'année 1915, un concours de chevaux de selle à Évreux.


Le 16 mai 1914

Engagés sur le champ de manoeuvre d'Évreux dans des exercices d'attaque et de défense d'une section de mitrailleuses, trois cavaliers du 7e régiment de chasseurs à cheval sont légèrement blessés tandis qu'un quatrième, Cyprien Morel, est transporté vers l'hôpital dans un état désespéré.


Le même jour (16.5.1914)

Inspecteur des chemins de fer de l'État, M. Peschard est arrêté en flagrant délit de vol de deux parapluies dans un train à l'arrêt en gare de Bueil. Il est conduit à Évreux où le parquet, soupçonnant un cas de kleptomanie, décide de lui faire passer très rapidement un « examen mental ».


Le 17 mai 1914

L’artiste lyrique Francine Oudet meurt des suites de ses blessures sur le chemin qui la conduit vers l’hôpital d’Évreux, après être tombée du train de 7h55 en provenance de la gare Saint-Lazare. Son compagnon Marcel Belmont, qui était avec elle dans le compartiment, est entendu par la gendarmerie.


Le 19 mai 1914

L'escadrille du centre de Douai, composée de sept biplans et conduite par le commandant Bares et le capitaine Joseph-Léon Péralda, fait une escale ébroïcienne à la nouvelle station d'aviation Bellenger où les attend le comte André Lelorgne d'Ideville, ancien officier de cavalerie et fondateur de l'hippodrome de Navarre.


Le 21 mai 1914

La course hippique d'Évreux bénéficie d'un encart plutôt élogieux dans le quotidien La Presse :

La réunion, que la Société des courses d'Évreux donne [aujourd'hui] sur son coquet hippodrome de Navarre promet le plus vif intérêt et toutes les épreuves ont réuni de nombreux engagements. La facilité des communications rend le déplacement très agréable et les sportsmen parisiens s'y rendront nombreux.


Le même jour (21.5.1914)

Le coureur hippique Legroux se blesse au pied en heurtant un piquet lors de la course de l'Ascension à l'hippodrome de Navarre.


Le 23 mai 1914

Sur proposition du préfet Armand Bernard, le conseil préfectoral adopte un projet d'arrêté pour limiter les débits de boissons du département.


Le 31 mai 1914

Mort à Évreux d'Adolphe Honoré Lesage, maître serrurier, officier d'académie, titulaire de la médaille commémorative de la guerre de 1870-1871, capitaine commandant la compagnie de sapeurs pompiers d'Évreux, président d'honneur de la Chambre syndicale du bâtiment et membre de la Société des amis des arts du département de l'Eure.


Le même jour (31.5.1914)

Exploitant à Évreux, M. Berlet reçoit la médaille de vermeil de la ville de Caen à l'exposition nationale d'aviculture.


Le 1er juin 1914

Professeur chargé de cours d'anglais au lycée d'Évreux en congés pour raisons de santé depuis le premier jour de l'année, Adolphe Paul Sohier est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.


Le 3 juin 1914

Parti de l'aérodrome de Villacoublay en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines) pour la Coupe Michelin, le pilote Eugène Gilbert établit le record des 3 000 kilomètres sans escale en passant notamment au-dessus d'Évreux, en fin de matinée. Il aura passé 39 heures dans les airs sans interruption.


Le 4 juin 1914

Organisé par l'Union des sociétés d'équitation militaire de France, un raid hippique d'officiers de réserve part de Laigle dans l'Orne pour rejoindre Évreux.


Le 7 juin 1914

Un détachement du 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux se rend en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime) où lui est confié la sécurité du cortège ministériel qui participera aux Fêtes de Rouen.


Le 10 juin 1914

Le conseil municipal rejette le classement d'une rue qui joindrait le chemin des Tombettes au chemin conduisant à la scierie du moulin de la Rochette, propriété d'Edmond Duchesne depuis 1892.


Le 14 juin 1914

Officier au 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux, le commandant Dimoux-Dime intègre comme officier d'état-major particulier le cabinet d'Adolphe Messimy, nouveau ministre de la Guerre.


Le même jour (14.6.1914)

Parti la veille du parc de Saint-Cloud avec Maurice Letellier aux commandes, le ballon Arlequin-II, d'une capacité de 900 mètres cubes, passe au-dessus d'Évreux dans la nuit.


Le même jour (14.6.1914)

La Société civile de tir d’Évreux organise la première des cinq journées de son concours annuel, doté de 1 000 francs de prix en espèces et en nature, et comportant plusieurs catégories telles que « Flobert », « Revolver », « Ball-trap », « Sanglier mobile » et « Armes nationales ».


Le 16 juin 1914

Le quintal de blé se vend 27 francs au marché aux grains d'Évreux, tandis que le seigle s'écoule à 19 francs, l'orge à 20 francs et l'avoine à 19 francs.


Le 17 juin 1914

S'étant récemment accusé à Paris du meurtre du gendarme Referveille en mars 1906 à Évreux, M. Huerteaux est présenté au juge d'instruction puis incarcéré.


Le 20 juin 1914

Mort à Évreux de Ludovic-Frédéric Legras, ancien sous-chef de division à la préfecture de l'Eure.


Le même jour (20.6.1914)

Partis de Buc en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines) à bord de leur appareil pour rejoindre l'hippodrome de Deauville, le capitaine Lucas et le lieutenant de Lareinty-Tholozan sont contraints d'atterrir à Évreux à cause d'une très forte averse. Ils reprendront finalement leur vol le lendemain matin, pour Calais.


Le 21 juin 1914

La Société civile de tir d’Évreux organise la deuxième des cinq journées de son concours annuel, doté de mille francs de prix en espèces et en nature, et comportant plusieurs catégories telles que « Flobert », « Revolver », « Ball-trap », « Sanglier mobile » et « Armes nationales ».


Le 26 juin 1914

Après lecture et étude du rapport d’Édouard Andrien, le Sénat présidé par Antonin Dubost adopte le projet de loi autorisant la perception d’une surtaxe sur l’alcool à l’octroi d’Évreux.


Le 28 juin 1914

La Société civile de tir d’Évreux organise la troisième des cinq journées de son concours annuel, doté de mille francs de prix en espèces et en nature, et comportant plusieurs catégories telles que « Flobert », « Revolver », « Ball-trap », « Sanglier mobile » et « Armes nationales ».


Début juillet 1914

Rédacteur des postes et télégraphes au Mans, M. Boulmet est nommé au même poste à Évreux.


Le 4 juillet 1914

Mort à Évreux de Charles-Nicolas Delouye, propriétaire et membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.


Le 5 juillet 1914

À bord de son biplan militaire Volain, le lieutenant Levassor effectue le vol de Mourmelon à Évreux en un temps de 2h40, ce qui représente une consommation de 100 litres d'essence et 10 litres d'huile.


Le même jour (5.7.1914)

La Société civile de tir d’Évreux organise la quatrième des cinq journées de son concours annuel, doté de 1 000 francs de prix en espèces et en nature, et comportant plusieurs catégories telles que « Flobert », « Revolver », « Ball-trap », « Sanglier mobile » et « Armes nationales ».


Le 6 juillet 1914

Le service de contrôle des distributions d'énergie électrique du département de l'Eure est réorganisé et voit l'arrivée, en ville, de l'ingénieur ordinaire des ponts et chaussées Paviot et du conducteur des ponts et chaussées Martin.


Le 10 juillet 1914

Accusé de tentatives de meurtre sur le cultivateur Lemoine à Pacy-sur-Eure et sur le gendarme Dussance qui l'avait pris en chasse, le magasinier Victor Breton est condamné à mort par la cour d'assises d'Évreux. Son complice Émile Foindain écope quant à lui de 20 ans de travaux forcés.


Le même jour (10.7.1914)

Juge suppléant à Bernay, Charles Henri Ernault d'Orval est nommé juge suppléant rétribué au tribunal de première instance d'Évreux.


Le 11 juillet 1914

Natif d'Évreux et ancien lieutenant de vaisseau à bord de La Marseillaise, Pierre Antoine Louis Adolphe Bouchard est fait chevalier de la Légion d'honneur.


Le 12 juillet 1914

La Société civile de tir d’Évreux organise la dernière des cinq journées de son concours annuel, doté de 1 000 francs de prix en espèces et en nature, et comportant plusieurs catégories telles que « Flobert », « Revolver », « Ball-trap », « Sanglier mobile » et « Armes nationales ».


Le 13 juillet 1914

Le Sénat étudie en séance publique le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale et qui autorise la perception d’une surtaxe sur l’alcool à l’octroi d’Évreux.


Le même jour (13.7.1914)

Respectivement professeur adjoint aux cours professionnels et professeur au collège de jeunes filles, Gaston Lucien Piogé et Madeleine Casse sont faits officiers d'Académie.


Le même jour (13.7.1914)

Plusieurs personnels du lycée d'Évreux sont faits officiers de l'Instruction publique : le professeur adjoint Émile Cantrel, le professeur de gymnastique Victor Auguste Dufaye et le professeur de classe de sixième Amédée Mahieu. Joséphine Guély de l'École normale d'institutrices d'Évreux et le commis d’inspection académique Joseph Xavier Chantepie sont également honorés.


Mi-juillet 1914

Professeur chargé de cours d'histoire au lycée d'Évreux, M. Michel est délégué dans les fonctions de censeur des études de classe de 3e au lycée d'Alençon dans l'Orne.


Le 17 juillet 1914

Le Groupe d’Évreux des Éclaireurs de France est fondé à l’hôtel de ville et se donne pour vocation l’éducation physique et morale de ses membres.


Le 24 juillet 1914

Curé de Fontaine-la-Louvet, l'abbé Heurtebout est auditionné par le parquet de Bernay qui le soupçonne d'avoir été le correspondant des services allemands d'espionnage pour les régions d'Évreux et de Rouen.


Le 27 juillet 1914

Mort en son domicile du 27 rue du Dauphin à Évreux de Victor Amédée Vion, commis de commerce puis négociant en habillements, membre de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure.

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Portrait de Victor Amédée Vion
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Fin juillet 1914

Juge au tribunal de première instance d'Évreux depuis janvier 1912, Gustave Arthur Michel Anty est muté du tribunal d'Épernay dans la Marne.


Le 1er août 1914

La section ébroïcienne de la Croix-Rouge française possède 1 703 francs en caisse et près de 15 000 francs en titres, mais que les circonstances actuelles ne permettent pas de transformer en numéraires.


Le même jour (1.8.1914)

Naissance à Évreux d’Henri Bonnet, membre des Forces française de l'intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 2 août 1914

Natif d'Évreux, Fernand Albert Chaillou est mobilisé au 8e régiment du génie. Il recevra la croix de guerre 1914-1918 pour de nombreux actes de courage et de dévouement.


Le même jour (2.8.1914)

Natif d'Évreux et sellier à Épinal dans les Vosges, Marius René Gaston Martin est mobilisé au 4e régiment de chasseurs à pied. Passé au 48e régiment d'artillerie, il sera blessé par éclats d'obus en juillet 1916, alors qu'il procédait au réglage de tir à son poste de combat.


Le 3 août 1914

Au lendemain de la mobilisation générale et le jour même de la déclaration de guerre de l'Empire allemand à la France, la gare d'Évreux accueille des flots de mobilisés. La caserne Amey ne pouvant assurer l'accueil, un certain nombre d'édifices publics font office d'hébergements provisoires.

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Vue de la cour intérieure de la caserne Amey sur une carte postale éditée par Appert
© Archives départementales de l'Eure, CPA 11NUM358
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Le 5 août 1914

De nombreux hommes du 7e régiment de chasseurs d’Évreux, essentiellement composé de Normands et de Parisiens, embarque en gare d’Évreux-Embranchement sous le commandement du colonel Rey. Tous débarquent en fin de journée à Poix-Terron dans les Ardennes.


Le même jour (5.8.1914)

Natif d'Évreux, Léon Alexandre Rocton se présente à la mairie et s'engage dans l'armée pour quatre ans comme cavalier au 5e régiment de hussards. Il sera également engagé dans la bataille de France en 1940, au cours de laquelle il sera blessé par éclats d'obus.


Le 6 août 1914

Partis la veille d'Évreux et débarqués à Poix-Terron dans les Ardennes, les hommes du 7e régiment de chasseurs d’Évreux, essentiellement composé de Parisiens et de Normands, se voient confier plusieurs missions de reconnaissance autour de la commune de Vrigne-aux-Bois.


Le 7 août 1914

Le 3e bataillon du 28e régiment d’infanterie quitte Évreux pour rejoindre les Ardennes.


Le même jour (7.8.1914)

Quinquagénaire présentant des angoisses germanophobes outrancières depuis l'annonce de la mobilisation générale, M. H. se présente de lui-même à l'asile départemental d'aliénés de Navarre après avoir ingéré un médicament pour cheval. Il sera considéré guéri après 22 jours de traitement.


Le 8 août 1914

Une note du commandant de la garnison d'Évreux est lue à l'ensemble des troupes :

Le général, commandant d'armes, a le douloureux regret de porter à la connaissance de la garnison que l'alcoolisme a produit avec intensité ses déplorables effets. Des territoriaux viennent de mourir à l'hôpital, plusieurs autres gravement atteints du delirium tremens ont dû être munis de la camisole de force ; d'autres enfin, sont atteints à des degrés différents et internés à l'asile de Navarre. Une infirmière a été violemment frappée à la tête avec une chaise (...)


Le 10 août 1914

C'est devant une foule considérable et dans un silence de plomb que les mobilisés s'embarquent en gare d'Évreux.


Le 12 août 1914

Fondé en 1883 par Symphorien Collignon, le bihebdomadaire Journal d'Évreux et du département de l'Eure cesse de paraître pour huit semaines.


Le 15 août 1914

Mort de ses blessures à Dinant en Belgique de Paul Maurice Hubert, peut-être domicilié un temps à Évreux et lieutenant au 33e régiment d'infanterie, titulaire de la croix de guerre avec palmes. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 19 août 1914

Sous la responsabilité de Charles Besnier, président du comité ébroïcien de la Société de secours aux blessés et par ailleurs directeur de la succursale de la Banque de France de la rue Victor-Hugo, il est procédé à l'ouverture de l'hôpital complémentaire n°2 d'Évreux à l'ancien petit séminaire du 1 rue du Chantier. L'établissement dispose de 205 lits pour la prise en charge médicale des blessés de guerre.


Le même jour (19.8.1914)

Sous la responsabilité de Charles Besnier, président du comité ébroïcien de la Société de secours aux blessés et par ailleurs directeur de la succursale de la Banque de France de la rue Victor-Hugo, il est procédé à l'ouverture de l'hôpital complémentaire n°26 d'Évreux au lycée de garçons de la rue de Pannette. L'établissement dispose de 215 lits pour la prise en charge médicale des blessés de guerre.


Le 20 août 1914

Mort au combat à Sarrebourg en Lorraine annexée (actuelle Moselle) d'Henri Émile Isidore Montagne, capitaine au 16e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 13 février 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 23 mars suivant.


Le 21 août 1914

Sous la responsabilité de Charles Besnier, président du comité ébroïcien de la Société de secours aux blessés et par ailleurs directeur de la succursale de la Banque de France de la rue Victor-Hugo, il est procédé à l'ouverture de l'hôpital auxiliaire n°5 d'Évreux au collège Saint-François-de-Sales de la rue Portevin. L'établissement dispose de 295 lits pour la prise en charge médicale des blessés de guerre.


Le 22 août 1914

Disparition au combat à Éthe en Belgique de Maurice Georges Kéné Commauche, soldat au 101e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 avril 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 21 mai suivant.


Le même jour (22.8.1914)

Disparition au combat à Roselies en Belgique d'Armand Raymond Hérisson, soldat au 74e régiment de ligne. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 16 juillet 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 28 août suivant.


Le même jour (22.8.1914)

Disparition au combat à Roselies en Belgique d'Adolphe Gustave Amédée Londe, typographe natif d'Évreux et soldat au 74e régiment de ligne. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 9 septembre 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 2 octobre suivant.


Le même jour (22.8.1914)

Disparition au combat à Neufchâteau en Belgique de Fernand Toussaint Penvern, natif d'Évreux et marsouin au 23e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 7 mai 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 3 juin suivant.


Le même jour (22.8.1914)

Mort dans l'ambulance du docteur Hautain, à Leernes en Belgique, de Maurice Pierre Hippolyte Molenat, lieutenant au 28e régiment d'infanterie d'Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.

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Le lieutenant Molenat
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Le même jour (22.8.1914)

Mort au combat à Leemes en Belgique de François Robert Schor, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 24 juillet 1919.


Le même jour (22.8.1914)

Mort au combat à Joppécourt en Meurthe-et-Moselle de Marcel Léon Vincent, soldat au 150e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 17 août suivant.


Le 23 août 1914

Mort au combat à Châtelet en Belgique de Jacques Prosper Gastebled, natif d'Évreux et soldat au 39e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 7 février 1917 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 18 février suivant.


Le même jour (23.8.1914)

Mort dans les combats de Leernes, près de Landelies en Belgique, de Pierre Polydor, adjudant au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 18 juin 1919 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 15 juillet suivant.


Le 24 août 1914

Disparition dans les combats d'Oret en Belgique d'André Albert Simon, zouave au 3e régiment de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 26 août suivant.


Le même jour (24.8.1914)

Avec l'accord et le soutien du Service d'exploitation des chemins de fer de l'État, André Bertin ouvre la cantine de la gare d'Évreux-Embranchement. Disposant déjà d'une pharmacie et de lits pour accueillir les blessés de guerre, elle sera ouverte jour et nuit.


Le 25 août 1914

Sous la responsabilité de Charles Besnier, président du comité ébroïcien de la Société de secours aux blessés et par ailleurs directeur de la succursale de la Banque de France de la rue Victor-Hugo, il est procédé à l'ouverture de l'hôpital auxiliaire n°12 d'Évreux au pensionnat de la Providence situé 5 rue Joséphine. L'établissement dispose de 90 lits pour la prise en charge médicale des blessés de guerre.


Le même jour (25.8.1914)

Sous la responsabilité de Charles Besnier, président du comité ébroïcien de la Société de secours aux blessés et par ailleurs directeur de la succursale de la Banque de France de la rue Victor-Hugo, il est procédé à l'ouverture de l'hôpital auxiliaire n°1 d'Évreux à l'école normale d'instituteurs du 43 rue Saint-Germain. L'établissement dispose de 153 lits pour la prise en charge médicale des blessés de guerre.


Le 27 août 1914

Natif d'Évreux et étudiant à Versailles, en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines), Marie Henri Maurice Chenu de Mangon se présente à la mairie de Bourges, dans le Cher, et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 25e régiment de dragons.


Le 28 août 1914

Mort au combat à Guise dans l'Aisne de Jacques Ernest Raoul Lecoeur, ancien élève du lycée catholique Saint-François-de-Sales d'Évreux, un temps domicilié 71 rue de Pannette et caporal au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 11 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 22 juin suivant.

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Le caporal Lecoeur
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Le même jour (28.8.1914)

Mort au combat à Guise dans l'Aisne de Jean-Marie François Boullic, natif d'Évreux où il était ouvrier de manufacture avant la guerre et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 18 août suivant.


Le même jour (28.8.1914)

Mort au combat à Guise dans l'Aisne de Marcel Lalonde, natif d'Évreux où il était ouvrier d'imprimerie avant la guerre et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 9 septembre 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 2 octobre suivant.


Le même jour (28.8.1914)

Mort au combat à Guise dans l'Aisne d'Henri Auguste Huard, natif d'Évreux, maçon domicilié route de Conches et caporal au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 12 décembre 1917 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 31 décembre suivant.


Le même jour (28.8.1914)

Mort au combat à Guise dans l'Aisne de Jules Eugène Thorel, natif d'Évreux, tonnelier domicilié 68 bis rue Vilaine (actuelle rue Georges-Bernard) et caporal au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 18 août suivant.


Le même jour (28.8.1914)

Mort au combat à Guise dans l'Aisne de Gaston Lucien Denat, natif d'Évreux et soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juin 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 15 septembre suivant.


Le même jour (28.8.1914)

Huit prisonniers de guerre allemands arrivés en gare de Rouen, dont un sous-officier parfaitement francophone, attendent leur transfert à Évreux en mangeant les conserves de boeuf qui leur ont été fournies.


Le même jour (28.8.1914)

Mort au combat à Audigny dans l'Aisne de Georges Louis Valette, natif d'Évreux où il est employé de banque et soldat au 24e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 25 mars 1921 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 23 avril suivant.


Le 29 août 1914

Mort au combat à Origny-Sainte-Benoîte dans l'Aisne d'Henri Anthème Fortier, adjudant réserviste au 224e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 21 mars 1917 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 13 avril suivant.


Le même jour (29.8.1914)

Mort au combat à Macquigny dans l'Aisne d'Henri Raoul Maxime Thibault, caporal réserviste au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 7 mai 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 2 juin suivant.


Le même jour (29.8.1914)

Mort au combat à Macquigny dans l'Aisne de Gaston Félix Le Grain, natif d'Évreux et caporal réserviste au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (29.8.1914)

Mort au combat à Landifay-et-Bertaignemont dans l'Aisne de Paul Henri Victor Morel, soldat au 38e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 30 juillet 1918 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 8 août suivant.


Le 30 août 1914

Mort des suites de ses blessures à l'hôpital mixte d'Amiens dans la Somme de Jean Henri Pérot, sergent au 18e régiment d'infanterie territoriale. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 9 juin 1916 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre.


En septembre 1914

Mort au combat de Louis Henri Benoist, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 18 août suivant.


Le même mois (9.1914)

Professeur d’allemand à titre provisoire au lycée d’Évreux, M. Blum est nommé aux mêmes fonctions au lycée d’Orléans dans le Loiret. Il est remplacé par M. Trevet, chargé à titre de suppléant des fonctions de professeur.


Le même mois (9.1914)

Situés au-dessus de la loge du concierge, le grand vestibule et l'ancien secrétariat du lycée d'Évreux de la rue de Pannette sont affectés aux classes de dessin, d'anglais et d'allemand pour cette nouvelle année scolaire.


Le même mois (9.1914)

Un convoi de pontonniers de l'armée britannique traverse la ville d'Évreux, passant notamment par la rue du faubourg Saint-léger.

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Un convoi de pontonniers britanniques photographié par l'Ébroïcien Raymond Ramiel, extrait d'une planche de six clichés dans Album photographique sur la Grande Guerre dans la Somme, la Meuse, la Marne, la Meurthe-et-Moselle
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Le même mois (9.1914)

Le comité d'Évreux de l’Association des dames françaises se tient au Pavillon fleuri.


Le 1er septembre 1914

Mort de ses blessures à l'hôpital militaire Villemin de Paris de Jean-Marie Lucas de Lestanville, natif d'Évreux, ancien élève du lycée Saint-François-de-Sales, sous-lieutenant au 110e régiment d'infanterie, croix de guerre avec étoile de vermeil et chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 5 septembre 1914 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre.

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Le sous-lieutenant Lucas de Lestanville
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Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est typographe, Robert André Chéron est mobilisé au 3e régiment du génie.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est ouvrier de filature, Charles Marcel Garnier est mobilisé au 1er groupe cycliste. Transféré au 10e bataillon de chasseurs à pied, il sera fait prisonnier en juin 1918, puis détenu à Gardelegen dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne).


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et mouleur à Conches-en-Ouches, André Albert Lie(u)vin est mobilisé comme deuxième canonnier au 22e régiment d'artillerie de campagne. Passé aux 21e puis 23e régiments d'infanterie coloniale, il sera blessé en septembre 1915 et juillet 1918, et recevra la croix de guerre.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et manoeuvre domicilié dans le secteur de Saint-Michel, André Albert Alger est mobilisé au 11e régiment de cuirassiers.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et serrurier à Gravigny, Louis Édouard Armand Bezin est mobilisé au 5e régiment de génie. Passé au 14e régiment d'artillerie lourde, il mourra sur le front balkanique en octobre 1918, à Monastir dans le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (actuel Bitola en Macédoine du Nord).


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole à Quittebeuf, René Robert Beaumont est mobilisé au 27e régiment de dragons. Passé au 118e régiment d'infanterie, il sera intoxiqué par les gaz de combat en octobre 1917 puis, passé au 116e régiment d'infanterie, sera blessé par des éclats de grenade en août 1918. Sa vaillance lui vaudra de recevoir la croix de guerre avec deux étoiles de bronze et une d'argent.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est tonnelier, Georges Gaston Buisson est mobilisé comme deuxième canonnier servant au 22e régiment d'artillerie de campagne. Passé au 58e régiment d'artillerie, il sera blessé par éclats de torpille en octobre 1916, puis par éclats d'obus en avril 1918. Il recevra la croix de guerre 1914-1918.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est mouleur en cuivre, Narcisse Lucien Billard est mobilisé au 28erégiment d'infanterie. Passé sergent, il sera fait prisonnier par l'ennemi en mai 1917, détenu à Soltau dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne), et ne sera rapatrié en France qu'en janvier 1919.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier agricole à Lommoye, en Seine-et-Oise (actuelles Yvelines), Julien Capel est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 10e régiment de tirailleurs algériens, il sera blessé en juillet 1918 au cours d'une mission de ravitaillement de munitions en première ligne. Il recevra la croix de guerre 1914-1918 avec étoile de bronze.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et élève ingénieur électricien à Paris, Jean-Marie Karl Adolphe Delanoé est mobilisé au 161 régiment d'infanterie. Il sera évacué par ambulance en février 1915 pour gelures aux pieds.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est ouvrier de manufacture, Victor Adrien Dupuis est mobilisé au 161 régiment d'infanterie. Il sera mortellement blessé en juin 1915.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et garçon de café domicilié 13 boulevard du Jardin-l'Évêque, Augustin Séraphin Branchard est mobilisé au 11e régiment de cuirassiers. Passé dans l'infanterie, il sera blessé au combat en juin 1915, juillet 1916 et décembre 1916.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et cultivateur à Gravigny, Alfred Jules Buisson est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 359e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en juin 1917.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est employé de bureau, Léon Georges Maréchal est mobilisé au 11e régiment de cuirassiers. Passé au 36e régiment d'infanterie, il sera blessé par balle à la fin de l'année 1915.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est mécanicien, Marcel Louis Jules Saucier est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé caporal pilote à l'escadrille 64 du 2e groupe d'aviation, il trouvera la mort dans un accident d'avion en mai 1917.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et garçon de café à Louviers, Marcel André Labbé est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Il sera blessé par éclats d'obus en mai 1915.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est ouvrier d'usine, André Léon Langlois est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 66e régiment d'infanterie, il sera blessé par des éclats d'obus en mai 1915.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est imprimeur, Marcel Henri Le Bars est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 15e régiment d'infanterie territoriale, il mourra des suites d'un accident de la route en service commandé, en décembre 1917.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux, ancien élève du lycée Saint-François-de-Sales et agriculteur, Georges Marie Joseph Charles de Postel des Minières est mobilisé au 36e régiment d'infanterie. Passé caporal au 28e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en juin 1916.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est ouvrier d'usine, Marcel Augustin Thomasse est mobilisé au 31e régiment d'infanterie. Passé au 83e régiment d'infanterie, il sera blessé par des éclats d'obus en novembre 1917.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux, Charles Émile Bécquet est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux où il est employé de bureau, Robert Alfred Lorché est mobilisé au 119e régiment d'infanterie. Passé caporal au 205e d'infanterie, il sera tué au combat en juin 1916.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et maçon à Laigle (actuel L'Aigle) dans l'Orne, Roussel Léon Louis est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Il sera tué mortellement blessé en janvier 1915.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier de laiterie à Quittebeuf, Augustin Émile Dallet est mobilisé au 161e régiment d'infanterie. Il sera tué au combat en février 1915.


Le même jour (1.9.1914)

Natif de Vernon, domicilié à Louviers et futur maire d'Évreux de 1971 à 1977, Augustin Eugène Azémia est mobilisé. Il recevra la croix de guerre.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier forgeron à Francheville (actuel Verneuil d'Avre et d'Iton), Eugène Adrien Barrier est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (1.9.1914)

Placée sous les ordres du gouverneur militaire de Paris, le territoire nommé « zone des armées de Paris » comprend désormais officiellement la subdivision d'Évreux, qui relève par ailleurs de la 3e région militaire.


Le même jour (1.9.1914)

Natif d'Évreux et charretier à Illiers-l'Évêque, André Marcel Pingault est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 203e régiment d"infanterie, il sera blessé par éclats d'obus en avril 1916.


Le 2 septembre 1914

Natif d'Évreux où il est peintre en bâtiment, Lucien Fortuné Étard est mobilisé au 2e régiment d'artillerie lourde. Passé au 3e régiment d'artillerie lourde puis au 456e régiment d'artillerie de campagne, il sera blessé par éclats d'obus en juillet 1918.


Le 3 septembre 1914

Mort à Château-Thierry dans l'Aisne des suites de blessures reçues au combat de Jean Séraphin Jouvion, natif d'Évreux et soldat au 236e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (3.9.1914)

Natif d'Évreux et serrurier à Conches-en-Ouche, Albert René Briavoine est mobilisé au au 1er régiment d'infanterie coloniale. Il sera blessé par éclat d'obus en juillet 1915.


Le même jour (3.9.1914)

Natif d'Évreux, Aimé René Albert Hazé est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le même jour (3.9.1914)

Natif d'Évreux et charretier à Fauville, Octave Eugène thibault est mobilisé au 28e régiment d'infanterie puis passera à la 3e section des commis et ouvriers militaires de l'administration.


Le 4 septembre 1914

Mort pour la France aux Orbais près de La Ville-sous-Orbais dans la Marne de Louis Fernand Durieux, adjudant du 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.

Le même jour (4.9.1914)

Mort aux Orbais près de La Ville-sous-Orbais dans la Marne de Léon Charles Alexandre Lefèvre, soldat du 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu par le tribunal de Louviers, puis une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux.


Le même jour (4.9.1914)

Mort aux Orbais près de La Ville-sous-Orbais dans la Marne de Fleury Herman Pruvost, soldat du 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu par le tribunal d'Évreux le 4 juillet 1917, puis une transcription de décès sera portée au registre de Normanville le 20 juillet suivant.


Le 5 septembre 1914

La distraite baronne de La Barre de Nanteuil fait paraître un annonce dans l'édition caennaise du quotidien L'Ouest-Éclair :

Perdu sac de cuir bleu, bordé cuivre contenant environ 200 fr., souvenirs et passeports, visés à Évreux, au nom de la Baronne.


Le 6 septembre 1914

Mort au combat à Esternay dans la Marne de Louis Charles Pernet, soldat du recrutement d'Évreux mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 16 janvier 1918 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 1er février suivant.


Le même jour (6.9.1914)

Mort au combat à Écriennes dans la Marne de Marcel Albert Thuet, clairon au 21e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 16 juillet 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 28 août suivant.


Le même jour (6.9.1914)

Natif d'Évreux et employé de commerce au Mans, dans la Sarthe, Maurice Théophile Dubois est mobilisé au 161e régiment d'infanterie.


Le même jour (6.9.1914)

Jeune cultivateur au Fidelaire et chasseur à ses heures perdues, Aimé Ernest Fauvel est mobilisé au 161e régiment d'infanterie.


Le 7 septembre 1914

Mort au combat à Rembercourt-aux-Pots (actuelle Rembercourt-Sommaisne) dans la Meuse d'Édouard Joseph Charles Albert Lucas, natif d'Évreux où son père fut manufacturier, neveu de l’archiprêtre d'Évreux et sous-lieutenant au 302e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 19 avril 1915.

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Le sous-lieutenant Lucas
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Le même jour (7.9.1914)

Mort au combat à Vieux-Rang dans le Nord de François Louis Joseph Garillon, soldat au 31e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juillet 1919 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 3 septembre suivant.


Le même jour (7.9.1914)

À l'approche du front, les asiles du département de la Seine sont évacués et l'asile départemental d'aliénés de Navarre accueille 15 hommes et 49 femmes, ce qui porte à 137 patients transférés à Évreux depuis le début de l'année.


Le même jour (7.9.1914)

Natif d'Évreux, Maurice Joseph Vilquin est mobilisé au 53e régiment d'infanterie.


Le 8 septembre 1914

Mort au combat aux Rivières-Henruel dans la Marne d'Eugène Maurice Énos, natif d'Évreux et canonnier au 2e régiment d'artillerie lourde. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 8 mars 1915.


Le même jour (8.9.1914)

Mort au combat à Vassimont-et-Chapelaine dans la Marne de Louis Mathurin Jehanno, soldat au 62e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 19 novembre 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 décembre suivant.


Le même jour (8.9.1914)

Mort au combat à Montmirail dans la Marne de Lucien Charles Énos, natif d'Évreux et trompette au 43e régiment d'artillerie de campagne. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 27 septembre 1915.


Le même jour (8.9.1914)

Mort à Évreux de maladie non imputable au service de Noël Charles Prima, soldat au 28e régiment d'infanterie d'Évreux.


Le 10 septembre 1914

Mort au combat à Rembercourt-aux-Pots (actuelle Rembercourt-Sommaisne) dans la Meuse de Jules Jean-Baptiste [?], chasseur au 29e bataillon de chasseurs à pied, natif d'Évreux et domicilié à La Madeleine. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (10.9.1914)

Mort au combat à Rembercourt-aux-Pots (actuelle Rembercourt-Sommaisne) dans la Meuse de Maurice Édouard Eugène Bioche, caporal fourrier au 29e bataillon de chasseurs à pied et domicilié au hameau de La Madeleine. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 4 juillet 1917 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 23 juillet suivant.


Le 11 septembre 1914

Motocycliste se trouvant en déplacement à Évreux, Paul Guinet fait paraître une annonce dans les colonnes du quotidien Le Matin, par laquelle il annonce son départ imminent pour Brive-la-Gaillarde en Corrèze, et prie sa soeur de lui communiquer son adresse le plus rapidement possible.


Le 12 septembre 1914

Mort au combat à Châlons-sur-Vesle dans la Marne de Jean François Félix Joncour, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 15 janvier 1919 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 3 mars suivant.


Le même jour (12.9.1914)

Naissance à Évreux de Pierre Louis Sibout, médaillé de la Résistance française pour sa bravoure sous l'Occupation lorsqu'il opérait sous le pseudonyme Arthur.


Le même jour (12.9.1914)

Naissance à Évreux de Roland Dourdet, membre des Forces française de l'intérieur (FFI) et médaillé de la Résistance française.


Le 13 septembre 1914

Mort au combat à Montceaux-lès-Provins en Seine-et-Marne d'Adolphe Ernest Corneille, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 24 août suivant.


Le même jour (13.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne d'Émile Camille Gillet, domicilié à La Madeleine et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 8 octobre 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 22 octobre suivant.


Le même jour (13.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne de Paul Jules Isabel, natif d'Évreux, domicilié à Saint-Michel et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 2 juillet 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 23 août suivant.


Le même jour (13.9.1914)

Disparition au combat au hameau de La Neuville près de Berry-au-Bac dans l'Aisne d'Émile Albert Lepage, soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 5 novembre 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 29 novembre suivant.


Le même jour (13.9.1914)

Mort à l'hôpital mixte de Châteaudun dans l'Eure-et-Loir des suites de blessures reçues au combat de Charles Auguste Hamel, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 14 septembre 1914

Mort au combat à la ferme de Sainte-Marie dans l'Aisne de Léopold Arthur Baussard, caporal au 119e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 4 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 28 juin suivant.


Le même jour (14.9.1914)

Mort dans les combats de l'écluse du Godat à Loivre dans la Marne d'Henri Maurice Blanquet, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (14.9.1914)

Mort à Loivre dans la Marne des suites de blessures reçues au combat de Gaston Joseph Bode, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de sa ville natale le 10 janvier 1915.


Le même jour (14.9.1914)

Mort au combat de Ferdinand Eugène Paulin Polin, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 24 août suivant.


Le 15 septembre 1914

Mort dans les combats de la ferme de La Neuville à Cormicy dans la Marne de Claude Richard Guindey, sous-lieutenant réserviste au 228e régiment d'infanterie, sous-préfet de Boulogne-sur-Mer et natif d'Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (15.9.1914)

Mort au combat à La Neuville-Bosmont, dans l'Aisne de Charles Isidore Langlois, natif d'Évreux et soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 3 décembre 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 24 décembre suivant.


Le même jour (15.9.1914)

Mort au combat à La Neuville-Bosmont, dans l'Aisne d'Armand Jules Picory, natif d'Évreux et soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 24 juin 1921 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 15 juillet suivant.


Le même jour (15.9.1914)

Fantassin allemand capturé près du Plessis-Placy en Seine-et-Marne, Kar(e)l Vogelgesang est dirigé à Évreux pour être soigné de ses blessures. Un examen attentif de ses effets personnels permettront d'apprendre qu'il s'est rendu coupable de nombreuses exactions contre les populations civiles belges et françaises.


Le même jour (15.9.1914)

Fondé en 1841 par Auguste Antoine Hérissey sous le titre originel Le Courrier - Évreux, le quotidien local Le Courrier de l'Eure publie dans ses colonnes un article du chanoine ébroïcien Charles-Arthur Guéry : « Une touchante cérémonie à l'hôpital temporaire n°26 (Lycée d'Évreux). Inhumation de trois soldats ».


Le même jour (15.9.1914)

Disparition au combat près de Berry-au-Bac dans l'Aisne de Lucien Émile Sailly, soldat au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 24 août suivant.


Le 16 septembre 1914

Mort au combat à Loivre dans la Marne de Gaston Lucien Goumaux, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 30 octobre 1918 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 12 décembre suivant.


Le 17 septembre 1914

Mort au combat à Courcy dans la Marne de Léon François Houlley, natif d'Évreux et soldat au 129e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 1er juin 1923 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 20 juin suivant.


Le même jour (17.9.1914)

Mort à Tracy-le-Val dans l'Oise des suites de blessures reçues au combat de Paul Vimont, soldat au 1er régiment de marche de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 24 juillet 1916.


Le 18 septembre 1914

Naissance à Évreux de Maurice Marcel Colas, médaillé de la Résistance française pour sa bravoure sous l'Occupation.


Le 19 septembre 1914

Naissance à Évreux de Léonce Louis Marie Gonin, docteur en médecine et auteur d'une thèse sur l'hyperthermie.


Le 20 septembre 1914

Deux prisonniers de guerre allemands s’évadent alors qu'ils étaient hospitalisés à l’école normale d'instituteurs de la rue Saint-Germain.


Le 22 septembre 1914

Mort des blessures à l'hôpital de Château-Thierry dans l'Aisne de Lucien Olivier Delesques, sergent fourrier au 28e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 25 janvier 1915.


Le même jour (22.9.1914)

M. Pont est révoqué de ses fonctions de juge de paix du canton d'Évreux-Nord, poste qu'il occupait depuis septembre 1911.


Le 23 septembre 1914

Natif de la ville où il est garçon de café, André Léon Horcholle se présente à la mairie d'Évreux et s'engage pour quatre ans dans l'armée qui le dirige vers le 6e régiment de dragons. Il se suicidera en septembre 1929, en se jetant dans la Seine à Paris.


Le 24 septembre 1914

Mort au combat à Attichy dans l'Oise d'Auguste Mesure, caporal réserviste au 338e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 3 décembre 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 21 décembre suivant.


Le même jour (24.9.1914)

Mort dans les combats du bois de Servon à Saint-Thomas-en-Argonne dans la Marne de Louis Maurice Galley, natif d'Évreux, domicilié à Saint-Michel et soldat au 168e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 17 août suivant.


Le même jour (24.9.1914)

Mort dans les combats du bois de Servon à Saint-Thomas-en-Argonne dans la Marne d'Alfred François Mancheron, natif d'Évreux, à La Madeleine et soldat au 168e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 24 juillet 1916.


Le même jour (24.9.1914)

Mort au combat à Roye dans la Somme de Jean-Louis Marie Gouédard, soldat au 104e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 13 juin 1917 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 30 juin suivant.


Le 26 septembre 1914

Les survivants d’une équipe de douze soldats allemands du génie qui parcouraient l’Eure à bord de deux automobiles remplies de dynamite, et qui avaient dans leur fuite tué trois gendarmes, se rendent à Évreux où ils se livrent finalement prisonniers, exténués de fatigue.


Le même jour (26.9.1914)

Fondé en 1883 par Symphorien Collignon, le périodique Journal d'Évreux et du département de l'Eure passe d'une diffusion bihebdomadaire à hebdomadaire, comme à ses débuts.


Le même jour (26.9.1914)

Directeur des archives départementales de l'Eure à Évreux et mobilisé comme sergent au 319e régiment d'infanterie, Jean Verrier est cité à l'ordre de son régiment.


Le même jour (26.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne de Maurice Louis Ludomir Huette, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 19 septembre 1918 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 octobre suivant.


Le même jour (26.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne de Louis Charles Lirony, soldat au 28e régiment d'infanterie dont les parents habitent 14 rue du Bas-Buisson. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (26.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne d'Auguste Aimé Collombel, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 26 décembre 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 18 janvier 1921.


Le même jour (26.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne d'Auguste Carbonnier, natif d'Évreux et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juin 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 20 août suivant.


Le même jour (26.9.1914)

Mort au combat à Loivre dans la Marne de Maurice Hermier, sergent fourrier au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 16 février 1916.

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Tombe de Maurice Hermier dans le carré militaire du cimetière Saint-Louis à Évreux
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Le même jour (26.9.1914)

Disparition au combat à Minaucourt dans la Marne d'Yves Joseph Marie Mahé, soldat au 2e régiment d'infanterie coloniale. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 23 juin 1922 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 août suivant.


Le 27 septembre 1914

Mort au combat à Villers-Franqueux dans la Marne d'Albert Adolphe Launon, natif d'Évreux, maçon domicilié à La Madeleine et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 19 novembre 1920 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 décembre suivant.


Le 28 septembre 1914

Mort au combat à Guise dans l'Aisne de Raoul Jules Maurice Guillemare, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 6 mai 1921 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 26 mai.


Après le 28 septembre 1914

Mort à l'hôpital de la rue Bonneval à Chartres dans l'Eure-et-Loir des suites de blessures reçues au combat d'Arsène Jules Gendrix, sergent au 2e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre de Gravigny le 24 novembre 1914. Il est inhumé dans le carré « Évreux Breux » du cimetière Saint-Louis à Évreux.


Le 29 septembre 1914

Avoué à Évreux et mobilisé comme adjudant au 18e régiment territorial d'infanterie, Alfred Alain Dubois est grièvement blessé au combat.


Le même jour (28.9.1914)

Gérant depuis 1900 de l'atelier Duhamel-Marette de la place Saint-Taurin et mobilisé comme soldat de 2e classe au 18e régiment d'infanterie territoriale, Maurice Honoré Muraire est tué dans les combats de la ferme de Beauregard, à Puisieux dans le Pas-de-Calais. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 15 février 1916. Sa mort provoque la disparition du réputé atelier de restauration de vitraux, et il faudra attendre 1960 pour qu'un nouveau maître verrier s'installe à Évreux : Jean-Pierre Tisserand.

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Portrait de Maurice Muraire
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Le 30 septembre 1914

Mort à l'hôpital auxiliaire n°263 à Paris des suites de blessures reçues au combat de Maurice Moutier, soldat au 74e régiment de ligne. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 30 septembre 1914.


Vers le 3 octobre 1914

Mort des suites de ses blessures à l'hôpital d'Évreux d'Henri Louis Blart, caporal fourrier au 8e régiment de tirailleurs algériens. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 3 octobre 1914

Directeur des archives départementales de l'Eure à Évreux et mobilisé comme sergent au 319e régiment d'infanterie, Jean Verrier est promu sous-lieutenant.


Le même jour (3.10.1914)

Mort à l'hôpital temporaire de Saumur dans le Maine-et-Loire de Raoul Charles Almon, tisseur natif d'Évreux et soldat au 1er régiment de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 28 avril 1919.


Le 4 octobre 1914

Mort au combat à Mercatel dans le Pas-de-Calais de Marie Joseph Martinien, soldat au 47e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 14 mai 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 3 juin suivant.


Le 5 octobre 1914

Mort au combat à Conchy-les-Pots dans l'Oise d'André Eugène Frionnet, soldat au 355e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée le 8 septembre 1915 au registre d'Évreux.


Le 6 octobre 1914

Natif d'Évreux, jadis domicilié 11 rue du Docteur-Guindey puis représentant de commerce à Paris, Marcel Henri Raymond Lebland est mobilisé comme cavalier au 12e régiment de cuirassiers. passé brigadier, il sera blessé en avril 1917 et recevra la croix de guerre avec deux étoiles de bronze.


Le 8 octobre 1914

L'administration des domaines dépose au musée municipal (actuel bâtiment de la Maison des arts Solange-Baudoux) plusieurs pièces qui étaient conservées dans l'ancien évêché, et réservées par l'administration lors de la vente du mobilier en 1907 : la crosse épiscopale de Jean-Baptiste Bourlier, celle de Jean II de La Cour d'Aubergenville, les fragments d'une croix en acier forgé trouvée dans un tombeau, un bougeoir aux armes de Charles-Louis Salmon du Châtelier, le Portrait de Mgr Olivier, évêque d'Évreux par Numa Marzocchi de Bellucci, La Madeleine au désert d'après Simon Vouet, le Portrait de Bossuet par Fanny d'Orange d'après l'original de Rigaud, et d'autres.


Le 11 octobre 1914

Mort au combat à Lacroix-sur-Meuse dans la Meuse de Marcel André Dubois, soldat au 150e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 16 août 1915.


Le 14 octobre 1914

Mort au combat à Couin, dans le Pas-de-Calais, de Xavier Joseph Kilfiger, soldat au 69e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 24 juin 1921 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 19 juillet suivant.


Le 15 octobre 1914

Parmi les 17 élèves de première année qui font leur rentrée à l'école normales d'institutrices, une seule est originaire d'Évreux.


Vers le 16 octobre 1914

Mort au combat à Vingré dans l'Aisne du capitaine Joseph Jean Marie Déchelette, commandant du 298e régiment d’infanterie et frère de l’évêque d’Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 17 octobre 1914

Braconnier multirécidiviste recherché par le parquet d'Évreux depuis son évasion de la prison en décembre 1913, Modeste Lambert est finalement remis en liberté par le procureur de la République pour qu'il satisfasse à ses obligations militaires.


Le 18 octobre 1914

Mort au combat à Fricourt dans la Somme de Gaston Auguste Leroy, soldat au 236e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 25 février 1921 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 21 mars suivant.


Le 27 octobre 1914

Fils de l'ancien président de la succursale ébroïcienne de la Banque de France devenu président de la Croix-Rouge d’Évreux, le commandant Serge Besnier est gravement blessé par une balle de mitrailleuse au cours de la première bataille de l'Yser.

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La bataille de l'Yser dans un ouvrage édite par Tolmer en 1918
© BNF-Gallica, NIM23608 / Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg
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Début novembre 1914

La municipalité du 3e arrondissement de Paris met en place un service express d'automobiles pour la livraison des colis destinés aux soldats du front ou stationnés à l'arrière. Le dépôt d'Évreux fait partie des premiers bénéficiaires.


Le 1er novembre 1914

Mort dans les combats de la ferme de Quennevières près de Moulin-sous-Touvent dans l'Oise de René Isidore Louis Joly, caporal au 9e régiment de marche de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 15 mai 1915.


Le même jour (1.11.1914)

Mort à Bray-sur-Somme dans la Somme des suites de blessures reçues au combat de Pierre Dominique Jouvin, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 9 mars 1915.


Le 2 novembre 1914

Mort au combat à Beaurains dans le Pas-de-Calais de François Alexis Guérin, soldat au 247e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 12 décembre 1919 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 12 janvier 1920.


Le 3 novembre 1914

Disparition au combat à Sapigneul (actuel Cormicy) pendant la bataille du Chemin des Dames d'Émile Albert Mancheron, soldat au 28e régiment d'infanterie, natif d'Évreux et domicilié au hameau de La Madeleine. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 11 février 1921 par le tribunal de sa ville natale, puis une transcription de décès sera portée au registre le 9 mars suivant.


Le 4 novembre 1914

Mort au combat à Sapigneul (actuel Cormicy) pendant la bataille du Chemin des Dames de Georges Gaston Faucon, caporal au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 2 octobre 1918 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 novembre suivant.


Le même jour (4.11.1914)

Mort au combat à Sapigneul (actuel Cormicy) pendant la bataille du Chemin des Dames de Louis Marie Labbat, soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 13 juin 1916.


Le même jour (4.11.1914)

Natif d'Évreux, Léonce Ernest Barat est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le 5 novembre 1914

Natif d'Évreux où il est ouvrier de manufacture, André Georges Taillis est détaché aux usines métallurgiques de Navarre pour contribuer à l'effort de guerre.


Le 8 novembre 1914

Mort à l'hôpital de Vernon des suites de blessures reçues au combat de Jean Léon Pierre de Guiringaud, capitaine au 7e régiment de chasseurs à cheval d'Évreux. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 10 novembre 1914

Mort dans les combats de l'Yser à Pypegaele en Belgique de Léo Georges Auguste Klein, capitaine au 4e régiment de marche de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 12 juin 1918 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 17 août suivant.


Le même jour (10.11.1914)

Mort dans les combats de l'Yser à Pypegaele en Belgique de Maurice Adrien Vigneron, caporal au 4e régiment de marche de zouaves. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 12 août 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 septembre suivant.


Le 11 novembre 1914

Mort au combat à Lombardsijde en Belgique d'Eugène Henri Ménard, soldat au 12e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 17 décembre 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 3 janvier 1921.


Le 12 novembre 1914

Mort à Ambleny dans l'Aisne des suites de blessures reçues au combat d'Henri Georges Émile Renoult, natif d'Évreux et soldat au 298e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 22 juin 1915.


Le 15 novembre 1914

Mort au combat à Vic-sur-Aisne dans l'Aisne d'Albert Joseph Longe, soldat au 238e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 7 février 1916.


Le même jour (15.11.1914)

Natif d'Évreux, André Henri Auguste Quillet est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé aux 224e et 91e régiments d'infanterie, il sera blessé par éclat d'obus en octobre 1916.


Le 19 novembre 1914

Lancé à 28 kilomètres à l'heure à travers le brouillard qui s'épaissit, le train de voyageurs de la ligne d'Évreux à Glos-Montfort manque son aiguillage puis tamponne un train postal et de marchandises, dont plusieurs wagons sont projetés hors des rails. On compte quinze blessés et six morts : le mécanicien Gaulard, le marchand de bestiaux Guy, Julie Andrault, Albertine Gambet, Louis Margueritte et Mme Chardon.

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Catastrophe ferroviaire en gare d'Évreux-Navarre sur une photographie issue du Fonds Lenoir
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Le même jour (19.11.1914)

Fondé en 1841 par Auguste Antoine Hérissey sous le titre originel Le Courrier - Évreux, le quotidien Le Courrier de l'Eure publie dans ses colonnes un article de Charles-Arthur Guéry, chanoine d'Évreux : « La fête du roi Albert au lycée d'Évreux (Hôpital temporaire n°26) ».


Le 21 novembre 1914

Natif d'Évreux, ancien élève du lycée Saint-François-de-Sales et voyageur de commerce, Louis Paul Eugène Millais est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Il sera mortellement blessé en juillet 1916.


Le 22 novembre 1914

Mort au combat à Bray-sur-Somme dans la Somme d'Auguste Louis Égésippe Bienaimé Voydié, caporal au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 29 mars 1915.


Le même jour (22.11.1914)

Natif d'Évreux où il est employé de commerce, Henri Maurice Albert Marinier est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé aux 12e puis 74e régiments d'infanterie, il sera intoxiqué par les gaz de combat en octobre 1916, puis blessé par éclat d'obus en avril 1917.


Le 26 novembre 1914

Mort à Cologne dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) de Marcel Victor Ferdinand Farin, natif d'Évreux et réserviste au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 4 mars 1918.


Le 1er décembre 1914

Mort à Évreux de la baronne Marie Henriette Marguerite Clément de La Roncière-Le Noury, fille de l'amiral, écrivain, conseiller général, député et sénateur Camille Adalbert Marie Clément de La Roncière-Le Noury.

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Portrait de Marie Henri Marguerite Clément de La Roncière Le Noury
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Le 2 décembre 1914

Natif d'Évreux et maçon mouleur à Gravigny, Alphonse Marcel Védie est condamné à 15 francs d'amende par le tribunal correctionnel de sa ville natale présidé par Louis Isidore Armirail pour pêche par un procédé prohibé en temps de paix.


Le 7 décembre 1914

Mort de maladie contractée en service, dans l'ambulance 16 à Château-Thierry, dans l'Aisne, d'Eugène Adrien Barrier, natif d'Évreux, ouvrier forgeron à Francheville (actuel Verneuil d'Avre et d'Iton) et soldat au 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 9 décembre 1914

Mort au combat à Somme-Suippe dans la Marne de Gaston Eugène Victor Racine, soldat au 319e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 19 septembre 1918 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 6 novembre suivant.


Le 12 décembre 1914

Mort de ses blessures dans l'un des hôpitaux temporaires d'Évreux de Victor Foudaloux, soldat au 125e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 13 décembre 1914

Dix prisonniers de guerre allemands quittent Évreux pour être dirigés vers Dinan dans les Côtes-du-Nord (actuelles Côtes-d'Armor).


Le même jour (13.12.1914)

Mort des suites d'une pneumonie à l'hôpital complémentaire n°5 d'Évreux de Ferdinand Dureau, soldat au 66e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le même jour (13.12.1914)

Mort au combat à Mancourt dans la Somme de Charles Henri Singeot, boucher, cocher, natif d'Évreux et réserviste au 228e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 14 décembre 1914

Mort des suites de blessures reçues au combat à Poperinge (ou Poperinghe) en Belgique de Léopold Fernand Louis Guibet, zouave au 4e régiment de zouaves de marche. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 31 mai 1920.


Le même jour (14.12.1914)

Mort de ses blessures à l'hôpital complémentaire n°5 d'Évreux d'Alfred Émile Sales, soldat au 96e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 15 décembre 1914

Le cours d'anglais de l'école normale d'instritutrices est suspendu suite à la mobilisation de son professeur, M. Brûlé.


Le 16 décembre 1914

Natif d'Évreux et cultivateur à Salies-de-Béarn, dans les Basses-Pyrénées (actuelles Pyrénées-Atlantiques), Henri Albert Maisonnave est mobilisé au 38e régiment d'infanterie. Passé caporal au 28e régiment d'infanterie, il sera blessé par éclats d'obus en juillet 1916, blessé par balle en juillet 1918, puis capturé par l'ennemi. Il recevra la croix de guerre.


Le 17 décembre 1914

Mort au combat à Marmetz dans la Somme de Georges Albert Mabire, soldat au 236e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 22 juin 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 17 août suivant.


Le 18 décembre 1914

Natif d'Évreux et maçon à Reuilly, Alphonse Aubin est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 403e régiment d'infanterie, il sera blessé en septembre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et entrepreneur en maçonnerie domicilié 12 chemin du Valème, Charles André Énos est mobilisé au 119e régiment d'infanterie. Il recevra la médaille interalliée et aura droit au port de la médaille commémorative de la Grande Guerre.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et coiffeur domicilié 67 boulevard du Jardin-l'Évêque, Raymond Raoul Gaston Boucher est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 5e régiment d'infanterie, il sera gravement blessé par éclats d'obus en février 1917 et amputé de la jambe gauche.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et journalier à Sotteville-sous-le-Val, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), René Aimé Désiré Hamel est mobilisé au 119e régiment d'infanterie. Passé au 2e régiment de zouaves, il sera blessé par éclats d'obus en mai 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et mécanicien à Ménilles, Marcel Rodolphe Michel Mary est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé au 403e régiment d'infanterie, il sera blessé en septembre 1915 dans l'explosion d'un obus.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et employé de magasin domicilié dans le secteur de Saint-Michel, René Lucien Clément Plumet est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé au 156e régiment d'infanterie, il sera blessé par grenade dans une opération de liaison, en octobre 1915, et recevra la croix de guerre.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et maçon à Ménilles, Charles Louis Dennel est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. Il recevra la croix de guerre 1914-1918.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est typographe, Maurice René Métayer est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé au 160e régiment d'infanterie, il sera blessé au combat en juin 1918.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est ajusteur, André Eugène Dupuis est mobilisé au 3e régiment du génie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier d'usine domicilié 33 chemin de Melleville (actuelle rue de Melleville), Gabriel Alphonse Thomasse est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 403e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en septembre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et cordonnier domicilié 57 boulevard de l'Étoile (actuel boulevard Modeste-Leroy), Gaston Émile Joseph Chautard est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. La croix de guerre avec étoile de bronze lui sera décernée.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et clerc d'avoué domicilié 14 rue Charles-Corbeau, René Marie Hervoin est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Après la guerre, il se consacrera au cinéma et signera dans la revue Ciné-Comoedia, en avril 1921, un article d'anticipation intitulé « Le Cinématographe en l'an 2021 ».


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et garçon de cave domicilié 13 rue de la Harpe, Marcel Armand Eugène Fauchet est mobilisé au 28e régiment d'infanterie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et étudiant domicilié 16 rue Vilaine (actuelle rue Georges-Bernard), Jean Félix Marie Letartre est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et horloger domicilié à Laigle (actuelle L'Aigle) dans l'Orne, Georges Adolphe Beaunier est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Il sera définitivement démobilisé en septembre 1919, s'installera au 17 place du Grand-Carrefour et revera la médaille commémorative de la Victoire.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et employé domicilié aux contributions directes domicilié 72 rue de Pannette, René Gabriel Duché est mobilisé au 119e régiment d'infanterie. Il sera démobilisé de l'active en mars 1918 avec le grade de sous-lieutenant.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est ouvrier télégraphe, Georges Émile Victor Petit est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Il sera blessé par éclat d'obus en octobre 1916.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est électricien, Louis Auguste Talon est mobilisé à la 1re section des infirmiers militaires.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est gazier, Maurice Louis Isabel est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Il sera tué au combat en février 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier luthier domicilié à La Couture-Boussey, René Eugène Adam est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 176e régiment d'infanterie, il sera tué en mai 1915 à Sedd-Ul-Bahr dans l'Empire ottoman (actuelle république de Turquie), pendant la bataille des Dardanelles.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et clerc de notaire domicilié 1 rue Saint-Thomas, Robert Marcel Baril est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé caporal fourrier au 129e régiment d'infanterie, il sera blessé par éclats d'obus en avril 1916.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et quincailler domicilié 17 rue de la Harpe après la guerre, René Louis Jean Dauplay est mobilisé au 51e régiment d'infanterie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et épicier domicilié 32 rue Lepouzé, Gaston Louis Léandre Vallois est mobilisé au 129e régiment d'infanterie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier électricien domicilié 46 rue Vilaine (actuelle rue Georges-Bernard), Jean Bernard Dézande est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. Passé au 402e régiment d'infanterie, il sera capturé par l'ennemi en septembre 1915 puis détenu à Münster dans l'Empire allemand (actuel république fédérale d'Allemagne).


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et garçon épicier à Asnières (actuelle Asnières-sur-Seine), Gaston Albert Lefèvre est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Il sera blessé par balle en septembre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et domicilié à Émalleville, Victor Alexandre Deshayes est probablement mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Il sera blessé en décembre 1917 et recevra la croix de guerre avec étoile de bronze.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et maçon à Trouville-sur-Mer dans le Calvados, Marcel Léon Poulain est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé aux 73e puis 201e régiments d'infanterie, il sera blessé en août 1915 et avril 1917 et recevra la croix de guerre avec étoile d'argent, la médaille d'Orient et la médaille commémorative serbe de la guerre pour la Libération et l'Unité.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et agent de police domicilié ruelle des Jardins, Constant André Lafosse est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Passé soldat de première classe aux 39e puis 403e régiments d'infanterie, il recevra la croix de guerre avec étoile d'argent.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux, Marcel Louis Legendre est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Passé aux 74e puis 73e régiments d'infanterie, il sera blessé en juin et octobre 1918, et recevra la médaille militaire en juin 1920.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et typographe domicilié 3 chemin de Melleville (actuelle rue de Melleville), André Léon Isidore Bigot est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 28e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en septembre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est maçon, Désir Capel est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. Passé soldat de 1re classe au 320e régiment d'infanterie, il sera blessé par balle en septembre 1918, et recevra la croix de guerre avec étoile de vermeil pour sa bravoure.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est employé de banque, Marcel Charles Gustave Criquebeuf est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. Il mourra en juillet 1915 de maladie contractée en service.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et mécanicien chauffeur domicilié 12 chemin de la Cavée Boudin, Émile Victor Robert Cossé est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. Il sera tué au combat en avril 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et étudiant en agriculture domicilié 1 vieille route de Paris, Marcel Koenig est mobilisé au 39e régiment d'infanterie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et bourrelier domicilié 12 place du Grand-Carrefour, Pierre Robert Léonce Monnier est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé au 28e régiment d'infanterie, il sera capturé par l'ennemi en juillet 1916 et détenu à Münster dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne) jusqu'en décembre 1918.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est ajusteur, André Eugène Dupuis est mobilisé au 3e régiment du génie. Déclaré inapte au service armé en mars 1916, il rejoindra les usines de Navarre qui participent activement à l'effort de guerre.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux, Gaston Marie Joseph Flers est mobilisé au 28e régiment d'infanterie. Passé au 76e régiment d'infanterie, il sera capturé par l'ennemi en septembre 1916 et détenu à Dülmen puis Friedrichsfeld, dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne).


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est tailleur de pierre, Maurice Louis Henri Mabire est mobilisé au soldat au 74e régiment d'infanterie. Passé au 36e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en janvier 1916.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et domestique agricole à Fontenay-sous-Jouy, Albert Auguste Mourrier est mobilisé au soldat au 74e régiment d'infanterie. Passé au 236e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en octobre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et charretier à Claville, Alphonse Aimé Ditton est mobilisé au 51e régiment d'infanterie. Il sera tué au combat en juin 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux, Maurice Deny est mobilisé. Passé au 403e régiment d'infanterie, il sera blessé au combat en juin 1916.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et manoeuvre domicilié 83 rue Saint-Germain, Louis Albert Froville est mobilisé au 119e régiment d'infanterie. Passé au 5e régiment d'infanterie, il sera blessé par éclats d'obus en avril 1917.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et charretier à Huest, Victor Georges Lefèvre est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Passé au 74e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en avril 1916.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et charretier à Guichainville, Anatole Suzanne est mobilisé et sera affecté au 160e régiment d'infanterie en octobre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et épicier domicilié 32 rue Lepouzé, Gaston Louis Leandre Vallois est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au 2 régiment de zouaves, il sera blessé en juin 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et garçon épicier à Rouen, en Seine-Inférieure (actuelle Seine-Maritime), Marcel Lucien Girault est mobilisé au 119e régiment d'infanterie.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et charretier à Claville, Robert Maurice Moulinier est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Passé au 329e régiment d'infanterie, il sera capturé par l'ennemi en juillet 1916 puis détenu à Giessen dans l'Empire allemand (actuelle république fédérale d'Allemagne).


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est tisseur, Marcel Albert Adolphe Blanquet est mobilisé au 91e régiment d'infanterie. Il recevra la croix de guerre avec étoile de bronze.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et garçon boulanger domicilié 1 rue Saint-Thomas, Louis Albert Gachot est mobilisé au 119e régiment d'infanterie. Passé au 176e régiment d'infanterie, il souffrira de graves gelures aux mains en mars 1917.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et boucher à Brosville, Jean François Lemarié est mobilisé au 39e régiment d'infanterie. Passé au 403e régiment d'infanterie, il sera tué au combat en septembre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et typographe domicilié 30 rue Chartraine, Marcel Eugène Lebigre est mobilisé au 36e régiment d'infanterie. Blessé par balle en décembre 1915, il sera amputé de la jambe gauche.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et ouvrier électricien domicilié 12 rue de Paris, Lucien Auguste Monnier est mobilisé au 74e régiment d'infanterie. Il sera blessé par balle en avril 1916.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux où il est tailleur de pierre, Maurice Charles Edmond Boisset est mobilisé au 129e régiment d'infanterie. Passé au bataillon colonial sibérien, il sera blessé par balles en septembre 1915.


Le même jour (18.12.1914)

Natif d'Évreux et manoeuvre maçon domicilié aux Bas-Fayaux, Louis marcel Roussel est mobilisé au 74e régiment d'infanterie.


Le 20 décembre 1914

Mort des suites de maladie contractée en service, à Châlons-sur-Marne dans la Marne, d'Auguste Pierre Anger, vicaire de la paroisse Saint-Taurin d’Évreux et soldat au 336e régiment d’infanterie. Il sera reconnu mort pour la France.


Le 21 décembre 1914

Mort au combat dans le secteur du Bas-Jardinet de la forêt d'Argonne, près de Boureuilles dans la Meuse, de Paul Gustave Marchal, soldat du 131e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 26 janvier 1916.


Le 23 décembre 1914

Mort de ses blessures à Berry-au-Bac dans l'Aisne de Charles Émile Chauvin, soldat du 28e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France et une transcription de décès sera portée au registre d'Évreux le 6 septembre 1915.


Le 25 décembre 1914

Mort au combat au bois Saint-Mard à Tracy-le-Mont dans l'Oise de Pierre Laplanche, soldat au 42e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 12 août 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 1er septembre.


Le 28 décembre 1914

Mort au combat à Château-Thierry dans l'Aisne d'Adrien Albert Cochereau, soldat au 129e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 12 août 1920 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre le 1er septembre.


Le même jour (28.12.1914)

Mort à Steinbach dans l'Empire allemand (actuel Haut-Rhin) de Louis Marius Verdan, caporal au 152e régiment d'infanterie. Il sera reconnu mort pour la France par un jugement rendu le 28 mai 1915 par le tribunal d'Évreux, puis une transcription de décès sera portée au registre.


Le 31 décembre 1914

Avec des recettes qui s'élèvent à 719 325 francs pour des dépenses de 565 634 francs, le budget de l'asile départemental d'aliénés de Navarre présente un excédent de 153 691 francs.


Le même jour (31.12.1914)

L'asile départemental d'aliénés de Navarre compte six orphelins de plus de treize ans.

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